La Littérature Distrait Le Lecteur

contemple en amoureux : Klytios, pour qui soupire Glaucé, a le « sein de marbre », les « bras d’ivoire » et les « pieds blancs ». Par contre, dans Çunacépa, qui met en scène un jeune couple, le point de vue est constamment celui du garçon, avec qui le lecteur contemple et admire Çanta (« Jamais il ne la vit si belle ») ; quoique aimé, il ne se trouve donc pas, comme Klytios, dans la position féminine de celui que l’on poursuit et qui se refuse. Les traits descriptifs sont mâles : « Sur son dos ferme

et ainsi de la religion, des légendes, des cultures ou encore tout simplement des représentations de la vie quotidienne. La part de la recherche scientifique dans le renouveau du conte en France n’est pas négligeable. Depuis le XVIIe siècle, les littératures orales ont été l’objet d’études conséquentes. La question de l’origine des contes, dans leurs dimensions orales, populaires et collectives a interrogé et interroge encore aujourd’hui les folkloristes*, les ethnologues, les psychanalystes et les

interagit avec ses expériences vécues. La narration est donc au style indirect libre, où les gestes et les pensées du personnage sont marqués par l'interchangeabilité des pronoms, des adverbes, du temps et du mode. Ce style de narration permet aux lecteurs de se déplacer ou même de se balancer entre la narration directe de la représentation des événements tels qu'ils sont perçus par Laurence et la représentation indirecte de ses pensées et des événements hors du présent, qui infiltrent la conscience

conte merveilleux : Le conte populaire se définit selon trois critères : son oralité, la fixité relative de sa forme et le fait qu’il s’agisse d’un récit de fiction. Il s’inscrit d’abord dans ce vaste champ qu’en 1881 Paul Sébillet baptise de « littérature orale ». Le conte bénéficie de la transmission de bouche à oreille qui caractérise le savoir du peuple. Le mot conte a été synonyme de nouvelle jusqu’au début du XXème siècle. Ceci explique par exemple le titre des contes de Maupassant qui ne sont

la conception et la rédaction, le projet prend de l’ampleur. Flaubert ajoute le paranormal, sans y attribuer une importance particulière, à la liste des sujets abordés par les deux protagonistes, en même temps que la philosophie, la médecine, la littérature et une multitude d’autres sujets, créant ainsi un roman quasi encyclopédique. Le seul fait d’y inclure le paranormal, un sujet devenu marginal après son apogée survenue trente ans auparavant, indique que Flaubert y attachait une certaine importance

En tous les cas, l'exercice tiendra de la gageure. Les stratégies sont multiples, en alliant langage technique, littérature, poésie, synesthésie et inspirations cinématographiques, les nombreux écrivants se permettent d’associer à la musique tout un univers dont les sensations que peuvent susciter les fictions qui s’y déroulent résonneraient avec les émotions que la

moderne avec un don inné du récit dont l'ellipse constitue le pivot narratif, un sens de la formule lapidaire, mais, surtout, un narrateur qui n'est pas loin de l'épaule de son lecteur, lui chuchotant les vicissitudes de la nature humaine. Être classique, c'est avant tout proposer une certaine définition de la littérature. Le XVIIe siècle s'y est employé à travers une série de règles, souvent assez dogmatiques, qui oblitèrent l'aspect plus « créatif » du travail de l'artiste. La référence à l'Antiquité

Debussy qu'Igor Stravinski. Auteur de Pelléas et Mélisande ou de La Vie des fourmis, il a réinventé le drame théâtral. Ce dernier a également participé à la libération 10 de la poésie en la libérant de ses conventions. En 1911, le prix Nobel de littérature est attribué à Maurice Maeterlinck. Auteur à succès, il écrit La Princesse Malaine, Trésor des humbles et bien d’autres œuvres encore. Écrit en 1892, Pelléas et Mélisande est un drame symbolique de la performance, en cinq actes, de Maurice Maeterlinck

. 18 Index ...................................................................................................................................................... 21 2 Projet 2 : l’argumentation du XVII e et XVIIIe Problématique : comment la littérature se met-elle au service des hommes, des idées pour faire évoluer la société ? L’argumentation directe et indirecte Séance 1 : Jean de La Fontaine Jean de La Fontaine (1621-1695) 1621 Naissance à Château-Thierry, le 7 ou 8 juillet, de Jean de La

Introduction………………………………………………….……p6. Chapitre 1 : L’enfant noir, un roman autobiographique……….….p14. 1.1 L’écriture autobiographique.………………………………….. ……..p15. 1.1.1 Naissance d’un genre………………………………………………………p16. 1.1.2 L’autobiographie dans la littérature africaine………..………….p18. 1.2 L’identité dans l’autobiographie…………………..…………………..p22. 1.2.1 Raconter son identité………………….…………………………………..p.25. 1.2.2 Raconter pour reconstruire…………………………………………….p31. 1.3 Les pactes de l’écriture autobiographique…………………………p32