La Parole Poétique

dans la tradition poétique. La poésie est marquée par l'oralité et la musique de ses origines puisque la recherche de rythmes particuliers, comme l'utilisation des vers, et d'effets sonores, comme les rimes, avait une fonction mnémotechnique pour la transmission orale primitive. Poésie est placée à la fois sous l'égide d'Apollon (dieux des arts, jouant de la lyre et patron des Muses) et d'Orphée (symbolisant la musique avec sa flûte). Cette tradition du mètre et de la rime poétiques se retrouve des

La poésie fait son apparition dans la Grèce antique, à cette époque toute expression littéraire était qualifiée de poétique, qu’il s’agisse de l’art oratoire, du chant, ou du théâtre. Toute personne qui écrivait été considéré comme étant un poète comme l’exprime l’étymologie du mot « poésie » venant du grec et qui signifie « faire, créer». Au XIXème siècle, de nombreux poètes ressentent un manque essentiel, un besoin d'idéal ou d'ailleurs qu'ils ne peuvent exprimer qu'à travers la poésie. La poésie

Ponge s’opposent car le premier a une conception très haute du langage poétique alors que le second conçoit plutôt le poète comme un artisan. Étude du texte La disposition du poème est particulière. On ne peut pas parler de vers à proprement parler mais plutôt de versets. À l’origine, les versets sont les divisions numérotées des paragraphes dans la Bible. Les versets se définissent comme étant toute étendue de discours poétique délimitée par l’alinéa mais dont la longueur empêche qu’elle soit considérée

héritier d'une longue tradition orale, privilégie la musicalité d'où, dans la plupart des textes poétiques, le recours au vers qui apporte aussi la densité. Mais le poète recherche aussi l'expressivité par le poids accordé aux mots comme par l'utilisation fréquente des figures de styles et au premier chef des images, comparaisons et métaphores, recherchées pour leur force suggestive. L'expression poétique (expression peut-être préférable à « poésie » car plus générale) s'est constamment renouvelée

d’exaspération propice à la révolte. Bonnemort l’allégorie de la misère l 3 et la description pathétique de la ligne 21 et 22. (réchappé de trois accidents,atteint de la silicose(maladie des mineurs) Divers procédés rhétoriques ou stylistiques donnent à ces paroles enflammées une efficacité accrue:Il fait défiler les maladies des mineur avec des détails effrayants : l’anémie, les scrofules, la bronchite noire, l’asthme qui étouffe, les rhumatismes qui paralysent. L 12 /13 L’énumération: maladies attaquer les

va trouver les mots d’une authentique prière en poème. La Servante au grand coeur nous permet d’entrevoir, dans l’obscurité d’une "chambre", le drame de l’impossible intimité du poète avec Paris.
Harcelé par la culpabilité, Baudelaire sut donner la parole à ces insomnies de l’âme qui, dans une brutale dépossession, rendent chacun à soi-même.
Nous verrons dans une première partie l’éloge de la servante, puis dans une seconde partie l’omniprésence de la mort. Problématiques :     I Un éloge de la

Louise Labé a permis de soulever les questions de la féminité dans la poésie mais également du féminisme dans la politique. Nous nous intéresserons à son œuvre poétique sachant qu’elle est également l’auteur d’un discours philosophique intitulé Débat de Folie et d’Amour, dont nous ne parlerons pas afin de centrer notre analyse sur son œuvre poétique. Notons simplement qu’elle est l’auteur d’un seul ouvrage intitulé Œuvres et publié en 1555 dans lequel se suivent son unique discours philosophique, ses trois

a priori surprenant dans un recueil poétique : désignant un des « petits métiers » parisiens, et qui plus est relatif aux ordures, c’est un mot prosaïque, qui n’a aucune dignité poétique. La voix des chiffonniers se fait entendre et le poète se place en soutien pour la relayer. Ce poème peut donc s’analyser en tant qu’hommage au vin et réhabilitation des petites gens. Objet précieux, le vin devient l’or dans la boue. Il participe ainsi à l’alchimie poétique et peut être qualifié de « Paradis

passion qu'ils ressentent et l’importance qu’elle a à leurs yeux. Musset utilise d’abord la comparaison : « Quelles vaines paroles, quelles misérables folies ont passé comme un vent funeste entre nous ? » (l. 12) dans laquelle le fait de comparer des paroles mensongères à une vision lugubre de la nature fait ressortir la puissance dévastatrice de leur amour. De plus, les paroles de Camille révèlent le caractère sacré que revêt leur amour à ses yeux : « Oui, nous nous aimons, Perdican; laisse-moi

enfances et qui évoquent le voyage. ... Comment Piret parvient-il à explorer la parole ordinaire, l’intime, l’enfance, les souvenirs de voyages ? Comment parvient-il à faire de ces acteurs handicapés les porte-paroles de la vie ordinaire ? Nous verrons d’abord comment la scénographie dévoile un espace de représentation intime, ensuite nous analyserons le jeu de ces comédiens en situations d’handicap, qui font d’eux des porte-paroles de la vie ordinaire. I. Une scénographie qui fait de la scène un espace