La Lune Théodore De Banville

mode de l'humour ou de la violence, avec un langage toujours insuffisant. II. La Poésie formaliste. Les Parnassiens ❖ Nouvelle conception de l’art née durant les années 1855-60. ❖ Les Chefs de file : Théophile Gautier, Théodore de Banville, José Maria de Hérédia et Leconte de Lisle. ❖ La Revue parue chez Alphonse Lemerre en trois éditions « Le Parnasse contemporain » (1866-1876 : I – 1866, II – 1871, III – 1876). ❖ Les représentants : Sully Prudhomme,

C'est par La poste que le 24 Mai 1870, le jeune Arthur Rimbaud, 16 ans, élève de Rhétorique, équivalent de la classe de 1ère au lycée de Charleville (Ardennes), adresse ce poème au parnassien Théodore de Banville afin de le publier dans le "Parnasse contemporain", passage obligé de tout jeune poète qui rêve dans la France littéraire de 1870, de publication et de gloire. Le titre initial du poème était Credo in unam, littéralement : "je crois en une seule", sous entendue déesse, forme détournée du

Te voilà, rire du Printemps ! Les thyrses de lilas fleurissent. Couchons-nous au bord des étangs, Que nos maux amers se guérissent ! Mille espoirs fabuleux nourrissent Nos coeurs gonflés et palpitants. Te voilà, rire du Printemps ! Théodore de Banville Les Roses Le Printemps rayonnant, qui fait rire le jour En montrant son beau front, vermeil comme l’aurore, Naît, tressaille, fleurit, chante, et dans l’air sonore Éveille les divins murmures de l’amour

nouveaux, et l'on se prépara sans retard à la confection du volume. '' L'éditeur du recueil était Alphonse Lemerre. Plusieurs poètes ont pris partie dans la création de cet œuvre: Leconte de Lisle (1818-1894), Théophile Gautier (1811-1872), Théodore de Banville (1823-1891), Charles Baudelaire (1821-1867), Paul Verlaine (1844-1896), Étienne Mallarmé (1842-1898), José- Maria de Heredia, Catulle Mendès, Sully Prudhomme, François Coppée, Charles Cros, Léon Dierx, Louis Ménard, Villiers de L'Isle-Adam

mémoires, quelques souvenirs auxquels nous pouvons se raccrocher. Comme dit George Sand « Le souvenir est le parfum de l'âme », c'est essentiel. Nous pouvons remarquer que le thème du souvenir est notamment évoqué dans le titre du poème de Théodore de Banville et celui de Victor Hugo avec l'emploi du verbe revoir dans le premier et l'emploi du passé dans le deuxième. Pour en revenir aux auteurs, il me semblait impossible de faire une anthologie sans relever un poème de Victor Hugo même si ce n'est

« Le lac » , Méditations poétiques .1820 Esther Granek , « Saisir l’instant » , Je cours après mon ombre , 1981 Louise Ackermann ,  « Le fantôme » , Contes et poésies , 1863 Victor Hugo, « Soleils couchants » , Les Feuilles d'Automne,1831 Théodore de Banville, « bien souvent je revois … » , Les cariatides , 1841 Charles Baudelaire , « L’ennemi » , les fleurs du mal ,1861 François Coppée , « Décembre » , Les mois . Arthur Rimbaud, « Le buffet » , Cahier de Douai , 1870

qu’à un vase de Benvenuto ou à une toile du Titien. Impressions de joie, pures sensations d’art : c’est ce que nous offrent aujourd’hui les Trophées, et c’est ce que nous ne trouvons dans aucune autre oeuvre moderne, sauf peut-être dans Théodore, de Banville. Il y a autant de différence entre les contradictions, les complexités de l’art présent, et cet art simple et parfait, qu’entre le ciel du Midi dont l’éclat uniforme et souverain incite au bonheur, et ne déverse dans sa trop intense beauté

Jacques Prévert: Le Soleil est amoureux La Reine de la Nuit Orphée : A la Lune (Hymnes, trad. J.Lacarrière, Imprimerie Nationale 1995) Plutarque : Du visage qui apparaît dans le rond de la lune (extrait, Oeuvres Morales, Belles Lettres) Jean-Antoine de Baïf : Le Premier des Météores (extrait, 1567) De Norry : La Lune (extrait des Quatre premiers livres de l'univers, 1582) Jean de La Fontaine : Un animal dans la lune (Fables, Livre septième, fable XVIII, 1668-1694) Josef Boscovich : Les Éclipses

Les Étoiles Théodore de BANVILLE Recueil : "Rondels" Les cieux resplendissants d’Étoiles Aux radieux frissonnements, Ressemblent à des flots dormants Que sillonnent de blanches voiles. Quand l’azur déchire ses voiles, Nous voyons les bleus firmaments, Les cieux resplendissants d’Étoiles Aux radieux frissonnements. Quel peintre mettra sur ses toiles, O Dieu! ces clairs fourmillements, Ces fournaises de diamants Qu’à mes yeux ravis tu dévoiles, Les cieux resplendissants d’Étoiles

romantisme prend son inspiration ailleurs que dans le désordre de ses sentiments, les références viennent plutôt de l’architecture, de l’Antiquité et de scènes fameuses de l’histoire. Cette école est celle des poètes comme Théophile Gautier, Théodore de Banville et José-Maria de Heredia avec Trophées. Puis ce fut le symbolisme connu pour l’attention particulière des poètes à la musicalité du vers, à la valeur signifiante de la musique dans l’écriture poétique. Les poètes symbolistes aiment utiliser