La Passion Detruit Les Relations Humaines

de leurs gouvernements, et d’imaginer qu’elle se libère toujours davantage des passions : au point d’en arriver à se passer des masses physiques des forces armées au profit de leurs seuls rapports théoriques, en une sorte d’algèbre de l’action. La théorie commençait à s’engager dans cette direction lorsque les événements des dernières guerres en montrèrent une meilleure. Si la guerre est un acte de violence, la passion en fait aussi nécessairement partie. Si la guerre n’en procède pas, elle y ramène

notamment son rapprochement d’avec l’Etat français. Ainsi en 1916, la question des relations diplomatiques avec le Vatican, rompues depuis la loi de 1905, est remise à l’ordre du jour. La canonisation de Jeanne d’Arc en 1920 est perçue comme un geste de bonne volonté du Pape qui reconnaît comme sainte une femme porteuse d’un message religieux teinté de patriotisme. Le Parlement lui en est reconnaissant et rétablit les relations diplomatiques en 1921.  Les artistes et la religion Les années d’avant

L’enfantement, l’éros et la vieillesse Tout être porte en lui l’histoire de l’humanité. Partant de ce constat, Christiane Singer, romancière, psychothérapeute, essayiste et surtout témoin lucide et passionné de nos errances existentielles, interpelle nos consciences sur ce que nous faisons de nos vies et de nos amours. Son dernier livre, N’oublie pas les chevaux écumants du passé (éd. Albin Michel), ramasse avec une force peu commune les grandes questions que chacun peut se poser aujourd’hui

1994 Dès ses débuts, il donne à ses romans une dimension très philosophique. Il a également écrit des essais : -L’Envers et l’Endroit (1937), son premier recueil d’essais -Le mythe de Sisyphe (1942) Mais il était aussi dramaturge et sa passion pour le théâtre restera une constante dans sa vie : -Le Malentendu (1944) -Caligula (1945) La Peste Camus a hésité sur le titre à donner à son œuvre. En revanche, il n’a eu aucune hésitation sur le choix de la maladie : la peste, qui touche

quand Pan « hurle », quand il est en colère, le mistral s’abat sur le « pays de Lure » (région glauque et mystique de la Provence où se déroule justement le récit) et couche ou même détruit les cultures des paysans impuissants face à cette « volonté divine », il encourage la barbarie des hommes, leur solitude, la passion sexuelle bestiale et éphémère. Au contraire, quand Pan est apaisé, heureux de voir les hommes travailler correctement la « terre sauvage » de collines escarpées, d’imposer un ordre

le sentiment de complétude, de plénitude (plein), de fusion, de ne faire qu’un, il court après son être perdu. Ce que dit ce mythe, ce n’est pas tant qu’une moitié nous attend, mais que notre désir est nécessaire, il est l’envers de la condition humaine qui court après l’unité, après la complétude, il dépeint aussi le sentiment d’amour comme sentiment d’une totalité retrouvée, d’une plénitude possible. Il y a un infini du désir de complétude qu’un objet fini ne saurait combler, d’où l’insatiabilité

: ordre de l’action; ce qui détruit, sépare ce qui était lié, relié; puissance de destruction; stérile ? nécessaire ? inéluctable ? Fatalité, elle serait alors justifiée - en raison. Détruire un bâtiment insalubre, dynamiter un édifice n’est pourtant pas une violence. On ne peut donc se contenter de définir la violence comme destruction. La violence concerne l’homme, est atteinte de l’homme : on parle bien de la violence du vent mais le même phénomène naturel ( # humain) peut être bénéfique ou dévastateur

peuvent être jugés exceptionnels, le génocide lie immédiatement l’intention d’une violence systématique à l’égard d’un groupe et l’élimination systématique de ce groupe. C’est donc, comme dans la guerre, la rationalité de l’État en même temps que les passions politiques qui sont menées à leur paroxysme, mais la comparaison, au-delà, semble tourner court. D’emblée on peut dire qu’entre génocide et état de guerre, il s’agit plutôt d’un parallélisme que d’une comparaison. Dès lors il faudra se demander pourquoi

l'ambition purement sociologique : l'écrivain cherche moins à découvrir le fonctionnement des institutions démocratiques qu'à comprendre la transformation de l'homme par la démocratie. La démocratie modifie en profondeur la conception de la nature humaine à laquelle il fait explicitement référence : " Ce sont comme deux humanités distinctes, dont chacune a ses avantages et ses inconvénients particuliers, ses biens et ses maux qui lui sont propres . " Il y aurait comme deux lectures possibles de Tocqueville

les poètes peuvent prendre part aux luttes de leur temps par l’engagement social et humanitaire. Le lyrisme. Le mot lyrisme est inspiré de la lire, un instrument de musique. Pourtant, il désigne l’expression de sentiments personnels ainsi que des passions. Cette dénomination s’applique a tout type d’art. Il a été attribué par la suite à la célébration de l’amour, des plaisirs et des tourments de la vie. Le lyrisme donne lieu a un lexique particulier, celui de l’affectivité ainsi que l'utilisation