La Pensee Des Morts Lamartine

multipliant comme un écho qui pleure Les angoisses d’un seul esprit. Dans l’être universel au lieu de me répandre, Pour tout sentir en lui, tout souffrir, tout comprendre, Je resserrais en moi l’univers amoindri ; Dans l’égoïsme étroit d’une fausse pensée La douleur en moi seul, par l’orgueil condensée, Ne jetait à Dieu que mon cri. Ma personnalité remplissait la nature, On eût dit qu’avant elle aucune créature N’avait vécu, souffert, aimé, perdu, gémi ! Que j’étais à moi seul le mot du grand

l’amour mais un amour idéal et épuré qui hérite de la tradition fin’amor du moyen-âge = Amour respectueux et fervent, jamais réellement satisfait ; la femme sera toujours inaccessible. Création de néologisme (mots nouveaux) afin d’exprimer au mieux la pensée. On s’inspire souvent de mots latins ou grecs pour créer de nouveaux mots en Français. Le vers choisi est plutôt l’alexandrin. L’octosyllabe, vers plus léger est plutôt réservé aux textes comiques. Fin’amor : Un chevalier attirer physiquement

que ma langueur désire Qu'avec le temps je me puisse guérir : Mais je ne veux ma dame requérir Pour ma santé : tant me plaît mon martyre.Tais-toi langueur je sens venir le jour, Que ma maîtresse, après si long séjour, Voyant le soin qui ronge ma pensée, Toute une nuit, folâtrement m'ayant Entre ses bras, prodigue, ira payant Les intérêts de ma peine avancée.Pierre de Ronsard Mignonne, allons voir si la rose. ( Recueil : Premier livre des Odes 1545) Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin

de la carte Réponses au quiz Cours 1 : Les ambitions de la IIe République (fév.-juin 1848) (p. 86) Résumé des grandes idées du cours Présentation des documents Document 1 Document 2 Document 3 Onglet « ouverture » Point de passage 1 : Alphonse de Lamartine en 1848 (p. 88) Présentation du point de passage Présentation des documents Document 1 Document 2 Document 3 Document 4 Document 5 Corrigés des questions Pour aller plus loin Point de passage 2 : George Sand, femme de lettres engagée en politique

La seule exception est celle de Chénier, dont l'art ciselé et pur est hardi, et dont la grâce sensuelle a un charme unique, digne de la Renaissance et des Alexandrins, sinon des Grecs. D'autres, tels Léonard, Thomas, Parny, furent beaucoup lus de Lamartine, de Sainte-Beuve, de Pouchkine, mais sont loin de l'intensité passionnée des romantiques à venir. Il règne beaucoup d'arbitraire dans l'attribution de cette étiquette de « préromantique ». Chez bien des auteurs du XVIII e siècle se livrait un combat

population française (Ariège 1/3population) => Population inquiète. Pour l’opposition et une partie de la population, c’est la faute des autorités. 1832, obsèques du général Lamarque, républicain, on érige des barricades aux cris de vive la république, 200 morts chez les républicains. Malgré cette répression, la lutte contre les républicains doit continuer, car ils ont deux visages : d’un côté, ce sont des jeunes bourgeois idéalistes, qui en 1833 fondent la société des droits de l’homme qui diffuse leurs idées

connais pas, et vous me permettrez d’en prendre un exemple illustre : je ne pense pas que les Harmonies poétiques aient jamais été suspectes ; je ne pense pas qu’on les ait jamais accusé de contenir un outrage à la morale religieuse... et cependant, écoutez : Montez donc vers le ciel, montez, encens qu’il aime, Soupirs, gémissements, larmes, sanglots, blasphème, Plaisirs, concerts divins ! Cris du sang, voix des morts, plaintes inextinguibles, Montez, allez frapper les voûtes insensibles

la foule qu’elle augmente ; Rassemble ici les chats de toutes les gouttières ? Six chevaux attelés à ce fardeau pesant J’ai beau sauter du lit, plein de trouble et d’effroi, Ont peine à l’émouvoir sur le pavé glissant. Je pense qu’avec eux tout l’enfer est chez moi : D’un carrosse en tournant il accroche une roue, L’un miaule en grondant comme un tigre en furie ; Et du choc le renverse en un grand tas de boue : L’autre roule sa voix comme un enfant

l’évasion passe également par l’imaginaire, nous pourrons d’ailleurs citer le livre de Gérard de Nerval : Les Chimères. Les écrivains romantiques sont souvent des écrivains engagés, ils expriment beaucoup de compassion pour la misère sociale : Lamartine vote l’abolition de l’esclavage, Byron défend les grecs contre l’invasion de la Turquie, Hugo est peut-être le plus engagé puisqu'il défend la même cause que Byron notamment dans son poème « L’Enfant » -------------------------------------------------

l'expression souvent exaltée de sentiments personnels. L'épreuve amoureuse, la confrontation avec le réel, la perte des idéaux, toutes les occasions de larmes sont des chemins vers la poésie. Le poète romantique tente de dire ses sentiments, ses pensées les plus privées, ses goûts les plus personnels, persuadé que le lecteur y retrouvera, sinon ses propres sentiments, au moins quelque chose d'apparenté à ce qu'il ressent lui-même Le Romantisme recherche une nouvelle simplicité en poésie. Il prône