La Pipe Baudelaire

LECTURE ANALYTIQUE n°1 : L’albatros Introduction : Poème de trois strophes à l'origine, l'Albatros fut peut-être composé en 1841 sur le bateau qui emmenait Baudelaire à l'île Bourbon (la Réunion) et à la suite d'une scène vécue (Baudelaire serait intervenu avec violence contre des matelots qui avait pris un albatros et lui brûlé les yeux avec leurs pipes) il fût publié seulement en 1859 augmenté de la troisième strophe sur la suggestion d'un ami. L'albatros apparaît comme une métaphore de la double

Profundis clamavi »). Heureusement, pas de spleen sans idéal car l’épaisseur du spleen n’est heureusement pas sans faille. Parfois, au milieu de la noirceur d’un décor ou de la détresse d’un moment, étincellent soudain les lumières de ce que Baudelaire nomme « l’Idéal », marqué par l’Espoir et le Bien. Le spleen serait donc un mouvement vertigineux, une chute vers les profondeurs, qui répondrait de manière simultanée et paradoxale à un mouvement inverse d’envol et d’élévation. Jamais vraiment

(Surréalisme, Symbolisme, Classique etc...) Ne pas s'attarder sur la description physique du poème, juste préciser par exemple : « Le premier poème de notre corpus s'intitule « la Pipe », de Charles Baudelaire. Il représente la poésie dans sa forme la plus classique et parfaite, avec des règles précises. Charles Baudelaire est en effet un fervent utilisateur de la poésie contrainte, particulièrement du sonnet, comme le démontre le recueil de poèmes « les Fleurs du mal »». Tu préciseras les règles

mai 1860, Charles Baudelaire travaille à un épilogue qu’il doit terminer comme il l’indique à son éditeur Poulet-Malassis : « Je travaille aux Fleurs du Mal . Dans très peu de jours, vous aurez votre paquet, et le dernier morceau ou épilogue, adressé à la ville de Paris, vous étonnera vous-même, si toutefois je le mène à bonne fin (en tercets ronflants) ». On sait ce qu’il en est et le poète n’a jamais achevé ce qui est resté un projet dans lequel Baudelaire déclare son amour

Les Paradis Artificiels Les trois textes des paradis ont été réunis par Baudelaire et publiés sous différentes éditions. La présente édition se termine par Exorde et notes pour les conférences données (à Bruxelles). Lire ces textes plus de 150 ans après leur publication ne leur enlève pas de leur force : la question des drogues psychotropes reste la même de nos jours mais avec le recul, on pourrait trouver ces textes un peu naïfs. Certes, le hachich reste dangereux mais de là à faire l’apologie

complémentaires - Sonnet anonyme sur Dom Juan, 1665. - Deux sonnets libertins : « L’homme libre » de Bonaventure de Fourcroy (1610-1691) et « Assis sur un fagot, une pipe à la main », de Marc-Antoine Girard de Saint-Amant (1594-1661). - La Bruyère, « Onuphre n’a pour tout lit… », 24 VI, Les Caractères, 1688. - Baudelaire, « Don Juan aux enfers », Les Fleurs du Mal : poème XV, 1840. - Entretien de Marcel Bluwal à propos de sa mise en scène de Dom Juan. ➢ Les représentations

Les Fleurs du mal édition 1861 ! Les poèmes en nombres ne peuvent être trouvés que dans l’édition de 1861 et non dans celle de 1857 "Intimité, spiritualité, aspiration vers l'infini" font l'âme de ce recueil. Baudelaire a toujours cherché une écriture poétique qui puisse "s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience" (lettre à Arsène Houssaye, son éditeur) et qui à partir du connu cherche les voies du nouveau. Nombre des poèmes des Fleurs

Lengua y Literatura Etica, Estética y Literatura Deveseleer Florine Au croisement de Magritte, Nougé et Baudelaire : « La géante » ou la problématisation des mots et des images Le présent travail se propose d’analyser l’œuvre « La géante » du peintre belge René MAGRITTE1, où l’artiste incorpore un poème signé « Baudelaire ». En réalité, il ne s’agit pas de l’authentique texte des « Fleurs du mal » qui porte le même titre que ce tableau, mais d’une réécriture de celui-ci par Paul NOUGE, un

dans une chevelure » appartient a la catégorie des poèmes exotiques du Spleen de Paris de Charles Baudelaire, écrit en 1859. Il fait référence au voyage de Baudelaire à la Réunion, voyage forcé mais qui a beaucoup marqué le poète car l'île a été idéalisé en paradis exotique. Le poème fait également référence à Jeanne Duval, femme métisse rencontré a Paris, et qui est devenue la maîtresse de Baudelaire. Ce poème a pour thème principale la correspondance entre la chevelure et le souvenir. Outre un

un recueil intitulé "Fontainebleau", en hommage à Denecourt. Ce texte est un vrai paradoxe car il rend hommage à la nature mais Baudelaire déteste le végétal, comme il le souligne lui même dans une lettre à l’éditeur : « Vous savez bien que je suis incapable de m’attendrir sur les végétaux… Je ne croirais jamais que l’âme des dieux habite dans les plantes. » Pour Baudelaire en effet, la nature offre tout au plus une métaphore. Le premier paragraphe semble chanter dans une veine unanimiste et avec