La Pluie Verhaeren

Lire Au Bonheur des Dames en 3ème / en 2nde » Martine Molina Corinne Zimmermann Mais six heures sonnaient à peine, elle voulut bien rester un moment encore dans la boutique. La nuit s'était faite, elle retrouva la rue noire, trempée d'une pluie fine et drue, qui tombait depuis le coucher du soleil. Ce fut pour elle une surprise : quelques instants avaient suffi, la chaussée était trouée de flaques, les ruisseaux roulaient des eaux sales, une boue épaisse, piétinée, poissait les trottoirs;

nous protégea des autres méchants de l’En-ville et devint un Major dont la bienveillance ne couvrait que les nègres à l’en-bas de ses graines – je veux dire : ses vassaux. À chaque descente de la – 10 – police, on le vit tout-devant sous la pluie des boutous. Ceci pour dire qu’à la roche, l’acide ou le rasoir, il fut toujours, au gré de ses initiatives, préposé à l’accueil des indésirables d’une manière sauvage. Mais ne perdons pas le fil, et reprenons l’affaire maille par maille, avec si

parce qu’ils ont une tendance à être « néo-réalistes », comme le formule Lemaître.45 Ceux-ci ont l’intention de faire une poésie de « dimension sociale », dont le but est d’être en « communion avec la modernité industrielle ».46 Dans ce cas, Émile Verhaeren, poète belge, aura le rôle décisif pour l’évolution de la poésie. Il rompt avec « la tradition baudelairienne et mallarméenne de négation poétique du monde moderne »47 et explicite qu’il faut « accepter le présent, se plier aux rythmes du monde moderne

SÉQUENCE 10 Séance 1 A. La poésie au XIXe siècle 1- Les poètes. a) Le poète qui n’est pas cité dans la liste est Prévert qui appartient au XXe siècle. b) Ils appartiennent au XIXe siècle. c) Lamartine est né à la fin du XVIIIe siècle. d) Emile Verhaeren a connu le début du XXe siècle. e) Œuvres Émaux et Camées ü Fêtes Galantes Les Contemplations Les Chimères Illuminations Les poèmes cherchent à : - distraire - exprimer les sentiments du poète - donner à voir et à entendre la beauté du monde - faire

Zola pour écrire des romans à visée idéologique explicite, ainsi que pour le théâtre, où l’on voit surgir des comédies satiriques et des pièces idéologiques marquées par l’influence d’Ibsen, cette Belle Époque est l’époque de la poésie. Valéry et Verhaeren se dégagent progressivement du symbolisme dont ils sont les héritiers. Et c’est alors qu’apparaissent ceux qu’on appellera les « poètes de l’esprit nouveau » ; Cendrars, Apollinaire, Max Jacob renouvellent à la fois les thèmes et les formes du texte

choisir celle-ci au détriment de la mort est vécu comme la pire 177 . Aimé Césaire. La Poésie. Paris : Seuil, 1994, p. 110. . Jean-Paul Sartre. Saint-Genet comédien et martyr. Paris : Gallimard, 1952, p. 10. 179 . Michel Monique. Emile Verhaeren. Bruxelles : Labor, 1985, p. 45. 180 . M. a. M. Ngal. Aimé Césaire un homme à la recherche d'une patrie. Dakar-Abidjan : Les Nouvelles Editions Africaines, 1975, p. 170. 181 . Anny-Claire Jaccard. « Portrait de femmes dans Les Interprètes de

Elle a l’intuition de la catastrophe à venir. 278. Zola, É., La Conquête de Plassans, « La Pléiade », p. 1185. 111 Sa peur exprime le désastre à venir, le ciel lui aussi annonce le malheur qui aura lieu dans un avenir proche : « Le ciel, chargé de pluie, avait une lueur rousse qui éclairait faiblement le chemin279. » « Le ciel était couleur de cendre, avec de grandes traînées rosâtres, éclairant la nuit d’un pâle reflet de brasier agonisant280. » Le ciel figure une fin d’incendie comme si déjà tout

la fin de sa vie avouait Pourtant, certains l’ont fait. Certaines aussi : que son programme était inapplicable et il des mères, à Paris, allèrent jusqu’à promener recommandait qu’on ne le lût plus ! Mais, grâce nus leurs tout petits enfants sous la pluie, à lui, l’enfant existe enfin. On se penche sur ce en plein vent, par grands froids, afin de les qu’il ressent, sur ce qu’il est, on s’inquiète de endurcir au contact de la nature, ainsi que ses goûts, on l’observe, on l’écoute, toutes atti- le conseillait

fin de sa vie avouait Pourtant, certains l’ont fait. Certaines aussi : que son programme était inapplicable et il des mères, à Paris, allèrent jusqu’à promener recommandait qu’on ne le lût plus ! Mais, grâce nus leurs tout petits enfants sous la pluie, à lui, l’enfant existe enfin. On se penche sur ce en plein vent, par grands froids, afin de les qu’il ressent, sur ce qu’il est, on s’inquiète de endurcir au contact de la nature, ainsi que ses goûts, on l’observe, on l’écoute, toutes atti- le conseillait

des sentimentaux. Deux d’entre eux ont un talent original. SULLY PRUDHOMME Il chante, en vers simples, les souffrances de la solitude, des départs (‘‘Solitudes’’ ; ‘‘Vaines Tendresses’’) ou l’émotion que provoque la vue des vieilles maisons, de la pluie, ou d’un objet chargé de souvenirs (‘‘Le Vase brise’’). recherchée comme chez Leconte de Lisle. Pg No. 177 Cependant le Romantisme continue avec V. Hugo lui-même. D’autre poètes empruntent à la fois au Romantisme et au Parnasse : Jean Richepin