La Lune Blanche De Paul Verlaine

Ressemblent à des flots dormants Que sillonnent de blanches voiles. Quand l’azur déchire ses voiles, Nous voyons les bleus firmaments, Les cieux resplendissants d’Étoiles Aux radieux frissonnements. Quel peintre mettra sur ses toiles, O Dieu! ces clairs fourmillements, Ces fournaises de diamants Qu’à mes yeux ravis tu dévoiles, Les cieux resplendissants d’Étoiles? Théodore de BANVILLE   (1823-1891) : La Lune Avec ses caprices, la Lune Est comme une frivole amante ; Elle sourit et se

réalité  - Se défaire de toute loi sociale, morale… en mimant la folie (« dérèglement de tous les sens ») - Voir l’inconnu et le retranscrire avec un nouveau langage, une nouvelle poésie. 2e LETTRE DU VOYANT, 1871 Contexte : Ecrite à Paul Demeny, 2 jours après la 1e. • Une réécriture de la 1e M idées, exprimées de la m manière : - Le ton est toujours présomptueux, subversif, arrogant (m outils) - « je est un autre » « le cuivre s’éveille clairon » → c’est notre pensée

braise Et qu'un coeur qui cherche fortune S'y brûle... Ô la bonne foutaise ! Ronde et fraîche comme la lune, Vive ta gorge aux bouts de fraise ! Ils me disent de toi, châtaine : Elle est fade, et rousse trop rose. J'encague cette turlutaine, Et de toi j'aime toute chose De la chevelure, fontaine D'ébène ou d'or (et dis, ô pose- Les sur mon coeur), aux pieds de reine. paul verlaine (http://users.telenet.be/gaston.d.haese/verlaine.html) Ce dernier poème montre bien de l'amour! L’auteur

voix montée, Que l’air est d’or et resplendit, Et puis le bleu du ciel touché Qu’il est ouvert le paradis. A un passant de Paul Marie Verlaine A un passant Mon cher enfant que j’ai vu dans ma vie errante, Mon cher enfant, que, mon Dieu, tu me recueillis, Moi-même pauvre ainsi que toi, purs comme lys, Mon cher enfant que j’ai vu dans ma vie errante ! Et beau comme notre âme

romantisme au Parnasse : rôle du poète et fonction de la poésie Fiche méthode 1 : Identifier le registre lyrique Corrigés des exercices 2. Du Parnasse au symbolisme Fiche méthode 1 : Éléments de versification 3. Une œuvre intégrale : Poèmes saturniens, Paul Verlaine Corrigés des exercices 4. Avant-gardes et surréalisme : révolutions poétiques Fiche méthode 3 : formes fixes et formes libres Corrigés des exercices Entraînement à l’écrit Séquence 6 – FR20 1 © Cned – Académie en ligne O bjectifs & parcours

sans que nul s'en effraie Et lui dresse un tombeau. Et cependant il est d'horribles agonies Qu'on ne saura jamais ; des douleurs infinies Que l'on n'aperçoit pas. Il est plus d'une croix au calvaire de l'âme Sans l'auréole d'or, et sans la blanche femme Échevelée au bas. Toute âme est un sépulcre où gisent mille choses ; Des cadavres hideux dans des figures roses Dorment ensevelis. On retrouve toujours les larmes sous le rire, Les morts sous les vivants, et l'homme est à vrai dire

Le chevalier Atys, qui gratte Sa guitare, à Chloris l’ingrate Lance une œillade scélérate. L’abbé confesse bas Eglé, Et ce vicomte déréglé Des champs donne à son cœur la clé. Cependant la lune se lève Et l’esquif en sa course brève File gaîment sur l’eau qui rêve. Paul Verlaine (1844-1896) du recueil fêtes galantes Sur le retour d’Hélène à paris L’Amour de mes pensées, comme de son pinceau, Vous peint à mon esprit, si je clos ma paupière Je vous vois en dormant,

ROMANCES SANS PAROLES par PAUL VERLAINE ARIETTES OUBLIÉES I Le vent dans la plaine Suspend son haleine. (Favart) C'est l'extase langoureuse, C'est la fatigue amoureuse, C'est tous les frissons des bois Parmi l'étreinte des brises, C'est, vers les ramures grises, Le chœur des petites voix. O le frêle et frais murmure ! Cela gazouille et susurre, Cela ressemble au cri doux Que l'herbe agitée expire... Tu dirais, sous l'eau qui vire, Le roulis sourd des cailloux. 1 Cette âme qui se lamente

Du Bellay Page 6 Jugement, Les Tragiques, Agrippa d’Aubigné Page 7 Mors, Les Contemplations, Hugo Page 8 La Mort des amants, Fleurs du mal, Baudelaire Page 9 Barbare, Les Illuminations, Rimbaud Page 10 Dernier espoir, Le Livre posthume, Verlaine Page 11 J’écris tout seul, Poèmes à Lou, Apollinaire Page 12 Liberté, Poésie et Vérité, Eluard Page 13 La Rose et le réséda, La Diane française, Aragon Page 14 К Чаадаеву (A Tchaadaïev), Pouchkine Page 15 Hope is the thing with feathers

Et je médite, obscur témoin, Pendant que, déployant ses voiles, L'ombre où se mêle une rumeur, Semble élargie jusqu'aux étoiles Le geste auguste du semeur. 37.  LE SOIR, AU CLAIR DE LUNE  (Albert Samain) Le ciel comme un lac d'or pâle s'évanouit, On dirait que la plaine, au loin déserte, pense Et dans l'air élargi de vide et de silence, S'épanche la grande âme de la nuit. Pendant que çà et là brillent d'humbles lumières