La Mimesis Selon Platon

d’intéresser le public populaire, d’où une récupération par la littérature classique des procédés populaires : péripéties, utilisation du romanesque, vision manichéenne du monde qui met aussi en scène le peuple. Le roman du 19e est soucieux de la mimésis. Il raconte l’histoire de la société de 1800 à 1914.[1] Parallèlement aux cercles littéraires, une littérature plus populaire circule en ville dans des cabinets de lecture (lieu très important du roman populaire). Dans les campagnes, les livres

d’infantilisation morale : on agit selon les interdits intériorisés des parents, de la société, et on est tel un petit enfant commandé non pas par sa conscience morale, mais par la peur de l’autorité inconsciente. Le moi est au milieu de ces 2 instances. Tantôt il reçoit les effets du ça, tantôt il reçoit les effets du sur-moi. 2/ La théorie de la libido et de la sublimation des plaisirs La libido, c’est tout d’abord l’énergie sexuelle de l’individu, ou sa pulsion érotique. Selon Freud, elle est ce qui

précise les circonstances de son travail, analyse son oeuvre, prévient d'éventuelles objections. Axe discursif : Grand courant qui semble traverser une oeuvre et la rattacher à d'autres du même type ou du même temps, et qui peut être décelé et analysé selon diverses approches critiques (esthétique, psychologique, sociologique, etc.). Baroque : Se dit d'un style caractérisé par la liberté des formes et la profusion des ornements. Bienséance : Conformité aux conventions littéraires, artistiques et morales

fait que le comble de lillusion. Le roman, par consquent, fonctionnerait en trompe-lil. Ainsi, selon Thibaudet le romancier authentique cre ses personnages avec les directions infinies de sa vie possible, le romancier factice les cre avec la ligne unique de sa vie relle. Le vrai roman est comme une autobiographie du possible. Le gnie du roman fait vivre le possible, il ne fait pas revivre le rel. Selon toute vraisemblance, lessence mme du roman est exacerbe par cette tension entre les sductions du

surfaces réfléchissantes, à savoir qu'elles nous montrent ce que nous ne pourrions pas percevoir autrement — nos propres visage et forme — et ainsi l'art, dans la mesure où il ressemble à un miroir, nous révèle à nous-mêmes, et a donc, après tout, même selon les critères socratiques, une certaine utilité cognitive. En tant que philosophe, pourtant, je trouve l'argumentation de Socrate déficiente, pour des raisons peutêtre moins profondes que celles qui viennent d'être alléguées. Si l'image-enmiroir de

lumières discipline la salle (d’après les recherches de Wagner). Rupture anti-aristotélicienne: On fait entrer le spectateur dans une logique esthétique. Ce n’est pas l’imitation de la vie mais l’imitation d’un schéma. Brecht souligne que cette mimesis est fausse, culinaire. Dans la vie il n’y a pas de fermeture des conflits. Il reproche à Aristote et Hegel d’avoir créer une armature au théâtre. C’est donc le début d’une nouvelle globalité: le théâtre doit représenter une histoire collective.

travers l’analyse de Kant qui situe l’individu dans une certaine pratique du monde, à savoir non pas dans une patrie mais bel et bien dans la terre, comprise dans toute sa globalité. Le citoyen est ainsi chez lui où qu’il se trouve : « cosmopoliter, selon l’expression de Louis- Sébastien Mercier, c’est parcourir l’univers ». Etre citoyen du monde revient à reconnaître l’autre comme soi-même, indépendamment de sa nationalité, de ses confessions ou de son origine. Sur ce point, le langage joue un rôle

L’HERITAGE DE LA PENSEE GRECQUE ET LATINEI – Eléments de définition : qu’est-ce que l’Antiquité ? A) Une période historique · Repère temporel et géographique · Grande période rassemblée sous ce nom · Apparition de l’écriture en - 3 000 av. JC à la chute de l’Empire romain en 476 ap. JC · 2 zones géographiques : Grèce et Rome · L’Antiquité se « résume » à ces 2 zones fondamentales comme si le reste n’existait pas = vision occidentale limitée à la culture grecque et latine · L’héritage antique n’est

nouveaux se font attendre, ce qui n’a pas empêché la rhétorique de se renouveler depuis qu’elle a vu le jour dans le monde gréco-romain. Elle a laissé derrière elle de nombreux concepts souvent contradictoires ce qui fit le régal de ses détracteurs dont Platon pour qui la rhétorique est une manipulation des esprits. Pourtant dans bien des domaines (critique littéraire, psychanalyse, droit, science politique,…) la rhétorique s’est révélée être un puissant outil d’analyse et de compréhension de soi et des

véritable ? Si tel est le cas, en quel sens parle-t-on encore d’expérience esthétique ? Car que peut bien être une expérience sans souvenir, et s’agit-il même encore d’une expérience ? Ou bien alors, peut-être faut-il envisager sérieusement l’hypothèse selon laquelle l’expérience de l’art serait une quasi-expérience relevant d’une feinte intentionnelle sans poids effectif sur la vie du sujet. Car si, comme le remarque ce personnage narrateur, la lecture n’a pas laissé de souvenir, cela signifie qu’elle