La Marmite Plaute

(Jean-Baptiste Poquelin, 1622-1673). Composée de cinq actes en prose, elle est représentée pour la première fois au Théâtre du Palais-Royal le 9 septembre 1668 et publiée à Paris en 1669 chez Jean Ribou. Molière s'est beaucoup inspiré de Plaute et de sa pièce La Marmite (l'Aulularia). Malgré l'immense notoriété de cette pièce, il est important de rappeler que son succès n'a eu lieu qu'à titre posthume Personnages : -Harpagon, père de Cléante et d’Elise, et amoureux de Mariane -Mariane, amante

Molière est un dramaturge français du XVIIème siècle appartenant au classicisme. Il faisait parti de la troupe officielle du Roi Louis XIV pour qui il écrit de nombreuses pièces dont L’Avare, une comédie en prose inspiré d’une pièce de Plaute intitulée La Marmite. Dans cette pièce Molière dénonce l’avarice de son époque et l’autorité des pères à travers son personnage comique qu’est Harpagon. Problématique : En quoi l’œuvre de Molière l’Avare est-elle une pièce comique ? I- Présentation

il fut balayé par le triomphe du Tartuffe enfin autorisé au début de 1669. Les sources de l’Avare étaient trop «classiques» ou apparentes pour que la pièce pût espérer un succès de scandale. Molière s’inspire largement de l’Aulularia [la Marmite] de Plaute, dont il avait déjà imité l’Amphitruo quelques mois auparavant. Au dramaturge latin, il demande le personnage du ladre (Euclion) qui cache un trésor puis se le fait voler par un esclave, celui de l’amoureux accusé du forfait mais croyant qu’on

devoir, évoquer les ressources du comique en nommant les diverses catégories : de geste, de mots, de situation, de mœurs, de caractère. - montrer votre connaissance du théâtre, comique en particulier : pour l'Antiquité, un auteur latin : Plaute La Marmite, qui a inspiré Molière pour L'Avare. pour le Moyen-Âge : les farces et soties (ou sotties) Farce de Maître Pathelin, Farce du Cuvier pour le Classicisme (XVIIème siècle): Molière pour le XVIIIème siècle : Marivaux Le Jeu de l'Amour et du Hasard

monologue. Il accorde une place importante à l’argumentum qui vise à introduire le contenu de la pièce . Aristophane*, considère que son rôle principal est alors la captatio benevolentiae qui vise à attirer la sympathie du public. Chez Plaute* et Terence*, « Prologus » est aussi le nom du personnage chargé de réciter un prologue monologué. Il s’érige alors en véritable porte-parole de l’auteur. Au XVIIe siècle, le prologue connaît un nouvel essor en France. Dans les comédies-

exploita le vieux fonds satirique de l’avare endiablé, donnant dans la farce, la bouffonnerie, en usant des procédés millénaires que sont les grimaces et les coups de bâton. Il s’inspira d’abord de “L'aululaire” de Plaute [vers -190]) où le vieux paysan Euclion a perdu l’«aulula», la marmite, remplie d’or qu’il avait trouvée dans sa demeure ; le monologue de l'avare volé est très près de l'original latin. On y trouve le nom  «Harpagones» et le verbe «harpagare». En 1579, le sujet fut repris par Pierre

grotesque et en fait une des valeurs essentielles du drame romantique. Chez Molière, le trait farcesque est souvent tiré à l'extrême. Dans l'Avare, Harpagon, comme son ancêtre Euclion de La Marmite de Plaute se fait railler par tous, y compris par son valet. Leur dispute de la scène 3 de l'acte I, reprise de Plaute, tend vers l'absurde, dans un dialogue haché ne laissant par endroit place à aucune phrase achevée. Nous avons ici la coexistence d'un comique violent et une certaine dislocation du discours

utilisent des évènements de la vie de tous les jours et détournent certains aspects de manière grotesque pour faire rire le lecteur ou le spectateur. La comédie de l'antiquité a influencé la plupart des dramaturges de la renaissance, comme La marmite de Plaute dont Molière s'inspirera quelques siècles plus tard pour écrire L'Avare. Ces deux pièces mettent en scène une image récurrente de la comédie : Le père avare qui ne pense qu'à son argent, le valet malin et rusé qui se joue de celui-ci et les deux

argent. Et l’amour entre Valère et Elise, Cléante et Mariane est bien représenté dans le livre. Les sources de l’Avare Molière « prenait son bien où il le trouvait ». Pour l’Avare, il a utilisé directement une source latine, une pièce de Plaute, Aulularia (la marmite), qui date d’environ deux cents ans avant Jésus-Christ. 

le comique de la scène, pour comprendre comment Molière applique « le Castigat ridendo mores » Objectifs – Étudier les caractéristiques d’un monologue – Étudier l’expression théâtrale de la passion Repères Molière avait trouvé dans La Marmite de Plaute l’idée du monologue de l’avare volé. Ce monologue se retrouve dans la comédie Les Esprits de Larivey (1579). On appréciera comment Molière transforme ce qu’il emprunte. L’avare Séverin vient de retrouver sa bourse pleine de cailloux : «