La Marocanisation 1973

R. McKinnon (1973) et E. Shaw (1973) furent les premiers économistes à critiquer cette politique. Ils ont suggéré la levée des restrictions qui pèsent sur le système financier, l’abandon définitif des mesures protectionnistes des systèmes financiers, et de laisser les mécanismes du marché agir librement afin d’assurer la meilleure allocation possible des ressources financières. Beaucoup de pays dits émergents se sont inspirés des travaux de R. 7 McKinnon (1973) et E. Shaw (1973) pour mener des

a développé ses activités, à partir de 1940, via sa filiale marocaine la BNCIA (Banque Nationale pour le Commerce et l’Industrie en Afrique). La BMCI (Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie) a vu le jour en 1964, lors du processus de Marocanisation. On va traiter dans ce paragraphe les principales étapes du développement de la BMCI depuis 1994 jusqu’au 2005. Etape 1 :1994 – 1997 La BMCI s’est engagée entre, 1994 et 1997, dans un processus de restructuration qui a donné naissance à une

qui met en œuvre de nouvelles combinaisons pour apporter un changement. Une autre approche de l'entrepreneuriat est celle qui place le concept d'opportunité au cœur du problème. Se basant sur la pensée autrichienne moderne (avec notamment Kirzner (1973)) les auteurs Shane et Venkataraman(2000) vont suivre avec un approfondissement de l'approche entrepreneuriale comme la détection et l'exploitation d'une opportunité; l'entrepreneuriat est ici, " un processus par lequel des opportunités à créer des

les principaux opérateurs du secteur. II- Présentation d’AL WATANIYA La compagnie d’assurance nationale est née en 1921, pour exercer ses activités au Maroc sous forme de délégation. Mais avec la vague de la marocanisation, la Nationale a changé de nom pour devenir depuis le 03/09/1973 « AL WATANIYA ». Depuis cette date, elle existe sous forme de S.A dont le capital est détenu par la multinationale GAN (groupement d’assurances nationales), lui-même propriété de l’Etat français jusqu’en 1997, qui

réactions respectives de M. Benchaâboun et N. Hajji. Dans sa note, Mohamed Tozy nous livre à partir de l’évaluation du comportement de deux régulateurs, une appréciation critique de certains des biais qu’engendre la transposition, ou plutôt la «marocanisation» des expériences étrangères en matière de régulation. L’auteur avance une hypothèse forte sur la signification et la portée du cadre légal qui régi les rapports entre les acteurs : Nous serions en présence d’une «réinterprétation autochtone

la Banque Nationale pour le Développement Economique et de la Réforme du Crédit Populaire et du Crédit Immobilier et Hôtelier etc… qui sont menus à compléter le système bancaire classiques existant. L’année 1974 a été marquée par la marocanisation des banques. Aux années 80, l’activité du système bancaire a connu de la diversification, la modernisation, la restructuration et l’ouverture sur l’étranger ainsi qu’une propre législation applicable aux établissements de crédit. En

L’analyse juridique classique masque souvent les liens financiers existant entre entreprises. On constate cependant que de plus en plus d’entreprises appartiennent à un groupe .L’indépendance en 1956 et surtout la loi sur la marocanisation promulguée en 1973 on poussée à la généralisation des groupes et à la naissance des groupes marocaine public et privés en tant que forme dominante dans l’économie marocaine. La structure du groupe se matérialise souvent sous forme d’organigramme,

de nouvelles combinaisons pour apporter un changement. Une autre approche de l’entrepreneuriat est celle qui place le concept d’opportunité au cœur du problème. S’inscrivant dans la pensée de l’école moderne autrichienne (avec notamment Kirzner, 1973), les auteurs Shane et Venkataraman (2000) sont sans doute ceux qui ont le plus approfondi l’approche de l’entrepreneuriat comme détection et exploitation d’une opportunité : l’entrepreneuriat est ici un « processus par lequel des opportunités à

au Maroc est en gage de la pérennité et de la santé de son système financier. En second lieu, ce mouvement est différente de celui vécu dans les années 70, caractérisé par l’émergence du système financier du pays et de son protection . la marocanisation n’a pas donné , malheureusement des résultats , faute de vision stratégique . La problématique Ce travail de recherche visé à répondre à trois questions principales se sont ces questions qui formuleront les axes de notre problématique

Dépenses publiques d'investissement en % du PIB 30% 20% 10% 0% 1970 1973 1976 1979 1982 1985 1988 1991 1994 1997 2000 2003 Source : Annuaires statistiques de la Direction de la Statistique et rapports de Bank Al-Maghrib La décomposition entre les secteurs des infrastructures, de l’éducation et de la santé conduit aux profils suivants : Dépenses publiques d'investissement par secteur / PIB 5% 4% 4% 3% 3% 2% 2% 1% 1% 0% 1970 1973 1976 1979 1982 1985 1988 1991 1994 1997 2000 2003 Infrastructure