La Littérature Doit Avertir Non Pas Divertir

Dissertation Français du 31/01/12 : Pensez vous, que face aux grands problèmes de la vie, le rôle des écrivains soit plutôt d'avertir leurs semblables ou de les divertir ? Introduction : En 1948, Jean-Paul Sartre fait paraitre un essai dans lequel il définit le rôle de l’écrivain. Celui-ci est avant tout un homme et un citoyen qui doit défendre des principes et des valeurs auxquels il croit par le biais de sa plume. Néanmoins, Voltaire, écrivain et philosophe du XVIIIème siècle, disait : «

INTRO THESECertains auteurs conçoivent leurs 'uvres comme des avertissements adressés aux lecteurs : avertissements politiques, moraux ou intellectuels I) Avertir ses semblables A. Le rôle politique et social de l'écrivain B. Une fonction morale et spirituelle C. Un rôle intellectuel littérature, les oeuvres sérieuses sont souvent opposés aux œuvres plus légères, voire comiques. C'est particulièrement net au théâtre où la tragédie est réputée plus noble que

morale discrète. II- Mais pas « toujours ». a) littérature engagée, convaincre le lecteur. b) le romantisme. c) livres fantastiques, policiers... Conclusion + ouverture. Pour commencer, La littérature est un art qui permet de s'exprimer, les différents but de la littérature sont variés selon les différents auteurs. Elle peut servir à convaincre, à défendre un avis, à exprimer ses sentiments ou à raconter une histoire afin de divertir le lecteur..., mais elle peut aussi servir à donner

mythologie grecque. Au fil du temps une définition va se créer. Au Xxème siècle Albert Camus va spécifier l'homme révolté celui qui exprime un « ras le bol » et qui dis non. L'écrivain peut au travers de ses ouvrages exprimé son mécontentement et sa révolte pour les transmettre au lecteur. Nous sommes amené à nous demander si la littérature doit nécessairement exprimer une forme de révolte. Nous verrons d'une part que la révolte est à la base de l'écriture puis d'autre part qu'elle a aussi d'autres but.

bien qu'il obtienne sa licence de droit en 1721 et puisse être avocat, il n'a jamais exercé. Sa première œuvre publiée est une comédie intitulée Le Père prudent et équitable en 1712. Il soutient les Modernes, c'est-à-dire ceux qui pensent que la littérature doit être adaptée à l'époque, que les auteurs doivent innover. Il est ruiné par la banqueroute de Law en 1720 est alors obligé de travailler. Il ouvre un journal qu'il clos en 1724: Le Spectateur françois, il est le seul rédacteur. Son premier succès

le plus célèbre ; de son côté la littérature aussi suit ce mouvement culturel en décrivant durant ce siècle la société telle qu’elle est, ce qui suscitera néanmoins de nombreux débats. Dans l’avant-propos de la comédie humaine, Balzac décrit bien ce mouvement puisqu’il dit à juste titre : « la société française allait être l’historien, je ne devais être que le secrétaire » ; si nous jugeons ce que dit Balzac, doit-on en conclure que le seul but de la littérature et du romancier est de décrire, à

le récit de la vie (ou une partie) d'un (ou plusieurs) personnage fictif. On suit à travers ce récit l'évolution de ce(s) personnage(s) non seulement par l'expression de ses actions mai surtout de ses réactions, ses sentiments. Le personnage a une évolution psychologique tout au long de l'œuvre. On peut se demander si ce genre littéraire peut être de la littérature engagée, si le romancier peut exprimer sa vision du monde, son point de vue de la société par le récit de la vie sentimentale de personnages

qui seraient susceptibles de récidiver. Ensuite, dans le second paragraphe (l7 à 11), on trouve le deuxième argument de l'auteur qui est que la société n'est pas assez importante pour avoir le droit de vie ou de mort sur autrui mais qu'elle ne doit pas non plus s'abaisser aux bassesses des désirs de vengeance qui n'incombent qu'à l'individu et que son rôle devrait être de chercher à éduquer le condamné pour améliorer son comportement.    Puis pour terminer, dans le troisième paragraphe (l 12 à 21)

vivacité pour éveiller la curiosité et susciter l’intérêt du lecteur répondant ainsi à une mission primordiale de toute littérature : plaire et divertir. Cette incidence de la fiction est très nette dans la fable de La Fontaine « Le pouvoir des fables », Livre VIII, Fable 4 où un orateur de l’Antiquité, s’adressant au peuple d’Athènes, captive l’attention de son auditoire non pas en abordant le sujet de son discours mais en narrant un récit animalier qui sert alors d’aiguillon pour ‘réveiller’

les révoltent, et les incitent à les dénoncer. II. Évolution de la critique sociale (demander aux élèves s’ils connaissent une œuvre de critique sociale) La critique sociale dans les œuvres littéraires n’est pas nouvelle dans l’histoire de la littérature. Notre séquence se concentrera cependant sur deux siècles, les XVIIe et XVIIIe siècles, qui ont vu nombre d’écrivains prendre la plume – et souvent également, des risques ! – pour dénoncer tantôt des comportements aberrants ou dangereux, tantôt