La Mort Jankélévitch

Chapitre 4 : Qu’est ce qu’exister pour un mortel ? Notions : l’existence, le temps, la matière et l’esprit, (la religion). 1) Problématiques La certitude de la mort est-elle vécue comme une preuve de l’absurdité de la vie, ou au contraire peut-elle être l’élément qui donne du sens à chacun de nos actes ? 2) Définitions Insigne : ce qui met à part, porteur du signe. Temporalité : c’est le mode d’être de l’existant qui se saisit lui-même comme lié au devenir c'est-à-dire à la fois en

dé à espoir, le désespoir c’est pour ainsi dire la perte de l’espoir, l’attente d’une situation meilleure dans notre avenir. Nous craignons de ne pas pouvoir accomplir nos projets car l’écoulement du temps induit notre dessein universel à tous, la mort. Ce que nous accomplissons sera, à travers notre perception, soit l'acte par lequel un individu perçoit à l’aide de ses sensations, les interprétant et les complétant par des images et des souvenirs, dans tous les cas, anéantis par le temps. Tout est

Au sens strict, la mort n’est rien d’autre que la cessation de la vie, c’est-à-dire relativement à nous, de l’existence humaine ou de l’histoire de l’individu. Ainsi si l’on considère la mort comme un objet, son contenu est alors nul. Elle n’est rien puisqu’elle est la fin de toutes choses réelles pour nous. En effet, nos sens ne peuvent d’aucune manière percevoir la mort : ou bien j’existe, et je n’ai donc pas encore rencontré la mort ou bien la mort est déjà là et je ne suis puis présent pour

entre les individus seraient, si ce n’est insupportables, du moins conflictuels. On peut être également amené à mentir pour survivre, pour résister à la barbarie ou pour sauver ceux que l'on aime. La vérité doit-elle éclater alors qu’elle condamne à mort? Lorsque, dans l’une ou l’autre situation, certains ont menti, de tels mensonges ont-ils vraiment constitué des transgressions du devoir moral de l’homme envers lui-même ? Eugène Labiche a ainsi écrit «il y a des circonstances où le mensonge est le

concepts et juger ». Dans ce cas, pour penser à la mort l’homme ne semble pas avoir de données suffisantes. La penser de la mort pose un problème de logique : comment dire ce à quoi nous pensons lorsque nous pensons à la mort ? Nous pouvons uniquement répondre que nous songeons à cette idée intuitivement comprise par tous sous le nom de « mort ». La mort semble être une notion nulle, méconnaissable puisqu’elle est irréalisable par excellence. Pour que la mort puisse être un objet de réflexion pour notre

Les conflits entre père et fils. Vous rédigerez une synthèse objective et ordonnée des documents suivants. • Document n°1. : Extrait de Totem et tabou (IV, 5), de Sigmund Freud, Gallimard, 1913 (traduction Samuel Jankélévitch). • Document n°2 : Extrait de Dom Juan, de Molière, 1665. • Document n°3. Extrait de Mémoire de ma mémoire, de Gérard Chaliand, Julliard, 2003. • Document n°1. : Au début du XXe siècle, dans une réflexion associant psychanalyse et anthropologie, Sigmund Freud (1856-1939)

plus ». Emportés par le flux du temps tous les êtres temporels changent et se modifient. En effet qu’on le veuille ou non, le temps nous pousse vers le changement « chaque être, à chaque instant, devient par altération un autre que lui-même » (Jankélévitch), aucun homme, aucun animal n’est lui-même à deux instants différents ; là où il était au présent, il est maintenant passé, là où il est présent, il était futur auparavant. L’homme nait, puis vit tout d’abord en pleine forme, puis peu à peu il

pourraient être des aventuriers qui sont toujours à la recherche d’un nouveau défi. Ils veulent s’enrichir avec des nouveaux expériences et ils ont l’intêrét de s’épanouir et de réailser leurs idées. P. Trétiack cite dans le document trois Vladimir Jankélévitch qui a mis en evidence que « le véritable aventurier est toujours au commencement ». Avec ses mots il veut exprimer que l’homme veut toujours enrichir son savoir et ses connaissances et pour y arriver il commence toujours à nouveau à faire des recherches

savent, mais ne le disent pas, l’impossibilité où ils se trouvent de croire à quoi que ce soit. La pensée tragique est la pensée de cette contradiction où se meuvent les hommes. Une telle contradiction est, selon la définition du tragique donnée par Jankélévitch et reprise par Rosset, « alliance du nécessaire et de l’impossible13 ». L’objet de l’idéologie est, pour utiliser l’expression de Rosset, un « rien », il n’est rien. L’idéologie « parle de riens », affirme Rosset, citant, cette fois, Shakespeare

le monde intelligible celui des idées, Ainsi notre monde est une mauvaise copie du monde intelligible et le temps est une mauvaise copie du cycle cosmique c'est donc l'image mobile de l'éternité dans le monde sensible ● Épicure pourquoi craindre la mort alors que nous allons jamais la rencontrer ● Husserl vie humaine et vie transcendante : la vie empirique c'est-à-dire celle de l'homme au début et une fin contrairement à la vie transcendante qui est infini ● Bergson mémoire pure et mémoire habitude