La Passion Amoureuse Andromaque

au moment où débute la tragédie. Racine raconte l’instant précis où la vraie nature de Néron se révèle : sa passion subite pour Junie, fiancée de Britannicus, le pousse à se libérer de la domination d’Agrippine et à assassiner son frère adoptif. Comme c’est le cas généralement chez Racine, Néron est poussé moins par la crainte d’être renversé par Britannicus que par une rivalité amoureuse. Son désir pour Junie est empreint de sadisme envers la jeune femme et envers tout ce qu’elle aime. Agrippine

l’assimilant aux forces intérieures de la passion amoureuse ou en la confondant avec les impératifs sociaux ou politiques. Mais quel que soit la forme de fatalité, le personnage tragique apparaît toujours comme la victime de forces qui le dépassent et face auxquelles il ne peut lutter. Ex : La toute puissance de la fatalité : — divine : Phèdre, Oedipe –roi, Iphigénie — politique : Iphigénie, Bérénice — amoureuse (fatalité intérieure) : Phèdre, Andromaque, Médée ⇒ La tragédie est bien « une

fois le dilemme cornélien dans ses pièces, opposant ainsi l’amour au devoir dans des situations où il est extrêmement difficile de choisir entre ce que les sentiments poussent à faire et ce qu'impose l'honneur ou la raison. Mais en général, la passion amoureuse encourage le héros à faire de son mieux afin de mériter sa bien-aimée. Le héros choisit donc le devoir pour ne pas être déshonoré même si pour cela il devait perdre celle qu’il aime. Le résultat d’un dilemme est souvent voire toujours malheureux

face à face qui met bien en évidence leurs oppositions. Dans ce dénouement tragique qui met en scène les conséquences fatales d’une passion amoureuse aveuglante et dévastatrice nous prenons connaissance à travers le discours narratif de Pylade de la chronologie des évènements. Pour plaire à Hermione qui a décidé de se venger de Pyrrhus qui lui préfère Andromaque, Oreste, en dépit de ses devoirs, s’est fait le meurtrier de Pyrrhus. Dans cette scène, il vient chercher, telle une récompense, l’amour

», « parjure », « ingrat », « cruelle ». On peut également noter l’attitude très détaché de Pyrrhus, celui-ci annonçant « tranquillement le trépas » (oxymore accentuant la cruauté de Pyrrhus) Elle tente pourtant de le faire réagir, cette femme amoureuse animée par l’espoir de retrouver cet amour réciproque Dans le deuxième mouvement du texte, Hermione est abattue, prête à accepter sa défaite « s’il le faut » et à mourir, elle est soumise et résignée « Achevez votre hymen ». Elle le

trois grandes relations dramatiques qui charpentent la pièce, et pourtant il apparaît faible - c'est le centre toujours menacé de rupture par ta violence des passions écartelantes, si caractéristique de l'univers racinien. [à noter que pour Mauron, le pivot du drame = l'instance du moi. Cf p. 20 : "Dans la situation dramatique d' Andromaque, Pyrrhus nous représentera ce moi. Pourquoi Pyrrhus ? Parce que Pyrrhus se situe au point où toutes (es relations dramatiques se croisent. [...] Du point de

car il se trouve que ce jour-là on executait un noble, et cet évenement avait attiré une partie du pablic habituel du theatre. La qualité de la pièce finit néanmoins par s’imposer et est devenue aujourd’hui la pièce de Racine la plus jouée après Andromaque et Phèdre. Racine s’est basé sur l’histoire romaine pour écrire sa pièce, la base du récit est conforme a l’Histoire, malgrès le fait qu’il ai un peu viellit les personnages et qu’il « invente » le personnage de Junie et son amour réciproque pour

intrigue fondée sur un dilemme raison/passion (celle-ci est destructrice et prime toujours) - destin et fin tragique des personnages, décidés par le fatum - fonction didactique (Instruire par des références mythologiques ou instructions, par exemple) - les dieux décident pour les personnages dans Phèdre - aristocratie toujours représentée, présence de confidents et thèmes nobles (politique, religion, passion) - contient souvent la folie d’un personnage à cause de la passion extrême (passior en latin, souffrir)

ressources scéniques - la voix, le ton, l'expression du visage : émotion de Phèdre face à Hippolyte lors de son aveu/ le ton moqueur, impertinent de La Flèche qui titille l'avarice de son maître dans la scène de la fouille corporelle/ Pyrrhus implorant Andromaque de lui retourner son amour « Puis-je espérer encore/ Que vous accepterez un cœur qui vous adore ? » - la gestuelle, le déplacement dans l'espace : Harpagon fouillant Le Flèche, comique de geste qui exprime aussi l'opposition des deux personnages

cornéliens. Nous allons commencer par présenter quatre oeuvres de ces auteurs et expliquer les dilemmes présents dans celles-ci , et par la suite les comparer et observer leurs similitudes et différences. Je vais tout d'abord parler de l'oeuvre Andromaque par Jean Racine (en 1667). A la suite de la chute de Troie, Pyrrhus, fils d’Achille, a pour devoir d'épouser Hermione. Il tombe alors amoureux d'Andromaque, sa prisonniere, venant de perdre son époux Hector qui a été assassiné par Achille le père