La Mode Vestimentaire Bourgeoise

réglementaires de cette activité. La notion de parrainage pour l’admission d’un nouveau membre au sein d’un club semble s’inspirer des pratiques maçonniques. De même que la tenue correcte exigée pour l’accès au parcours proviendrait de la rigueur vestimentaire des francs-maçons qui lors de dîners officiels se devaient de porter un uniforme (veste rouge, chaussures vernies et knickers noirs). L’origine maçonnique des organisateurs de la pratique semble être un élément déterminant dans la compréhension

ambigu, leur scrupule trop tatillon, leur manque d'expérience, leur respect un peu borné de ce qu'ils croyaient être les normes du vrai bon goût, leur valurent quelques fausses notes, quelques humiliations. Il put sembler un moment que le modèle vestimentaire sur lequel s'alignaient Jérôme et ses amis était, non pas le gentleman anglais, mais la très continentale caricature qu'en offre un émigré de fraîche date aux appointements modestes. Et le jour où Jérôme acheta ses premières chaussures britanniques

« L’Extrême contemporain », 1996, 128 p., 16.80 €. — Michael Edwards, Samuel Beckett, ou Le don des langues. [Paris], Éditions Espaces 34, « Espace international », 1998, 48 p., 4.57 €. — Matthijs Engelbert, Défis du récit scénique. Formes et enjeux du mode narratif dans le théâtre de Beckett et de Duras. [Genève], Éditions Droz, « Histoire des idées et critique littéraire », 2001, 416 p., 35.12 €. — Brian T. Fitch, Dimensions, structures et textualité dans la trilogie romanesque de Beckett. [Paris]

différentes nations du Levant. Des artistes, tels que Jean-Baptiste Vanmour (1671-1731) et Jean-Etienne Liotard (1702-1789), reproduisent dans leurs nombreux dessins et peintures des scènes particulières de la vie en Orient, contenant des détails vestimentaires et architecturaux considérables. Ces illustrations, qui s’efforcent de proposer une image authentique de l’Oriental(e), demeurent pourtant des compositions disparates de sujets européens dans des costumes et des lieux orientaux5. Parmi les récits

européens et l’humiliation de l’Espagne. Le peuple espagnol, comparé à un lion, est aussi personnifié lorsque Ruy Blas lui prête le sentiment de tristesse (v. 1138). Enfin, « l’Espagne se meurt » (v. 1144), comme un homme. Cette agonie, traitée sur le mode pathétique, doit émouvoir l’auditoire. c. Ruy Blas multiplie les apostrophes dans ce texte. Identifiez ses divers interlocuteurs. Étudiez particulièrement l’invocation à Charles Quint et expliquez pourquoi on peut la qualifier d’épique. Ruy Blas parle

n'avait pas voulu les choquer, mais il savait que le documentaire provoquerait cette réaction. La plupart d'entre eux avaient grandi dans la petite ville de banlieue qui s'étendait paresseusement autour du lycée Gordon. Ils étaient issus de familles bourgeoises stables et, malgré l'omniprésence de la violence dans les médias, ils étaient restés étonnamment naïfs et protégés. Même à cet instant, certains faisaient les imbéciles. Le film, dans toute sa misère et son horreur, ne devait leur sembler qu'un

laissaient songeuse. Malgré ses faux airs de petite fille modèle, Charlotte n’était pas une oie blanche. Un sang ardent coulait dans ses veines. Mais elle était timide. Ou plutôt, c’était Bruno qui l’intimidait avec ses manières de fils de famille bourgeoise que la moindre grossièreté faisait rougir. Elle s’imaginait qu’il allait tomber des nues si elle lui parlait de godemichés, d’exhibition, de mots crus, de baises impromptues… de toutes ces choses qui l’émoustillaient. Sa tendre et jolie Charlotte

sont extérieurs, s’imposent à nous, et sont des manières de faire, de penser qui se présentent à nous sous la forme d’une contrainte sociale due au prestige dont sont investies certaines représentations. Une institution sociale est une croyance ou un mode de vie institué par la collectivité (l’Etat, la famille) Autrement dit : « La société n’est pas une simple somme d’individus, mais le système formé par leur association représente une réalité qui a ses caractéristiques propres » (Les règles de

n'avait pas voulu les choquer, mais il savait que le documentaire provoquerait cette réaction. La plupart d'entre eux avaient grandi dans la petite ville de banlieue qui s'étendait paresseusement autour du lycée Gordon. Ils étaient issus de familles bourgeoises stables et, malgré l'omniprésence de la violence dans les médias, ils étaient restés étonnamment naïfs et protégés. Même à cet instant, certains faisaient les imbéciles. Le film, dans toute sa misère et son horreur, ne devait leur sembler qu'un

n'avait pas voulu les choquer, mais il savait que le documentaire provoquerait cette réaction. La plupart d'entre eux avaient grandi dans la petite ville de banlieue qui s'étendait paresseusement autour du lycée Gordon. Ils étaient issus de familles bourgeoises stables et, malgré l'omniprésence de la violence dans les médias, ils étaient restés étonnamment naïfs et protégés. Même à cet instant, certains faisaient les imbéciles. Le film, dans toute sa misère et son horreur, ne devait leur sembler qu'un