La Place Et Annie Ernaux

de son enfance quand il faut la partager avec cinq ou six frères et sœurs dont trois qu’on ne connaissait pas deux semaines auparavant et qu’ils viennent de débarquer à l’improviste dans votre maison avec en prime un nouveau « papa » qui prend la place de l’ancien. c’est ainsi qu’il se forgera le caractère ,diraient certains , mais comment le faire pleinement sans l’affection d’une mère ou le soutien d’un père ? voilà pourquoi des milliers d’enfants s’enferment dans une bulle de solitude difficile

intergénérationnelles d’aujourd’hui dans les familles. Les relations entre générations sont-elles nécessairement de l’ordre de l’opposition ou du conflit ? Le document 1 est un texte littéraire. C’est un extrait du roman « une femme » écrit en 1987 par Annie ERNAUX. L’extrait concerne l’écrivain qui décrit sa relation avec sa mère. Le second document est un article de presse qui vient de l’express, qui s’intitule « secrets de famille : faut-il tout dire ? ». Il a était écrit le 12 Avril 2004 par M. HURET

n°2   Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle   Texte 4 : La femme gelée (1981), Annie Ernaux Parcours associé : Individu, morale et société Lecture linéaire Introduction : Annie Ernaux (née en 1940) est une romancière. Son oeuvre est essentiellement autobiographique et intègre une dimension sociologique forte. Ainsi évoque-t-elle l’ascension sociale de ses parents dans La Place, texte publié en 1983 et qui la fera connaître. La Femme gelée est une oeuvre en partie autobiographique

reste à ce jour un référence majeur de la philosophie féministe. - principaux thèmes : identité féminine, la place et le rôle des femmes dans la société, l’émancipation des femmes, droits des femmes. - texte philosophique , recours au registre didactique et descriptif. - procédés les plus utilisés = parataxe et présent de vérité générale (va ancrer le discours dans une évidence qui se place en dehors du temps et de l’espace) - extrait célèbre : « On ne naît pas femme, on le devient » signifie qu’une

« Présence insuffisante et collective » du père La Place, est une œuvre qu’Annie Ernaux a consacrée à la personne de son père. L’auteure nous y présente une série des portraits de son père; elle nous décrit en détails sa vie, ses habitudes, les étapes de son évolution personnelle, professionnelle et sociale. L’image de son père qui surgit du récit est entièrement positive même si les descriptions de sa personne sont fortement réalistes et parfois même choquantes. On y voit un homme simple qui

déterminer les ressemblances et différences entre ces deux documents fondateurs. Il pourra aussi être utile de formuler clairement les positions de chacun des auteurs sur la question. Le troisième document est extrait d'un roman d'Annie Ernaux, intitulé La Place. Ce passage, avant tout narratif, ne peut se lire qu'avec l'éclairage qu'apportent les textes argumentatifs qui, seuls, permettent de dégager les grandes lignes d'une problématique sur le cadeau. De même, la vignette de bande dessinée, tirée

Annie Ernaux, Les Années - khôlleAnnie Ernaux, Les Années (p.28,29) Selon Emmanuel Bouju, dans les Années, “on” n’est pas un pronom personnel neutre. “C’est un collectif qui assure la continuité entre ces divers arrêts sur la mémoire”. En effet Ernaux se sert du “on” à la fois pour évoquer un souvenir collectif”/impersonnel au même titre qu’une expérience toute personnelle/individuelle : le résultat en simultanéité permet de rendre compte à la fois d’un souvenir personnel (douleur de l’opération

« gommes et taille crayons, chaussures d’hiver fourrées, chapelet et missel vespéral romain »De plus, l’innovation est une chose importante pour eux « personne dans la famille ne l’avait jamais été ». Tout cela nous mène à penser que la famille d’Annie Ernaux et les paysans en général sont riches et ont un niveau de vie confortable « l’achat de viande à la boucherie » ... Le côté matériel est mis en avant dans le texte « comptoir peint et brillant, les tables et guéridons en simili-marbre… » ce qui nous

De Rousseau à Annie Ernaux : mobiles, modèles et mutations de l’autobiographie « AUTOPORTRAIT. (1928). Portrait d’un dessinateur, d’un peintre exécuté par lui-même. Autoportraits de Rembrandt, de Van Gogh » (définition et exemples du Petit Robert). Dans le cours de cet article, les théoriques distinctions génériques (entre les mémoires, l’autoportrait proprement dit1, l’autobiographie, le roman autobiographique, l’autofiction…), sans pertinence pour mon propos qui interroge surtout les présupposés

LA PLACE DU PERE A. Ambivalence du lien père / fils, fille • Le meurtre du père : Nécessité freudienne de tuer le père symboliquement pour accéder à une forme de liberté à l’origine de l’organisation sociale. (Freud, Totem et Tabou ; Roy Lewis, Pourquoi j’ai mangé mon père (mise en scène cocasse du repas fondateur évoqué par Freud). Kafka, Lettre au père. Rivalité mythique : dans la mythologie antique, Saturne dévore ses enfants pour empêcher que se réalise une prophétie (Goya, Rubens) Le