La Mère Coupable

indien Utes § 13-4-62 : "Une personne se rend coupable du crime d'avortement si elle met fin exprès et sans justification à la grossesse d'une femme autrement que par une délivrance naturelle." Manoeuvras abortives imposées par la force Code pénal polonais, a. 153. § 1 : "Celui qui, par l'utilisation de la force dirigée contre une femme enceinte, et sans son consentement, met fin à sa grossesse ... est sujet à la privation de la liberté." Mort de la mère Code pénal du Luxembourg, a. 352 : "Lorsque

des arguments de Meursault en lien avec le décès de sa mère montre qu’il ne voit rien d’anormal à sa situation et ses sentiments d’indifférence. Il ne collabore pas avec son défenseur qui veut embellir les faits. Ainsi dit, ce dernier devient agité lorsque son client affirme que  : «Tous les êtres sains avaient plus ou moins souhaité la mort de ceux qu’ils aimaient » (ligne 16), ses paroles mettent en évidence un manque d’empathie envers sa mère ainsi que de l’indifférence envers sa défense. Ce passage

Vous offensez les dieux auteurs de votre vie, Vous trahissez l'époux à qui la foi vous lie, Vous trahissez enfin vos enfants malheureux, Que vous précipitez sous un joug rigoureux. Songez qu'un même jour leur ravira leur mère, Et rendra l'espérance au fils de l'étrangère, A ce fier ennemi de vous, de votre sang, Ce fils qu'une Amazone a porté dans son flanc, Cet Hippolyte... PHEDRE Ah ! dieux ! OENONE Ce reproche vous touche ? PHEDRE Malheureuse, quel nom est sorti de ta bouche

pourrait être à la fois le témoin du meurtre ou l'accusé présumé au sein de cet interrogatoire. Il en est tout autrement. Elle sert en fait de réplique aux questions du véritable meurtrier qui se cherche. Paradoxalement, dans cette quête initiatique le coupable prend le rôle de l’enquêteur. Jocaste dans cette scène a une attitude maternelle envers Œdipe, elle veut le rassurer, l’apaiser dans ses craintes. Dans un même temps par leurs confidences mutuelles, ils se rapprochent l’un de l’autre dans leur relation

essentiellement en raison de leur aspect faillible. Ainsi, ils ne sont ni bons, ni mauvais, ils ne font que subir un coup du sort ou le résultat d’une erreur et agissent en conséquence. Dans une telle situation, il faut pouvoir déterminer s’ils sont coupables ou innocents dans leur malheur. Tout d’abord, les héros tragiques peuvent être la proie de leurs sentiments. Dans Horace de Corneille, Camille n’a pas choisi d’aimer Curiace. Elle l’aimait d’ailleurs bien avant qu’Albe ne devienne l’ennemie de

pour laquelle il n’est pas nécessairement coupable. Les critères qui guident la sélection de la victime sont différents, selon l’antipathie qu’elle suscite au sein de la communauté ou le degré de pouvoir social que celle-ci possède. En résumé, un bouc émissaire est un mécanisme permettant à une communauté, confrontée à la violence générée par un état de déséquilibre, de survivre. Ainsi, le bouc émissaire désigne un individu qui est nécessairement coupable pour ses accusateurs, mais innocent du point

détruite par le père Macquart, qui avait beaucoup de problèmes avec l’alcool, d’une famille brutale, pleine de violence. Sa mère était une grande travailleuse, qui est morte dans le travaille. Malheureusement, Gervaise hérite le triste destin de sa mère et de son père, aussi. Donc, elle n’était pas assez forte d’échapper sa terrible hérédité: (…) « Elle d’ailleurs, ressemblait à sa mère, une grosse travailleuse, morte à la peine, qui avait servi de bête de somme eu père Macquart pendant plus de vingt ans…

pourtant il est nécessaire de comprendre et d’entendre son histoire pour répondre à cette question capitale : Rosalie Prudent doit-elle être condamnée à mort ou à la prison pour les faits qu’elle a commis ? Tout d’abord Rosalie Prudent n’est pas coupable puisque c’est une victime. Elle vit dans un état de souffrance dont elle est victime et cette souffrance a plusieurs visages.1.ROSALIE PRUDENT EST UNE VICTIME Cette personne est d’abord victime d’une profonde misère sociale

un personnage tragique Une ascendance divine Phèdre a de nobles origines, elle est "fille de Minos et de Pasiphaé". Par sa mère elle remonte au soleil ; par son père, elle est rattachée aux mondes infernaux. Plus loin, elle s’exclamera : J’ai pour aïeul le père et le maître des Dieux Le ciel, tout l’univers est plein de mes aïeux. Une lourde hérédité Elle doit à sa mère le dérèglement de ses sens. Pasiphaé a connu des amours dépravées avec un taureau. De cette union contre nature est né le Minotaure

son peuple, et qui est déterminé à régler les problème qui suscitent la terreur dans la ville de Thèbes. C'est une héros tragique, il est maudit des Dieux, il est destiné à l'exil : un triste destin. C'est un héros solitaire. Jocaste : Épouse et mère d’œdipe, là encore nous n'avons pas de description faite de cette femme, mais nous savons qu'elle commence à prendre de l'âge, à vieillir. Elle est douce, elle tente toujours de calmer, de rassurer son mari. Lorsqu'elle comprend enfin le fin fond de