La Loreley Apollinaire

son tribunal l'évêque la fit citer D'avance il l'absolvit à cause de sa beauté Ô belle Loreley aux yeux pleins de pierreries De quel magicien tiens-tu ta sorcellerie Je suis lasse de vivre et mes yeux sont maudits Ceux qui m'ont regardée évêque en ont péri Mes yeux ce sont des flammes et non des pierreries Jetez jetez aux flammes cette sorcellerie Je flambe dans ces flammes ô belle Loreley Qu'un autre te condamne tu m'as ensorcelé Evêque vous riez Priez plutôt pour moi la Vierge

Mon apollinaire Les femmes 1. Alcool Rhénane d'automne Les vieilles femmes Tout en pleurant cheminent 13. Annie Une femme se promène souvent Dans le jardin toute seule Et quand je passe sur la route bordée de tilleuls Nous nous regardons 14. Rosemonde Comme cette femme est mennonite Ses rosiers et ses vêtements n'ont pas de boutons Il en manque deux à mon veston La dame et moi suivons presque le même rite Je la surnommai Rosemonde Voulant pouvoir me rappeler Sa bouche fleurie

Nuit Rhénane Apollinaire INTRODUCTION : Poème écrit pendant la période où Apollinaire était en Rhénanie, et où il a rencontré Annie Playden, dont il est tombé amoureux. Situation de ce poème dans l’œuvre : résultat d’un brouillage chronologique tout à fait volontaire. En effet, le poème concernant sa rupture avec Playden est placé avant celui concernant sa rencontre. I- Un univers mêlant réalisme et surnaturel 1) Ce poème est constitué sur la base d’une mise en abyme Poète

page 1 GUILLAUME APOLLINAIRE Alcools — POÈMES — (1900 - 1913) PARIS dans l’atelier de Picasso du 11 boulevard de Clichy — automne 1910 artyuiop par Pablo Picasso à propos galerie préface page suivante table Alcools Guillaume Apollinaire Lettre de Guillaume Apollinaire à Madeleine Pagès 30 juillet 1915 Ma chère petite fée chérie, Je suis moi-même si bouleversé par vos lettres et par tout ce qui s’est passé qu’il m’a été impossible d’écrire avant ce soir et je le fais avec une passion

miroir) et « l'or des nuits [les étoiles] tombe en tremblant s'y refléter ». Deux images se dégagent : celle du regard (« se mirent », « tombe [...] [se] refléter ») et celle du tremblement (« tombe en tremblant »). (l’image de la chute rappelle la loreley) § Le recours à la mythologie : Ondines que la mythologie germanique fait vivre au fond des fleuves dans un palais de cristal où elles attirent et gardent prisonniers les hommes de passage. Se réunissant de nuit et « sous la lune» (v. 3), astre maléfique

Comprendre la question : elle invite à étudier comment Apollinaire concilie deux univers, celui de la réalité, une soirée d’ivresse dans un cabaret, et celui de l’imaginaire, le surnaturel des légendes germaniques et les effets de l’ivresse. Intérêt du poème : l’aboutissement de la confrontation entre les deux mondes : la création poétique I. Une nuit d’ivresse conduisant le poète du réel à l’irréel - Le titre situe le cadre spatio temporel « Nuit rhénane » et fait référence à l’univers d’un cabaret

« Nuit Rhénane », Alcools , Apollinaire 1913 Guillaume Apollinaire est un poète, écrivain français, critique et théoricien d’art qui est né en Pologne en 1880 et mort en France de la grippe espagnole en 1918. Considéré comme l’un des poètes français les plus importants du XXe siècle il est l’auteur de poèmes tels que la chanson du Mal-Aimé, ou encore le pont Mirabeau qui ont fait l’objet de plusieurs adaptations en chanson au cours du siècle. Il expérimenta

  Fiche de lecture « Alcools » de Guillaume Apollinaire ID FDL : 145 « Alcools » de Guillaume Apollinaire Sommaire : 1. Biographie de Guillaume Apollinaire 2. Bibliographie d’Hervé Bazin 3. Le recueil intitulé « Alcools » - Analyse de Le Pont Mirabeau, Colchiques, Chanson du Mal Aimé, Santé. Travail : 1. Biographie Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Guillaume Apollinaris Kostrowitzky, est né à Rome en 1880. Il est le fils d’une jeune polonaise et d’un père

theme cher a Apollinaire. -L'irruption du fantastique de produit avec les paroles de la chanson du batelier. Le verbe "ecoutez" a l'imperatif, implique le lecteur dans le poeme qui se retrouve au rang des convives du cabaret. Le poete nous intime l'ordre d'ecouter un autre chant, qu'il enchasse dans son recit. Il s'agit ici d'une mis en abyme de la chanson et cet aspect renforce le cote incantoire du poeme. -La chanson nous plonge dans les legenes germaniques (on pense bien sur a la Loreley). L'univers

les cadres fixes de ce langage équivaudrait à une rupture entre le signifiant et le signifié. Les mots ne sont plus des signifiants renvoyant à l’objet par lequel ils sont signifiés, les mots deviennent objet. On retrouve cette séparation chez Apollinaire, qui l’accentue avec la métrique de ses vers. C’est le cas dans « nuits rhénanes » avec le vers « mon verre s’est brisé comme un éclat de rire ». La métrique de l’alexandrin est dans ce vers complètement éclatée. Cela crée une ambiguïté entre signifiant