La Modernité Paul Valery

conseil que Baudelaire a suivi avant de fixer, dans des vers d’une grande simplicité mais au rythme incantatoire, le refrain de son « Invitation au voyage » : « Là tout n’est qu’ordre et beauté Luxe, calme et volupté ». C’est dans les contraintes que Valéry trouve la source de la beauté classique : « Des règles strictes […] ayant été promulguées, il arriva […] ce qui nous émerveille encore, que, par l’opération d’une demi-douzaine d’hommes du premier ordre, et par la grâce de quelques salons, naquirent

L’influence du poète se fait d’ailleurs grandement sentir dans les premiers poèmes que Breton publie dans la revue du néo-symboliste Royère, La Phalange : « Rieuse », « Saxe fin » et « Hommage ». Grâce à ce dernier, il fait aussi la rencontre de Paul Valéry, qui sera ensuite pour lui un lecteur et un critique assidu. De sa rencontre avec Vaché dont nous parlons dans le paragraphe suivant, Breton retiendra le concept d’« umour », proche de l’« humour de l’absurde » d’un Ionesco et d’un Beckett ; c’était

BAUDELAIRE Avec lui on assiste à une révolution de la même grandeur que celle de Flaubert. On voit une nouvelle étape qui perdure encore de nos jours. Il commence la modernité littéraire. La poésie va changer considérablement. Lorsqu´il commence, vers les années 40, l romantisme commençait à disparaître. Il établit dans une nouvelle voie, des rapports entre le langage, la forme, l´esthétique et l´inspiration qu´on trouve dans deux de ses livres. Les petits poèmes en prose : avec cette

« Il faut être absolument moderne », déclare Rimbaud. Un demi-siècle plus tôt, Charles Baudelaire, qu'on peut considérer comme leur précurseur, réfléchissait déjà sur cet art poétique nouveau, dont il aura été l'un des premiers théoriciens: « La modernité c'est le transitoire, le fugitif, le contingent (...) ». D'une part, le laid peut être beau et tout devient passible de poésie. D'autre part, le poète n'est plus rivé à un savoir-faire immuable; il est tout à la fois producteur et produit du monde

décisif dans la quête poétique de l'idéal confrontée à un réalisme cru et répugnant, et se veut critique acerbe du carcan des traditions poétiques. Dans cette nouvelle voie de la modernité qui tente d'allier l'éternel de la création poétique et le fugitif du réel, s’engouffrent des poètes à l'esprit avant-gardiste comme Paul Verlaine et surtout Arthur Rimbaud, disciple de « l'ivresse des sens ». La poésie devient exploration du réel, et le poète virtuose du langage. Les surréalistes cherchent à révéler

certains textes faussement prosaïques de Ponge[1], peut être tirée vers le poétique grâce à une exploitation du rythme conçu au sens large du terme, c’est-à-dire au-delà de toute restriction à l’univers musical. Ce que je nomme rythme, l’écrivain Jean-Paul Goux l’appelle allure. Belle dénomination qui invite à se représenter le maintien, le port élégant d’une personne, le déplacement gracieux du cheval ; quoi qu’il en soit, rythme ou allure impliquent la présence d’une vie dans l’écrit. C’est ce qui

Rochefoucauld insiste sur ce caractère inconnu de l'homme. 2. L’homme (re)prend tout son sens… Une modernité naît, celle de placer la question de l’homme au centre, comme l’a fait Paul Valéry dans son ouvrage Mélange, « Avis au lecteur », 1941 : « Le “Moi” n’est peut-être qu’une notation commode, aussi vide que le verbe être. » Dans cette citation, il y a un effet d’écho car, si le langage de Paul Valéry nous paraît si moderne, c’est parce qu’il y a une rupture avec l’anthropologie traditionnelle qui

Introduction générale. RÉSUMÉ. Cerner les objectifs du cours et mettre à plat les principales Interrogations qui guident les réflexions sur les industries culturelles. . MOTS-CLÉS : La notion de culture, conceptions idéales de la culture, modernité. Introduction : La culture à un sens d’anthropologique, la culture renvoie au comportement, à un monde d’acquisition (cela s’apprend), de comportement. La culture est le produit de la socialisation. L’être humain symbolise le monde sa propre

phénoménologistes allemands et de Heidegger (1889) ; enfin l’absurde du Tchèque Franz Kafka, le monologue intérieur de l’Irlandais James Joyce marquent profondément la pensée, le théâtre et le roman français. L’art absrait doit beaucoup à Kandinsky, au Suisse Paul Klee, aux « mobiles » de l’Américain Calder ; en musique, les influences les plus frappantes sont celles d’Igor Stravinsky et de compositeurs germaniques comme Schoenberg, Alban Berg ou Hindemith. Un fait notable est aussi le goût des Occidentaux

fera par la suite Descartes. Un temps qui a donné à Descartes l’intuition du principe premier, que l’on connaît sous le nom cogito. Le Cartésianisme, une doctrine en phase avec la renaissance, qui l’on peut dire, a fait basculer le monde dans la modernité de la pensée, en sonnant le glas d’une période d’anticonformistes, donnant sur les scientifiques modernes comme Newton. II – Le cœur de la pensée Cartésienne Le cartésianisme est sans nul doute un modèle de pensée polymorphe comme