La Parole Dans Phèdre

Forestier à Bel-Ami ; Maupassant, Bel-Ami, p.39 éd. Folio [Clotilde l’appelait aussi : "Mon chéri, mon petit, mon chat." Ces mots lui semblaient doux et caressants. Dits par l’autre tout à l’heure, ils l’irritaient et l’écœuraient.] « Car les paroles d’amour, qui sont toujours les mêmes, prennent le goût des lèvres dont elles sortent. » Maupassant, Bel-Ami [« Et l’envie, l’envie amère, lui tombait dans l’âme goutte à goutte, comme un fiel qui corrompait toutes ses joies, rendait odieuse son

l’homme, privé des lumières et des secours de Dieu, est livré à lui-même. Il est incapable de trouver la vérité et de juger (esprit), et il est la victime de ses passions qui l’entraînent (cœur). C’est cette vision pessimiste que l’on retrouve dans Phèdre (elle sera soumise aux pulsions de l’instinct). II. Les caractéristiques de la tragédie classique a. Le respect des genres anciens • L’ambition de la conformité : L’auteur classique ne cherche pas à surprendre par l’invention de genres nouveaux

APOLLODORE Comment, lui dis-je, Glaucon, ne sais-tu pas qu'il y a plusieurs années qu'Agathon n'a mis le pied dans Athènes ? Pour moi, il n'y a pas encore trois ans que je fréquente Socrate et que je m'attache à étudier chaque jour toutes ses paroles et toutes ses actions. Avant ce temps-là [173a]j'errais de côté et d'autre, et, croyant mener une vie raisonnable, j'étais le plus malheureux de tous les hommes. Je m'imaginais, comme tu fais maintenant, qu'il n'était rien dont il ne fallût s'occuper

Platon La Banquet PAOLA - Nevrotica Personnages • Phèdre : jeune athénien avide d’apprendre, amant de Socrate. • Pausanias : apprécie l’amour sensuel avec une grosse préférence pour l’homosexuel. • Eryximaque : Médecin, possède un grand savoir et aime l’étaler. • Aristophane : poète • Agathon : élève de Gorgias • Socrate : le plus sage de tous les hommes, grand orateur. • Diotime : prophétesse, personnage de fiction selon les historiens. • Alcibiade : bien-né un peu orgueilleux mais charmant

en scène, prend la parole et s'adresse directement au spectateur qui devient alors son confident, puis l'instant d'après Marc, Yvan ou Serge "revient" à la conversation avec ses deux amis. Mais c'est aussipar son langage que le théâtre s'éloigne de la réalité. En effet, la langue théâtrale n'est pas la langue du quotidient. Elle en est parfois si éloignée qu'elle devient difficile à comprendre presque comme une langue étrangère. Ainsi les alexandrins de Jean Racine, dans Phèdre, développent-ils une

« Bajazet » (début 1672), « Mithridate » (fin 1672), « Iphigénie » (1674) et « Phèdre » (1677). Toutes ces pièces furent jouées par la troupe de l'Hôtel de Bourgogne. En 1674 il acquiert la charge de trésorier de France à Moulins qui ne fut pour lui qu’une charge lucrative et anoblissant. Le très grand succès de son chef-d'œuvre « Phèdre », qui triomphe rapidement d'une autre pièce concurrente due à Pradon et nommée « Phèdre et Hippolyte » ne l'empêche pas de sauter sur l'occasion d'une promotion

l’Antiquité : la tragédie, la fable, la comédie. • Une application des théories d’ARISTOTE : La tragédie classique ne met en scène que de très hauts personnages (rois, reines...). Ceux-ci appartiennent à l’Histoire ou aux mythes de l’Antiquité comme pour Phèdre. • La bienséance dite « externe » : elle vise à ne pas choquer la sensibilité ni les principes moraux du spectateur. Elle interdisait donc la représentation sur scène d’actes trop violents (meurtres, suicides...) et des allusions trop marquées à

Chantage : si elle ne lui donne pas sa main, Hyppolite est livré aux Grecs • Se marier avec le fils d’Achille, celui qui a tué son mari (Hector) durant la Guerre de Troie. • Toujours amoureuse d’Hector même s’il est décédé. • Lors de ses dernières paroles de la scène et de l’Acte 1, en coupant Andromaque, il montre qu’il est catégorique et qu’il ne changera pas d’opinion. Il veut également lui montrer qu’il est le chef et que lui seul prendra la décision finale. Il propose alors à sa prisonnière d’aller

Schmitt, Le Fablier, 1991) (*) ( sources : Esope, fable 204 ; Phèdre : I, 13 ) La traduction latine de la fable d'Esope avait été donnée par Névelet (1610). Le corbeau tenait un morceau de viande dans son bec, la phrase finale dit : "Cette fable s'applique aux imbéciles" La fable latine de Phèdre avait été traduite par Sacy éd. 1647. le corbeau tenait un fromage. La traduction commence ainsi : "Celui qui est bien aise d'être loué par des paroles trompeuses, en est souvent puni par un repentir honteux

Fablier, 1991) (*) ( sources : Esope, fable 204 ; Phèdre : I, 13 ) La traduction latine de la fable d'Esope avait été donnée par Névelet (1610). Le corbeau tenait un morceau de viande dans son bec, la phrase finale dit : "Cette fable s'applique aux imbéciles" La fable latine de Phèdre avait été traduite par Sacy éd. 1647. le corbeau tenait un fromage. La traduction commence ainsi : "Celui qui est bien aise d'être loué par des paroles trompeuses, en est souvent puni par un repentir honteux