La Mort Jankélévitch

17 LA DÉNONCIATION DU SYSTÈME PÉNITENTIAIRE DANS LE DERNIER JOUR D’UN CONDAMNÉDE VICTOR HUGO Uğur YÖNTEN1 Résumé Le Dernier Jour d’un Condamné est l’histoire des horreurs et des souffrances d’un condamné à mort qui passe ses six dernières semaines dans une prison. Ce condamné dont on ne sait pas le prénom ni le crime qu’il a commis, rend le lecteur au courant de ce qu’il vit, de ce qu’il fait et de ce qu’il voit dans la prison de Bicêtre. Le roman devient ainsi le récit de ses témoignages

heuristiques : herméneutique des récits, observation clinique et ethnographique, comparaison ethnopsychanalytique (Devereux 1985), observation participante, témoignages et récits de vie, phénoménologie. Des réalités anthropologiques aussi complexes que la mort, la sexualité, le rêve (Bastide 1995), le pouvoir, le travail, la religion, la mythologie, etc., et au-delà les réalités sociologiques ordinaires —la publicité, la mode, la presse, le racisme, la pornographie (Baudry 1997), la vie quotidienne (Javeau

pardon », telle qu'elle pourrait être comprise dans un contexte linguistique et culturel chinois, ont une double origine. Il s'agit d'abord d'une conséquence du travail de recherche que je mène depuis quelques années sur la question de la peine de mort en Chine : la question du pardon apparaît en effet, de manière nécessaire, comme celle d'une limitation de cette peine capitale – sous les aspects, par exemple, de la grâce ou de l'amnistie. Mais il s'agit aussi d'un effet d'un travail de traduction

SENEQUEINTRODUCTION Peut-on ne pas craindre la mort ? Nous savons bien que nous sommes mortels, et qu’aucun être vivant n’échappe à la règle, mais cette certitude n’a rien de rassurant ou d’apaisant, au contraire. De fait, nous craignons de nous l’avouer, de penser à ce moment-là et même de l’évoquer trop directement, préférant périphrases et euphémismes. Dans cet extrait, Sénéque ne cherche ni à dissimuler ni à taire le fait de la mort mais au contraire invite son lecteur

empiriquement expliquées. C’est l’objet de la biologie que de l’étudier afin de fixer des règles de son fonctionnement. En effet, si l’on résume la vie à l’ensemble des fonctions d’un corps et des phénomènes qui s’y déroulent depuis la naissance jusqu’à la mort, chacune de ces fonctions et chacun de ces phénomènes peut être observé, connu, établi. Ainsi les sciences s’emparent du domaine du vivant pour le normer. Selon la pensée mécaniste, la nature s’explique en fonction de deux données : la matière et

autre sujet humain. Sartre : L’Être et le Néant I) La bienveillance : une attitude spontanée ; Rousseau, la pitié II) Le conflit : - la méchanceté ; Hobbes et Jankélévitch - De la justification : Boltanski et Thévenot III) La domination - Bourdieu : la violence symbolique - Kant : l’insociable sociabilité IV) Autrui est nécessaire à la construction de soi :

dans cette quête perpétuelle de la connaissance ; mais elle se définit également comme un comportement obéissant à un certain nombre de règles et lois, une attitude à l’égard de soi-même, du monde et des êtres qui l’habitent. A ce propos, Vladimir Jankélévitch n’avait pas tort de soutenir dans La mauvaise conscience : « Philosopher revient à ceci : se comporter à l’égard de l’univers comme si rien n’allait de soi ». I.1.La philosophie comme entreprise de questionnement et de remise en cause. La philosophie

bibliothèque Payot, t.1, 1977. Didier Anzieu, «Le moi-peau», Nouvelle revue de psychanalyse, n°9, printemps 1974. Antonin Artaud, « Le Théâtre et son double », Œuvres complètes, tome IV, Paris, Gallimard, 1978. Colette Assouly-Piquet, « double, mère et mort », in : Psychanalyse à l’université, revue trimestrielle, t.II, n°42, avril 1986. Paul-Laurent Assoun, Freud, la philosophie et les philosophes, Paris, PUF, 2005. Gaston Bachelard, L’Eau et les rêves, Essai sur l’imaginaire de la matière, Paris,

1997 (deux volumes). Le chapitre consacré à l’art classique, dont on lit ici le commentaire, occupe les pages 542 à 644 du premier volume. Il m'arrive, quand l'expression me paraît plus exacte, de préférer la traduction de l'Esthétique par Samuel Jankélévitch, en quatre volumes, collection « Champs », Flammarion, Paris. Le texte correspondant au chapitre « L'Art classique » se lit dans le deuxième volume, de la page 149 à la page 256. ***            Introduction : « Du classique en général » (Vom Klassischen

dont elle est capable : la vertu. Tout le programme de Socrate est là : aller rencontrer des gens qui ne lui ont rien demandé pour les convertir (« abandonnez et suivez-moi »). Il inquiète beaucoup les autres athéniens et ceux-ci condamnent Socrate à mort. Pour comprendre Socrate, il faut se dire qu'il était guidé par 2 maximes : 1) « Je sais que je ne sais rien » : ce qui est acte de rupture. On rencontre un sage, on lui demande ce qu'est la sagesse et comment l'acquérir. Ce sage répond : « de sagesse