La Mort aux trousses

dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme  Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid. Les parfums ne font plus frissonner sa narine; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Arthur Rimbaud I - La Nature     La nature est omniprésente dans le poème, elle occupe intégralement le premier quatrain, et nous la retrouvons jusque dans le dernier tercet. Elle se caractérise par une impression de

Arthur RIMBAUD (1854-1891) Arthur Rimbaud est un poète français né à Charleville et mort à Marseille à l’âge de 37 ans Son père était militaire et sa mère d'origine paysanne. C'est le deuxième garçon de la famille. Arthur aura trois sœurs. Le père ayant abandonné femme et enfants, c'est sa mère qui lui donna une éducation stricte. Il écrit ses premiers poèmes à 15 ans et ses derniers à 20 ans. Grâce à sa plume talentueuse, il remporte divers prix dont le premier prix du Concours académique en

les français : Boche, Schleu De même, les allemands appelaient les français les « Froschfresser » = bouffeurs de grenouille Ou les Schlächter = les boucher. Les trois armes typiques d'infanterie disponibles: Fusil, baïonnette et grenades. La mort dans les tranchées : Les trois quarts des blessures sont causées par la fragmentation des obus d'artillerie. L'onde de choc de l'explosion d’une grenade pouvait également s'avérer fatale.  Outre les blessures physiques, les bombardements durables

endroit paisible et heureux. Mort : Vue : «  deux trous rouges » (v.14) Odorat : « les parfums ne font pas frissonner sa narine » (v.12) Champ lexical La fin de la souffrance du soldat « les parfums ne font pas frissonner sa narine » (v.12), «  il fait un somme » (v. 10), « étendu dans l’herbe (v. 7), « tranquille » (v.14) « la main sur sa poitrine » (v.13) « deux trous rouges au côté droit. » (v.14) Indices de mort : « les parfums ne font pas frissonner

Années, Regret. Remord = culpabilité d’y être allé Regret = non coupable mais regret de ne pas y être allé. 4eme strophe C’est une strophe idéaliste avec une promenade en bord de Seine. Le coucher de soleil -> apparaît comme la métaphore de la mort. La nuit s’est fait attendre et la répétition du verbe « entendre » traduit une délivrance pour le poète et sa douleur qui sont maintenant égaux et se sont rapprochés : « ma chère ». On a donc le champs lexical des sentiments qui est omniprésent

glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Arthur Rimbaud (1854-1891) Annonce des axes Après avoir montré comment le poète nous dépeint la nature puis l'homme, nous verrons l'interaction réunissant les aspects contradictoires du poème. Étude I - La

|Nature vivante, belle, chaude, colorée | | | |Soldat comparé à un enfant malade, jeune, sur son lit de mort. | |Soldat |« soldat jeune » «  enfant malade » | | |Verbes |« chante une rivière » (v.1) « accrochant »

il est illustré de deux cartes des mondes inventés par Tolkien pour cette histoire et contient beaucoup de chansons que les personnages chantent au cours de leurs aventures. L'auteur est né en Afrique du Sud mais de parents Anglais en 1882, il est mort en 1973. Il était professeur à l'Université d'Oxford en Angleterre. Il a écrit Bilbo le Hobbit pour ses enfants et de nombreux autres livres mondialement connus et traduits en de nombreuses langues, ex : Le Seigneur des Anneaux qui est la suite de

tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Voilà que j’ai touché l’automne des idées, Et qu’il faut employer la pelle et les râteaux Pour rassembler à neuf les terres inondées, Où l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux. Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve Trouveront dans ce sol lavé comme une grève Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ? – Ô douleur ! Ô douleur ! Le temps mange la vie, Et l’obscur ennemi qui nous ronge

étudiés) : La Mort aux trousses, d’Alfred Hitchcock L’Homme à la caméra, de Dziga Vertov Yeleen, du malien S.Cissé (nouveau film entrant dans le programme) Les élèves qui veulent se préparer aux épreuves orales peuvent lire avec profit les ouvrages édités par Les Cahiers du cinéma et par le SCEREN : ce sont les petits « Cahiers gris », déjà conseillés l’an passé. Pour le programme de Terminale je recommande en priorité 3 d’entre eux = celui sur le cinéma hollywoodien, celui consacré à La Mort aux Trousses