La Préface De Phèdre

de mes aïeux » (Phèdre, Racine). Cette transcendance prend le plus souvent le visage de la fatalité toujours hostile au héros. Le héros tragique apparaît toujours comme un personnage maudit, marqué par la haine injustifiée des dieux ou bien il subit la malédiction attachée à sa famille qui se répand de génération en génération. Chez Racine cette malédiction est liée à son jansénisme. La fatalité dépossède l’être de sa volonté et lui dicte une conduite forcée. Très visible dans Phèdre « objet infortuné »

Corpus de texte : Tout d'abord on peut constater que pour certains auteurs le spectacle théâtral doit apporter une leçon de morale, comme pour Molière dans la Préface de Tartuffe ou bien pour Racine dans la Préface de Phèdre, Molière lui le montre pour la Comédie, il pense que pour punir les hommes il faut se moquer d'eux sans pour autant les rendre ridicules, car c'est « une grande atteinte aux vices que d'(exposer l'homme) à la risée de tout le monde », mais les vices des hommes sont moqués

grâce à La Fontaine par le truchement du fabuliste latin Phèdre au ie siècle et par l'humanisme au xvie siècle qui a donné des traductions et des imitations des fables antiques. Mais si La Fontaine reconnaît ce modèle, il s'approprie le genre de la fable pour lui donner des caractéristiques particulières. L'Antiquité a connu deux formes essentielles d'apologue : les fables en prose du grec Esope (vie siècle av. J.-C.), en vers du latin Phèdre (ier siècle ap. J.-C.) et les paraboles de l'Évangile.

 LA FAMILLE DE PHEDRE Phèdre, la fille de Minos et de Pasiphaé, est issue d’une famille maudite par Vénus, la déesse de l’amour. Le Minotaure est en quelque sorte son demi-frère, sa sœur Ariane a ensuite été abandonnée par Thésée, qui terrasse le célèbre monstre dans le Labyrinthe, et elle épouse ensuite l’ancien fiancé de sa sœur, qui lui donne deux enfants. Mais Phèdre est amoureuse du premier fils de Thésée, Hippolyte, qui lui, alors qu’on le croyait fier et insensible au cœur et à toute passion

représentations érotiques du corps , pas d'allusion aux biens matériels . Chaque message doit être transmis avec élégance et sobriété . Il est souvent question , dans la tragédie , d'euphémisme , de litote , de périphrase et de métaphore ( exemple : Phèdre, " la venue de Thésée " ou aussi Britannicus " avant la fin du jour , je ne te craindrai plus " . Dans le texte de Giraudoux , finis les règles de bienséance , les euphémismes , les forces supérieurs . Giraudoux utilise les paroles fortes, en lisant

SÉNÈQUE. Une application des théories d’ARISTOTE : La tragédie classique ne met en scène que de très hauts personnages (rois, reines...). Ceux-ci appartiennent à l’Histoire (Néron par exemple dans Britannicus) ou aux mythes de l’Antiquité comme pour Phèdre. b. La vraisemblance     La tragédie racinienne se veut imitation de la nature dans ses aspects universels. Les faits doivent donc paraître vraisemblables aux spectateurs (il faut qu’il ait l’illusion qu’il assiste au déroulement d’une histoire

Œnone : Dominante et Dominée. Phèdre est une des pièces la plus célèbre de Racine qui met en question beaucoup de choses importantes comme l’amour et la politique. Phèdre de Racine est tirée d’une pièce grecque, Hippolytus, écrit par Euripide, ce qui explique les éléments grecs dans cette pièce. Dans cet essaie, nous analyserons le rapport entre le personnage principal Phèdre et sa confidente, Œnone. Tantôt, Œnone est considérée comme une extension de Phèdre, son double ou son conscience et tantôt

empereurs, (Titus dans Bérénice) ou des rois (Thésée dans Phèdre). Ces personnages, appelés héros tragiques, sont victimes de la fatalité, et donc pris au piège dès le commencement de la pièce. Ils ont toujours une fin malheureuse, le plus souvent, la mort. Le dénouement des tragédies ne provoque donc aucun suspens chez le spectateur. Le héros tragique est généralement victime de son destin. Il peut subir des forces supérieures, comme dans Phèdre où elle va subir la vengeance de Vénus. Mais il peut

composé Phèdre acte 5, scène 7 Introduction : Phèdre est une pièce de théâtre tragique écrite par Jean Racine. Elle a été écrite en 1677, soit au moment où la carrière de Racine était à son apogée. Il faisait partie de la cour de Louis XIV et cherchait à imiter les auteurs grecs antiques. L’histoire mythologique de Phèdre a d’ailleurs également inspiré Euripide et Sophocle durant l’Antiquité. Cette pièce respecte les règles du théâtre classique posées par Aristote dans La Poétique. Phèdre est la dernière

forme de fatalité, le personnage tragique apparaît toujours comme la victime de forces qui le dépassent et face auxquelles il ne peut lutter. Ex : La toute puissance de la fatalité : — divine : Phèdre, Oedipe –roi, Iphigénie — politique : Iphigénie, Bérénice — amoureuse (fatalité intérieure) : Phèdre, Andromaque, Médée ⇒ La tragédie est bien « une machine infernale »(Cocteau) qui broie les héros. Le « piège à rats » dans la tragédie prend deux formes privilégiées : le dilemme et l’ironie