La Marginalisation De L Afrique Dans La Mondialisation

droit d’intervention à fins humanitaires » ait été si difficile et se soit trouvé dénaturé, par le postulat préalable que les interventions sont exclusivement à caractère militaire, « oubliant que, particulièrement aujourd’hui, aux temps de la mondialisation, il existe de nombreuses manières de franchir les frontières nationales et les souverainetés des Etats sans faire appel aux armes » (Bonino, 26). Que doit-on dès lors précisément comprendre par « intervention Ernesto Garzón Valdés distingue

décision seraient la norme. Cette perte de centralité de l’Etat qui affecte particulièrement certains pays s’accompagnerait de la montée en puissance d’autres instances, notamment des grandes compagnies industrialo-financières (thématique de la mondialisation et de la globalisation), des instances supra-nationales (par exemple l’Union européenne) ainsi que des collectivités territoriales parmi lesquelles, les grandes villes. Jadis, territoires d’application des politiques sectorielles imaginées par

l'hôtelier local) comme un intermédiaire fragile ; d'une part, il jouit d'une marge de manoeuvre limitée dans la chaîne de commercialisation des produits et, d'autre part, il risque, avec l'utilisation des TIC3 pour la commercialisation directe, une marginalisation au profit des hôteliers (Hillali, 2003). Cette situation de domination par les tour-opérateurs crée un déséquilibre vis-à-vis des destinations en termes de marché, de demande (pays industrialisés) et d'offre (destinations du Sud), de centralités

internationales. CHALIANT, Atlas du nouvel ordre mondial. Pourquoi étudier les relations internationales ? Cadre national dépassé et dimension internationale nécessaire. Les relations internationales pèsent sur le monde et le conditionne. La mondialisation est une réalité. * Internationalisation politique : Les Etats sont de plus en plus dominés par des règles communautaires (Traité de Maastricht, Traité d’Amsterdam 1992, Traité de Lisbonne 2009…). * Internationalisation économique : L’interférence

pointe privilégiée (aérospatiale, Intel…). Domination des grands flux d’informations planétaires. Microsoft en tête des services d’information, 90 % du marché des systèmes d’exploitation des micro-ordinateurs et du marché des logiciels. Or la mondialisation est régie par les réseaux de communication et d’information : les contrôler, c’est être aux commandes de l’éco mondiale. De +, l’avancée technologique culmine au sein du complexe militaro-indus, l’Etat est le 1er client, + 48 M de dollars pour

Mondialisation et développement Mondialisation et développement Un regard de l'Amérique latine et des Caraïbes José Antonio Ocampo Juan Martin Éditeurs Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes Institut des hautes études de l’Amérique latine Santiago du Chili, avril 2005 Libros de la CEPAL 81 La version originale en anglais de ce livre a été publiée en 2003. Les personnes qui ont participé à cette publication, ainsi que les fonctions qu'elles occupent

Management Strasbourg Année universitaire 2011-2012 Dr Djibril SECK Chercheur en sciences sociales Spécialiste de l’articulation de la finance islamique et des sciences sociales Directeur du GREFIA (Groupe de Recherche sur la Finance Islamique en Afrique) INTRODUCTION La finance islamique est certes un ensemble de techniques bancaires différentes de celles de la finance dite conventionnelle, mais elle se fonde sur des principes qui président à son fonctionnement, une éthique islamique qui va souvent

CHAP 7 – LES ENJEUX DE L’OUVERTURE INTERNATIONALE Introduction : 1. La mondialisation peut être définie comme l’extension du capitalisme et de l’économie de marché à l’échelle mondiale. Le phénomène de mondialisation comporte deux dimensions :  La mondialisation désigne d’abord un processus de développement des échanges et de montée des interdépendances. La mondialisation de l’économie se traduit par la croissance des flux commerciaux, des flux d’investissement et des flux financiers. Les firmes

crises du capitalisme mondialisé (2000-2010) Après l’ouverture des économies naguères planifiées des pays communistes, le développement des relations économiques et financières internationales aboutit à la fin du XXème siècle à une véritable « mondialisation » dans laquelle s’imbriquent tous les continents de la planète par l’intensité de leurs échanges réciproques et l’interconnexion de leurs économies. Les grandes firmes transnationales tendent à devenir « globales » en organisant leurs fonctions

profondes (fiches 80 et 81), pourra-t-on jamais « transférer le succès asiatique » (fiche 83) ? Dans le dernier chapitre, quelques « histoires de développement » répondent en partie à cette question. Si le mal développement est encore monnaie courante en Afrique (fiche 85 sur Madagascar, ou 86 sur l'Algérie), de nombreux exemples, issus surtout du Maghreb (et notamment de la Tunisie) prouvent qu'il existe des dynamiques locales très fortes, capables de réaliser une transition d'un secteur artisanal informel