La Névrose Traumatique

légères contre-plongées et un discret éclairage latéral. En quelques mots : * Evocation d'une période de la vie de Freud (dans les années 1885-1886), durant lesquelles il prit conscience des répercussions de la sexualité sur l'origine des névroses. * A travers un cas typique d'hystérie provoquant cécité et paralysie, la démarche freudienne nous ai évoquée a travers les différents abords (rêves, transfert, actes manques, etc.) qui marquent son œuvre et sa théorie * En soignant Cécily

Dans l’œuvre de Freud, la mélancolie correspond à un axe privilégié d’intérêt de Freud avec l’hystérie ( 1895), la névrose obsessionnelle (l’homme aux rats) et la paranoïa. Nous verrons que Freud prend ainsi appui sur ses travaux antérieurs pour introduire la question de la mélancolie, et notamment, se réfère aux rapports qu’elle entretient avec les autres troubles, - le modèle des névroses – hystérie. Quelques points historiques et rappels    Prémisses : lettres à Fliess regroupées dans les

[pic][pic]» sur InternetLe discours médical Nous devons à Georges Canguilhem d'être éclairés sur l'entrée du terme « frustration » dans le vocabulaire médical. Son emploi le plus ancien se ferait dans le contexte de la préhistoire du concept de « névrose » et serait lié aux polémiques suscitées par l'isolement de la « nostalgie » comme entité nosologique. Ce concept a été forgé par Johannes Hofer de Mulhouse (Dissertatio medica de nostalgia, Bâle, 1688, reproduite in Fritz Ernst, Vom Heimweh, Zurich

permanent, par opposition aux crises de délire aigües. C. LES TROUBLES NEVROTIQUES (OU NEVROSES) Longtemps inspirée de la psychanalyse, la classification a évolué. Autrefois, on distinguait : - les psychonévroses de transfert ou névroses structurées (hystérique, phobique et obsessionnelle) liées à des perturbations anciennes de la vie antérieure (enfance), - des névroses actuelles ou névroses d’angoisse liées à des perturbations récentes. Cette distinction n’était que théorique

l’appliquer ensuite à ses propres malades et qu’il fit les mêmes découvertes avec les mêmes résultats. La conclusion ici est que « les hystériques souffrent de réminiscences. Leurs symptômes sont les résidus et les symboles de certains évènements traumatiques » (page 15). Freud utilise une métaphore pour expliquer cette idée : de même que les monuments des grandes villes sont des symboles d’évènements historiques antérieurs et oubliés, les symptômes sont des signes d’évènements psychiques antérieurs

mémorisation. L’inscription de cette mémoire est phylogénétique, c'est-à-dire qu’il s’agit de réflexes et d’émotions normales que la douleur évoque chez tous les humains, sans considération de l’expérience individuelle passée. La sensibilisation post traumatique du système nerveux central résulte d’une longue évolution bien avant l’apparition des vertébrés. En 1982, Kandel et collaborateurs de la Colombia University à New York ont mis en évidence dans la plus grande confidentialité et l’ignorance de la

grand neurologue parisien Jean-Martin Charcot et des théories sur l'hypnose de l'École de la Salpêtrière vont le conduire peu à peu à penser autrement les processus et instances psychiques , et en premier lieu les notions d'inconscient, de rêve et de névrose le tout se traduisant en une technique de thérapie psychique originale, la cure psychanalytique. D'abord seul, Freud regroupe ensuite autour de lui une nouvelle génération de psychothérapeutes, qui peu à peu élaborent ce que sera la psychanalyse

Surmoi, très précoce chez Klein, plus tardif chez Anna Freud. Karl Abraham a développé la psychanalyse à Berlin. Il s'est intéressé aux stades de développement de la sexualité infantile. Par ailleurs, il a mené de nombreux travaux sur les névroses traumatiques de guerre et celles survenant en temps de paix. Sandor Ferenczi développe la psychanalyse à Budapest. Il porte un intérêt pour les périodes les plus reculées de l'enfance, notamment pour la formation de l'appareil psychique. Il évoque les

Voyons maintenant ce que les procédés techniques que je viens de décrire nous ont appris sur les complexes pathogènes et les désirs refoulés des névrosés. La première découverte à laquelle la psychanalyse nous conduit, c'est que, régulièrement, les symptômes morbides se trouvent liés à la vie amoureuse du malade; elle nous montre que les désirs pathogènes sont de la nature des composantes érotiques et nous oblige à considérer les troubles de la vie sexuelle comme une des causes les plus importantes

PSYD2 Psychologie clinique 3 CM2 : Lundi 4 Février 2013 LE REJET (Verwerfung) (Guis Gimenez) Contexte : Durant cette période Freud va recevoir des patients, surtout des névrosés, et il développe la psychanalyse ( en travaillant notamment avec des hystériques). Il va se demander quels sont les principaux mécanismes présent chez les obsessionnels et les hystériques ainsi, il s’aperçoit que dans ces deux pathologies il y a présence de refoulement. Il se demande donc si le mécanisme de