La Marmite Plaute

du Palais-Royal le 9 septembre 1668, et publié à Paris chez Jean Ribou en 1669. Les sources de l’Avare étaient trop «classiques» ou apparentes pour que la pièce pût espérer un succès de scandale. Molière s’inspire largement de l’Aulularia [la Marmite] de Plaute, dont il avait déjà imité l’Amphitruo quelques mois auparavant. Au dramaturge latin, il demande le personnage du ladre (Euclion) qui cache un trésor puis se le fait voler par un esclave, celui de l’amoureux accusé du forfait mais croyant qu’on

représentation du « Malade Imaginaire ». Il appartient à la génération d’écrivains et d’artistes contemporains du règne de Louis XIV, qu’on a désigné « après coup » comme classiciste. Molière s’inspirera des œuvres antiques (comme par exemple « La Marmite » de Plaute), et respectera dans ses « grandes comédies » la règle de la vraisemblance, la règle des bienséances, et la règle des trois unités. Une autre source d’inspiration pour Molière sont les farces médiévales. Cette tradition populaire du théâtre

Cette façon de faire est tout à fait bien vue et recommandée, les écrivains n'ont pas l'impression de "copier" ou de "plagier" leurs glorieux aînés ; ils leur rendent plutôt hommage. On retrouve ainsi des passages entiers traduits de Plaute (Aulularia = la petite marmite) dans L'Avare de Molière ; ou de la tragédie Hippolyte d'Euripide dans le Phèdre de Racine ; La Fontaine s'inspire des courts récits en prose d'Esope pour composer ses Fables... Non seulement les "classiques" ne se cachent pas d'imiter

(Jean-Baptiste Poquelin, 1622-1673). Composée de cinq actes en prose, elle est représentée pour la première fois au Théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668 et publiée à Paris en 1669 chez Jean Ribou. Molière s’est beaucoup inspiré de Plaute et de sa pièce La Marmite (l’Aulularia). Malgré l’immense notoriété de cette pièce, il est important de rappeler que son succès n’a eu lieu qu’à titre posthume. I- RESUME DE LA PIECE Acte I (Scène 1) Valère est un gentilhomme napolitain. Il travaille

par exemple les pièces de Plaute et de Térence, adaptées de la comédie nouvelle grecque. Ces pièces mettent généralement en scène une intrigue domestique, à laquelle s’ajoutent parfois (chez Térence), des intentions morales. Elles se composent pour l’essentiel de dialogues, dont un à deux tiers sont chantés. Les grands noms de la comédie romaine Lecture n°3 : Plaute, La marmite (vers-200 av.J.C) Le vieil avare Euclion a trouvé chez lui, sous terre, une marmite remplie d'or. Il l'enfouit

tunis) et Rome avec lutte de la possession de la sicile (rome gagne) et tentative carthaginoise (anibal) et rome détruit Carthages, puis en 3 ans mettent fin à la civilisation de Carthage. En 240, Andronicus Livius En 206 emphitirion En 194 la marmite En 191 le soldat pharaon (idée d'arlequin) En 185-159, Térence Eschyle (525-456 av JC) Le choeur est essentiel dans ses œuvres. Les perses (472 av JC) L'Orestie (458 av JC) Les Choéphores Sophocle (né à Colone en 496 av JC – 406 av JC) Il

l´époque où elles étaient écrites, dans l´époque de l´auteur qui voulait, entre autres, faire remarquer des problèmes actuelles de la société. Mais cela n´empêche pas au public contemporaine de leur comprendre aussi. Souvenons-nous des comédie La Marmite de Plaute et L´Avare de Molière. Il s´agit presque de la même histoire - qui était présentée avec succès dans l´Antiquité autant que dans le classicisme. Même aujourd´hui, on rit à ces comédies de même - pour des raison mentionnés dans la premiére partie

dérobée. Il prévient Cléante et s’enfuit avec lui. Scène 7. Harpagon. Harpagon hurle en revenant du jardin où il a découvert le vol. Il se montre dans un monologue démarqué de la scène 10 de l’acte IV de L’Aululaire ou Comédie de la marmite de l’auteur comique latin Plaute (~254-~184 av. J.-C.) désespéré, s’égarant au point de se prendre pour le voleur, déclarant son amour pour son argent (« mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! on m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu

des personnages, les situations grotesques, etc. La farce est un genre hérité de l'Antiquité (Plaute, par exemple) et le Moyen Age n'hésite pas à en reprendre les ficelles. Il s'agit d'un pur divertissement, parfois un peu facile et grossier.Un second argument peut s'appuyer sur les comédies de Molière, à la fois inspirées des farces antiques (on lui a reproché de « plagier » des scènes entières de la Marmite, par exemple) et de la commedia dell arte, venue d'Italie. Molière exploite les mêmes intrigues

PRÉSENTATION DE LA PIÈCE L’Avare, représentée pour la première fois le 9 septembre 1668 pour la paix d’Aix-la-Chapelle, figure parmi les pièces les plus renommées de l’époque contemporaine. Molière s’est inspiré de l’Aulularia (la Marmite) de Plaute. Il emprunte les traits de caractère du personnage Euclion pour en bâtir le sien. Harpagon se méfie de la Flèche, son valet tout comme Euclion se méfie de sa servante Staphyla. La pièce s’est aussi esquissée à partir du théâtre italien, la