La Pensée De Beccaria

concordance entre ce que veulent les citoyens et la puissance publique. À partir des années 1830, on fait une autre interprétation, on parle d'un certain pessimisme. On voit les rapports entre individu et puissance publique de manière très différente. On pense qu'il y a un antagonisme irréductible. La puissance publique est supposée défendre l'intérêt général et pour contraindre les individus à respecter l'intérêt général. La loi est un instrument de contrainte. L'article 2 du Code civil est adopté à

côtés plus étroit que la morale qui | | | |réprime le mensonge, le suicide ou la prostitution, mais condamne aussi les | | | |simples pensées ou les mauvaises résolutions (celles de commettre un acte | | | |antisocial, une infraction), et qui obligent aussi à la charité, au | | |

fait allusion dans la partie consacrée à l’expression écrite « La 3ème année (de CAP), avec des éléments plus mûrs, prendra un aspect nouveau. Elle sera plus nettement l’année de l’apprentissage de la réflexion, du jugement, du développement de la pensée abstraite et synthétique, du raisonnement, de l’esprit critique et de libre examen… »1. Mais ce passage apparaît davantage comme une affirmation de principe que comme un véritable programme d’enseignement, d’autant qu’elle se révèle en totale contradiction

règle, mérite d'être précisée 1. L'interdiction d'appliquer la loi pénale [LP] par analogie Corollaire indispensable du principe de la légalité criminelle [LC], l'interprétation stricte de la LP revêt une importance capitale. Déjà à son époque, Beccaria (1738 - 1794), notait que les juges des crimes ne pouvaient avoir le droit d'interpréter largement la LP pour la seule raison qui ne sont pas législateurs. Portalis (1746 -1807), relevait dans sa vie que des <<textes précis et point de jurisprudence>>

d’un traité des délits et des peines. Voltaire va le faire connaitre et le commenter. ––› L’idée maîtresse de Beccaria = Peines doivent être proportionnées au délit. Voltaire va être l’un des premiers à condamner la peine de mort parce qu’il la juge inutile à la société. Sauf : Si atteinte à la sûreté de l’Etat. Il veut rendre les supplices utiles = Aux S de l’Etat

système: Voltaire et Montesquieu qui a apporté la séparation des pouvoirs, qui retire aux juges tout pouvoir créateur de normes. Dès lors, ce pouvoir appartient au législateur. ''Principe de légalité des délits et des peines'' surtout amené par Beccaria qui a écrit le ''traité des délits et des peines'', qui s'insurge contre le traitement des condamnés. Le but à la base est d'éviter les disparités de jugement, c'est une forme de garantie de sécurité juridique. Il faut un texte écrit et précis

R E Séquence 7 Les pouvoirs du discours Bossuet, Sermon du mauvais riche V. Hugo, Discours sur la misère TEXTE 2 Voltaire, Candide D’UN TEXTE A L’AUTRE 2 A. Césaire, Discours sur le colonialisme ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE Voltaire, Candide TEXTE 3 Beccaria, Des délits et des peines D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 R. Badinter, Discours à l’Assemblée nationale ANALYSE D’IMAGE W. Ronis, Rose Zehner TEXTE 1 D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 HISTOIRE DES ARTS M. Luther King, I have a dream J.-J. Rousseau, Discours sur

souhait de limiter le champ du droit pénal à ce qui est utile en fait à la société. Cette thèse d'un droit pénal qui n'est légitime et qui ne doit exister qu'à condition que la répression soit utile à la société est développée par un auteur italien Beccaria, Traité des Délits et des Peines. Ce livre s'articule uniquement sur cette question de l'utilité sociale du droit pénal. L'idée va à contre-courant de l'opinion générale de l'époque. Sa thèse va donc modifier en profondeur tant ce qui concerne la

en vigueur : - la question de l’eau (jusqu’à explosion de l’estomac), - la brûlure des pieds. Il y a une révolution avec le siècle des Lumières. Les philosophes qui réagissent sont Voltaire (Affaire Calas), Rousseau, Montesquieu, Diderot, Cesare Beccaria (un italien de 26 ans, Traité des délits et des peines, en 1764). Ce livre a un retentissement dans toute l’Europe. L’idée de son livre est qu’il faut combattre l’idée selon laquelle la peine de mort peut résoudre la délinquance. Il met l’accent

l’origine de ce droit pénal : BECCARIA a écrit Le traité des délits et des peines où l’on retrouve les grands principes du droit pénal de cette époque : notamment celui de l’égalité devant la loi + il met l’accent sur la nécessité d’écrire les textes = la légalité pénale : on ne peut être puni que par une loi qui a été précédemment rédigée donc lisible/connue de tous. + il fait évoluer le système des peines, il fallait faire souffrir le coupable sous l’Ancien droit et Beccaria veut en finir avec cette