La Monstruosité En Litterature

LA Phèdre: Au XVIIe siècle, le classiscisme domine la littérature. L'une des icônes de ce mouvement littéraire visant à éduquer la population est Jean Racine. Il se fait connaître notamment grâce à Phèdre, une nouvelle adaptation de la célèbre pièce de théâtre du dramaturge Euripide. L'extrait que nous étudierons est le dénouement ultime de l’œuvre, caractérisé par la mort de l'héroïne, Phèdre. En quoi cette scène (de dénoument) est elle spectaculaire ? Dans un premier temps, nous étudierons

qui brise la mer gelée en nous »[2]. Pour lui, une œuvre littéraire doit réveiller la conscience sociale, politique ou historique du lecteur. La littérature est un acte de violence contre cette torpeur dans laquelle nous nous résignons trop souvent. Lire devient alors pour lui, quelque part, un acte de résistance[3]. Mais cette vision de la littérature n’est-elle pas un peu réductrice ? C’est ce que nous allons essayer de voir en nous intéressant tout d’abord à la thèse de Kafka selon laquelle une

Elle ne se réfugie pas dans le mensonge héroïque, ni dans le miroir des apparences : elle tué le mari de Florence et poussé celle-ci au suicide. Inès se connaît, et elle s’accepte telle qu’elle est, comme si elle prenait plaisir à souligner sa monstruosité. Des trois, c’est sans doute le personnage qui se rapproche le plus de l’héroïne tragique ; seulement voilà, elle est homosexuelle, ce qui à l’époque de Sartre suscite le scandale, mais surtout : elle est meurtrière. Elle ne peut donc pas endosser

d’Auschwitz était assez dure car les événements qui étaient exposés étaient crus, sans expressions détournées pour adoucir un peu l’horreur. De plus le point de vue interne du narrateur, qui était un SS, montrait l’indifférence des nazis face à la monstruosité de leurs actions. J’ai bien aimé ce roman pour sa façon de présenter, « de l’intérieur », l’Allemagne nazie et la façon d’embrigadement des esprits ; surtout pour montrer que les SS sont des personnes « déshumanisées » (expression donnée à Rudolf

sa laideur que le fait qu’elle feint d’être laide, « hôpital menteur » (l.9) comme on l’a vu, et qu’elle donne la comédie de la laideur et de la monstruosité. ▲ ▲ ▲ Ce passage est l’un des plus fameux d’un roman qui ne l’est pas moins, et qui a eu l’avantage de trouver sa place dans la littérature populaire. On comprend pourquoi en l’analysant. Il offre au lecteur un spectacle mystérieux, inquiétant, frappé d’interdits, dont un poète (Gringoire

la fin du XVIème siècle dans toute l’Europe. Dans la littérature française, sous Louis IV et Louis XIII, l'art baroque est caractérisé par une grande liberté d’expression. En 1718, le dictionnaire acceptera l’adjectif « baroque », que Saint-Simon (était un des seigneurs de la cour le plus accomplis, ce n’était pas un saint mais un socialiste) associe à l’étrangeté. En 1931, la conception du baroque est considérée comme une monstruosité. La diffusion internationale de l’art baroque n’empêche

son problème devient un contrôle de l’information à propos de son stigmate (comme par exemple avoir un passé de délinquant). 3) Les trois types de stigmates Erving GOFFMAN distingue trois grandes catégories de stigmate : □ Les monstruosités du corps c’est à dire les handicaps physiques, les défauts du visage ou du corps (bec de lièvre, nanisme, etc.). □ Les tares de caractères ce sont les stigmates tenant à la personnalité et/ou au passé de l’individu : homosexualité, alcoolisme

internes participent de l’enrichissement global : il n’existe pas de société humaine seule. Dès lors, il s’agit nécessairement d’un phénomène naturel résultant des rapports directs ou indirects entre les sociétés. Où chacun y voyait une « monstruosité », le paradoxe du relativisme culturel tient place : en refusant l’humanité à ceux qui apparaissent comme les plus « sauvages » ou « barbares », on ne fait que leur emprunter leurs attributs typiques. C’est ici que vient l’idée de pseudo-évolutionnisme

hommes, la femme détient en elle-même le mal et s’avère être une sorte de Diable au féminin peut-être plus cruelle que Satan lui-même (II). Enfin, le Diable évolue au fil du temps en étant remis en cause à partir du XVIIe siècle, puis utilisé en littérature afin de critiquer la société (III). I) Un Diable pédagogue et mentor Saint Augustin explique que « Dieu a permis le Mal pour en tirer le Bien ». De ce fait, le pêché fait partie intégrante du monde dans lequel vivent les hommes. Mais

charité intéressée et, par conséquent, fausse, il y a toujours l’éventualité d’un semblable manque de désintéressement dans le discours de qui s’enlizerait dans l’angélisant messianisme d’un Dieu bon tout en refermant d’office « l’ouverture à une monstruosité possible et à la malignité34 » potentielle de ce Dieu. Ceux qui se ruent dans la représentation d’un Dieu bon et se réjouissent à la perspective de la Rédemption sans daigner un détour par la confrontation à un Dieu si radicalement Autre, « si