La Préciosité Et La Galanterie

ce moment de séduction avec ses sauts de joie « oh ! oh ! oh ! oh ! » (l. 29) et Cléanthis le corrige avec la personnification « vous défigurez notre conversation » (l. 30). C’est alors qu’on se rend compte, grâce au verbe « défigurer », que la galanterie repose sur le masque social. Tout cela montre donc bien que c’est une parodie. Pourtant cette scène n’est pas seulement un divertissement. Nous allons enfin nous intéresser à la visée morale de la scène. D’une part, nous avons une critique

tête, Mascarille est «un extravagant [qui] se pique de galanterie et de vers*». D'autre part, c'est bien Don Diègue qui, à la grande confusion d'Hélène, vient démasquer son valet, ainsi que le feront La Grange et Du Croisy. C'est à partir de cette donnée que travaille l'invention comique de Molière pour atteindre à une signification humaine plus profonde. Molière s’est également servi d’un texte attribué à Charles Sorel, Les Lois de la galanterie*— qu'il aurait également utilisé pour L’École des maris

est suspendue par la description du programme éducatif de Madame de Chartres. Le plus sur moyen d’avertir sa fille est de faire un tableau édifiant des rapports entre les hommes et les femmes. Alors que la plupart des mères ne parlent pas de « galanterie », c’est dans un discours indirect attribué a Madame de Chartres que l’auteur expose, par une antithèse systématique les dangers qui attendent l’héroine ; l’avertissement paraît destiné au lecteur…ou a la lectrice… En effet autant ce commerce est

vertement repoussés par Cathos et Magdelon à cause de leur manque de raffinement et de galanterie, veulent se venger des deux jeunes femmes.  En sortant, ils laissent entendre à Gorgibus qu'ils ont été mal reçus. Gorgibus se plaint à haute voix de la coquetterie de Cathos et Magdelon, et leur reproche d'avoir éconduit La Grange et Du Croisy. Lorsque les jeunes femmes lui exposent leur idéal de galanterie et leur vision romanesque du mariage, Gorgibus réagit par l'incompréhension indignée et leur

La préciosité « L’amour, cette passion capricieuse, qui ne se satisfait que par elle-même »[1] Bibliographie : Honoré d’Urfé, L’Astrée, Folio classique, 1984 Madeleine et Georges de Scudéry, Artamène ou le Grand Cyrus, extraits, GF Flammarion, 2005 Madeleine de Scudéry, Clélie, histoire romaine, Folio classique, 2006 Madeleine de Scudéry, L’Amour tyrannique, in Œuvres complètes « Théâtre du XVIIème siècle », Bibliothèque de la pléiade, tome 2, p. 531-599 Molière, Les femmes savantes

d’Italie et le développer de les sciences et les savoirs dans L’humanisme qui mettait la personne humaine au centre de réflexions philosophiques et morales, la imitation œuvres en la Pléiade, la expression de les sentiments du baroque, la galanterie de La Préciosité y la codification de chaque genre littéraire du Classicisme, dans l’époque manquait principalement ; combattre l’intolérance et l’oppression et défendre les valeur humaines fut ainsi que née le mouvement de Lumières pour diffuser le savoir

Au début du 17e siècle, la préciosité triomphe dans toute l’Europe. Mais plus qu’un mouvement littéraire, elle est aussi une évolution sociale : les salons se développent. Ces salons naissent tout d’abord à Paris, comme par exemple l’Hôtel de Rambouillet où Mme de Rambouillet recevait ses invités. Ce sont des lieux réservés aux intellectuels où l’on développe l’art de la conversation et de la connaissance. L’amour est un thème phare du mouvement précieux. Ainsi, la question des sentiments sera

vous m'aimez ». Emploi de l'impératif. II - La scène de galanterie - Cette scène est conventionnelle au théâtre. Le rituel de séduction apparaît dans ce passage. 1. Le code du beau langage - « La belle conversation ». C'est une pratique née au XVIIe siècle, avec la préciosité. Les auteurs se sont moqués de ses excès (« Les précieuses ridicules », « Les femmes savantes »). - Au départ du courant, la préciosité réclamait une certaine finesse de culture ou d'amour. Exagération

2°L’expression des sentiments _Gongora met en evidence la grandeur de son amour en l’opposant à celui de Cloris par le schiasme des vers 1 et 2. _laisse comprendre que,malgré le fait que son amour soit pour Cloris une « prison »-lieu commun de la galanterie-,il l’aime toujours : « était » :imparfait=fin pas delimitée=suggere que son amour n’est pas éteint. 1e tercet=on peut meme croire que son amour augmente car ne compare plus Cloris à un bijoux mais à une déesse. BILAN :le poème à pour fonction

Ils vont d’ailleurs progresser la rencontre par leur intervention. Le dialogue : direct, permet le contact. N montre sa galanterie et sa modestie (honnête homme) : il a reconnu la Princesse ce qui est un aveu de sa grande beauté (portrait qui la précède). Tout est en litote et euphémisme. L’un et l’autre vivent un coup de foudre extraordinaire mais le cache par préciosité. Le lecteur est éclairé : ils sont faits l’un pour l’autre. le cadre : rencontre dans un lieu public : le Louvre (palais