La Poésie Rend Immortel

Introduction : C'est un poème extrait du recueil Sonnets Pour Hélène, de Ronsard (1524-1585), publié en 1578. Ronsard est le chef de La Pléiade, groupe de 7 poètes qui relancent la poésie française. Il est surnommé le «Prince des poètes» et est connu et reconnu, y compris de son vivant, notamment pour sa poésie amoureuse en sonnet (à Cassandre, Marie et Hélène de Surgères, suivante de la reine Catherine de Médicis).Ronsard écrit ce recueil à l'âge de 54 ans, à la fin de sa carrière, alors qu'il

l’instant présent se met donc au service de la cour amoureuse de Ronsard à Hélène. Mais ce sonnet, par sa projection dans le futur, rappelle également le pouvoir de célébration de la poésie, qui rend ses sujets immortels. II- Glorification du poète et de la poésie Expression méliorative « louange immortelle » La poésie, contrairement aux corps physiques, résiste au temps et permet à ses sujets d’accéder à l’immortalité : c’est une faveur que Ronsard fait à Hélène. Jeu de rimes « belle/chandelle

POÉSIE « LE SOLEIL » Les Fleurs du Mal « LE SOLEIL », LES FLEURS DU MALIntroduction : · Poème 87 des Fleurs du Mal publiées pour la première fois en 1857 par Charles Baudelaire né en 1821. · La section « Tableaux parisiens ». Cette section rajoutée dans une édition ultérieure. · Traite ici du poète et de ses capacités, en utilisant la métaphore du soleil· Les vers sont des alexandrins et le poème

B. un amour de la poésie (cadre bucolique) Du Bellay exprime une notion de plaisirs d’être le soir au calme, seul et dans l’intimité au côté de la nature. Grace à ce cadre bucolique, il retrouve cette joie d’écrire « au soir sous la nuit brune » (v5), « rayons de la Lune » (v8). Ici il éprouve un état d’innocence « dessus le vert tapis » et fait référence au mont Hélicon « rivage écarté » = lieu de résidence des filles de Zeus qui accompagnent Apollon, le Dieu de la poésie et de la musique. Les

torpeur du « accroupie » ; opposition travail/ « repos » B) La gloire de la poésie Ronsard : haute image de la poésie d'origine divine cf la pléiade. Ici la poésie rend immortel et permet de prendre une revanche sur la fuite du temps. Le poète est mort mais il vit dans les mémoires grâce à ses vers (v3)( v7) La gloire poétique de Ronsard rejaillit sur Hélène : v. 8 « Bénissant votre nom de louange immortelle »Grâce à la poésie son nom est immortalisé. Argumentation du sonnet : l'intérêt d'Hélène qui

Un poème argumentatif À qui s’adresse le poème (étude de l’énonciation)  Le poète est présent sous la forme du « je » mais également sous son nom « Ronsard » et du mot « nom » suggérant ici la renommée (« louange immortelle » suggérant la portée de l’art du poète)  La destinataire, Hélène (cf. paratexte), est interpellée dès le premier vers par « vous », elle est pré-sente dans la discours direct (vers 4) et l’ensemble des verbes à la deuxième personne.  L’omniprésence des deux pronoms,

Intro : - écrit suite à la rencontre à la cours de Hélène de Surgères poême d’amour selon le modèle pétrarquiste sonnet traditionnel de 14 vers, en alexandrin thême: amour + temps qui passe célèbre la poésie -> poésie immortelle. Tableau nostalgique et réaliste de la vieillesse La projection dans le futur se projette dans le tps: 1er quatrain = description de la vie monotone d’une femme agée →insiste âge : «bien vieille» + occupations calmes «dévidant et filant» participe prst =

vers, en vous émerveillant : Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle. Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant, Bénissant votre nom de louange immortelle. Je serai sous la terre et fantôme sans os : Par les ombres myrteux je prendrai mon repos : Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain : Cueillez dès aujourd’hui

souvient de la femme aimée, Julie Charles (ou Elvire). Le poète se trouve dans un lieu qui lui est cher, près d’un lac, qui a été le témoin de ses amours, et lorsqu’il y revient sans la femme aimée, il subit douloureusement la fuite du temps. Il se rend compte que seule la nature peut conserver la trace des amours vécues, et notamment dans « Le Lac ». Les Méditations poétiques sont un recueil poétique publié en 1820 regroupant 24 poèmes. Le lac est le 10ème poème du recueil, qui dans une première

lutter contre le langage de la ville qui lui est un sport de duel - métaphore du poète à un joueur d'escrime qui fait de la poésie un combat d'épée et une lutte contre la ville - Adjectif "fantasque" = trouvailles qui sortent de la recherche poétique. - Opposition du poète à l'escrime, l'escrime se joue à deux alors que le poète est seul. Vers 6, 7, 8 - Champ lexical de la poésie "rime", "mots" et "vers" - Champ lexical de la difficulté "trébuchant" et "heurtant" appuyé par le gérondif participe présent