La Négro Renaissance

l’origine et les fondements de l’inégalité », sans compter l’influence des conceptions de ces ouvrages sur les philosophes comme Condorcet, Montesquieu, Hobbes et Locke. L’intérêt pour les sociétés exotiques est nourri et renforcé à partir de la Renaissance par l’expansion commerciale et politique du capitalisme naissant. Cette expansion est appuyée par les expéditions militaires et marchandes, et font se multiplier encore plus les chroniques, les récits et les mémoires, qui signalent encore plus les

éternelle au Paradis. Elle n’est pas conçue comme un cul-de-sac, mais plutôt comme la clotûre d’une étape de la vie et en même temps comme un passage à l’existence sous une autre forme dans un autre monde. La mort devient donc symbolique de la renaissance à une vie nouvelle et la préoccupation de la mort n’existe qu’en fonction d’une célébration correspondante de la vie. Voilà pourquoi le poète Birago Diop a pu écrire: «ceux qui sont morts ne sont jamais partis», et un peu plus loin: «l’Africain

de noblesse notamment à travers la relation qui va s'établir entre cet art et les artistes modernes qui vont faire preuve de curiosité et qui vont y accorder de l'intérêt, en faisant du XXème siècle le siècle de « la découverte de la civilisation négro-africaine » selon Senghor. Ensuite, nous verrons pourquoi Paul Guillaume dira: «l'art nègre a donné tant de vie à tant de peintres, à tant d'artistes ; il l'a conservé si simplement à l'art tout court qu'on peut considérer son apparition, sa révélation

du noir »: une manière, pour le Noir, d’assumer sa situation d’homme avili, écrasé par l’histoire, et de se reconstituer par un geste d’affirmation de soi, par l’élaboration d’un projet libérateur. Pour nous, la négritude est la façon dont les Négro-africains comprennent l’univers, voire le monde qui les entoure, la nature, les gens, les événements. C’est une philosophie, une conception de la vie déterminée par des phénomènes de civilisation et par l’histoire dramatique qu’ils ont connue (la traite

Aristote ARISTOTE (385-322 av. JC) : Constitution des Athéniens ; Ethique. Conclusion J. CÉSAR (101-44 av. JC) : La guerre des Gaules. TACITE (~55-~120): Les Mœurs des Germains. II- Le Moyen-Age (du Ve au XVe siècle) III- Le XVIe siècle : la Renaissance et la Réforme A- Les bouleversements culturels au XVIe siècle B- La réflexion socio-politique Thomas MORE (1478-1535) : De Optimo Republicae ; L'Utopie. Nicolas MACHIAVEL (1469-1527) : Le Prince. IV- Le XVIIe : l’Age classique. Jacques BOSSUET

coloniale que fut écrite cette œuvre. Ce fut une période de grande ébullition littéraire ; les poètes tels que Senghor et autres avaient déjà tracé la voix et ce sera aux romanciers de prendre le flambeau pour être les grands continuateurs de la pensée négro-africaine. On retrouve ainsi dans ces écrits de l’époque les thèmes du colonialisme et de ses problèmes ; ségrégation, humiliations de toutes sortes dont les nègres sont victimes, cris de révolte et espoir de libération, et plus tard, les problèmes

d’années avant sa mort » [7] et tous ses biographes notent qu’il participait de manière effective à l’action politique. Ce poète a d’ailleurs souvent été comparé à Jacques Roumain (1907-1944), diplomate et militant communiste et grand écrivain de la Renaissance haïtienne, auteur du roman Gouverneurs de la Rosée et d’un recueil de poèmes [8], « les plus agressifs qu’ait jamais écrits un poète noir » [9], qui « marqua fortement Césaire, Damas, David Diop [lui-même], sans compter ses compatriotes » [10].

la Guerre de Sécession, elle s’intéresse aux conditions de vie difficiles des esclaves. A la fin du XIXe siècle, les auteurs tels que Booker T. Washington se pose la question de la manière de faire progresser la situation des noirs. Lors de la Renaissance de Harlem (1930-1920), la littérature noire américaine est en pleine effervescence et fait l'objet d'une certaine reconnaissance ainsi que d'une plus grande diffusion autres que l’élite afro américaine. Dans les années 50 et 60, des intellectuels

expansion (1h) 2) Civilisation (1h) Leçon 17 : SYNTHESE : Unité et diversité des civilisations de l’Afrique Occidentale (2h) 4eme PARTIE : L’EUROPE ET L’AMERIQUE DU Xe AU XVIe SIECLE Leçon18: Le système féodal en Europe (2h) Leçon 19 : Humanisme et Renaissance en Europe (2h) Leçon 20 : l’Amérique : les civilisations précolombiennes (2h) Leçon 21 : Conclusion : les grands voyages de découvertes (2h) Leçon 22 : A .C. Construction d’une frise (échelle, repère) chronologique (2h) 7 WWW.LMBORO.HAS.IT CLASSE

L’Afrique noire française. L’Heure des indépendances, Paris, CNRS Éditions, 1992. B AHADDOU Ahmed, Citoyens visibles. Quand l’histoire de France affiche ses couleurs, Paris, Ramsay, 2009. B AILEY David A. (dir.), Rhapsodies in Black. Art of the Harlem Renaissance, Londres/Los Angeles, Hayward Gallery/University of California Press, 1997. B AILLET Dominique, « La langue des banlieues, entre appauvrissement culturel et exclusion sociale », Hommes et Migrations, n° 1231, mai-juin 2001. B AKARI Kamian, Des tranchées