La Querelle 1302 1303

d'indépendance à l'égard de l'Empereur. Pour autant, l'orientation théocratique ne peut que heurter l'idée de souveraineté royale. La question de la décime (impôt sur le clergé) va diviser le roi et le pape. Entre le roi et le Pape éclatera un conflit (querelle bonifacienne). En principe, le clergé ne paie pas d’impôts, sauf circonstances exceptionnelles : le roi demande ainsi à l’Église de verser cet impôt, en contrepartie de la protection qu’il lui accorde, dans le but de contribuer la politique royale

la cirse éco et soc, qui affecte la société féodales, c’est Philippe le Bel va étendre sa domination dans les grands fiefs de ses vassaux. Le duché d’aquitaine, propriété du roi d’Angleterre renait finalement qu’il doit hommage au roi de Fr, en 1303. On a un traité d’alliance signé avec le mariage de la fille de Philippe le Bel, Isabelle, avec Edouard 2 le futur roi d’Angleterre. Dans le même temps, le roi de Fr, commence à s’opposer au Pape, qui s’appelle Boniface 8. Ce conflit va faire

son appel. Pourtant un danger nouveau commençait avec cette conquête. Les Capétiens n'auraient un peu de tranquillité que le jour où ils auraient repris la Normandie. En attendant, ils profitaient de la moindre occasion pour intervenir dans les querelles des Normands et pour susciter à leur duc autant de difficultés qu'ils pouvaient. L'autre événement fut favorable. Les Croisades corrigèrent en partie ce que la conquête de l'Angleterre avait d'alarmant. Elles décongestionnèrent la féodalité. En tournant

au roi des inspirations dans sa politique de reconstruction. Le roi trouve aussi des modèles chez certains de ses puissants voisins, chez le Duc de Normandie, dont la seigneurie est très bien organisée. Le roi saura habilement tirer parti des querelles fréquentes à l’intérieur des grandes dynasties féodales. Il entretiendra les révoltes chez ses rivaux ; parallèlement, il remet de l’ordre dans son domaine. Le domaine est petit, étouffé, mais on peut aussi dire que le domaine royal occupe une situation

siècle, on parle véritablement de théocratie pontificale = puissance spirituelle de la papauté à son apogée = le pouvoir est détenu par le pape confusion des questions temporelles et spirituelle. L’éclatement du pouvoir royal unitaire : Les querelles entre les fils ont affaibli l’unité du pouvoir impérial. Petit à petit comme les successeurs s’affrontent ne gouvernent plus et graduellement les représentants du pouvoir local = le comte vont usurper les prérogatives de puissance publique. Sur le

de fierté et qui éloigne le savant de la rectitude  166. Ni celle qui incite à la haine sourde ou manifeste, à la dispute, aux polémiques et controverses  167. Ni celle qui pousse l'homme à la folle présomption, à l'égoïsme, ou qui engendre la querelle et la dissidence  168. Ni celle qui suscite la colère, l'obstination dans l'erreur et dans l'égarement, dans l'antipathie et dans la lutte  169. Ni celle qui sert d'intrique, de moyen pour détourner ou soutirer les biens d'autrui, de thésauriser

son appel. Pourtant un danger nouveau commençait avec cette conquête. Les Capétiens n'auraient un peu de tranquillité que le jour où ils auraient repris la Normandie. En attendant, ils profitaient de la moindre occasion pour intervenir dans les querelles des Normands et pour susciter à leur duc autant de difficultés qu'ils pouvaient. L'autre événement fut favorable. Les Croisades corrigèrent en partie ce que la conquête de l'Angleterre avait d'alarmant. Elles décongestionnèrent la féodalité. En tournant

féodalité, notamment en interdisant aux laïques de nommer les ecclésiastiques dans leur fonction. A l’époque, le roi de France se soumet, mais pas l’empereur qui résiste car il tire profit de ce pouvoir de nommer. C’est le début d’une grave tension, la querelle des investitures. Cette théocratie pontificale va loin, plus que la simple défense de l’Église. On passe à une volonté d’exercer une vraie suprématie sur le pouvoir politique. A partir de cette théorie, le pape développe des textes qui développent

garde en paix [1048] se détruisent l'un l'autre), d'arracher une plus haute valeur à ceux qui le méprisent, en leur nuisant [1049], et aux autres, par l'exemple. De sorte que nous trouvons dans la nature humaine trois principales causes de querelle : premièrement, la rivalité [1050]; deuxièmement, la défiance; et troisièmement la fierté [1051]  [1052]. La première fait que les hommes attaquent [1053] pour le gain [1054], la seconde pour la sécurité, et la troisième pour la réputation [1055]

offriront au roi des inspirations dans sa politique de reconstruction. Le roi trouve aussi des modèles chez certains de ses puissants voisins, chez le Duc de Normandie, dont la seigneurie est très bien organisée. Le roi saura habilement tirer parti des querelles fréquentes à l’intérieur des grandes dynasties féodales. Il entretiendra les révoltes chez ses rivaux ; parallèlement, il remet de l’ordre dans son domaine. Le domaine est petit, étouffé, mais on peut aussi dire que le domaine royal occupe une situation