La Renaissance Italienne Le Quattrocento

20396/rhac.v1i1.13694 VALENTINA HRISTOVA Académie de France à Rome-Villa Médicis; LARHRA (UMR 5190). 0000-0002-2691-7285 Résumé Parcourir l’ample bibliographie bigarrée, consacrée à l’un des tableaux les plus fascinants de la Renaissance italienne, la Lamentation sur le Christ mort peinte par Rosso Fiorentino pour une compagnie de laïcs à Borgo Sansepolcro, suffit à démontrer combien l’interprétation de certaines iconographies religieuses a suscité – et suscite encore – des doutes

L’art médiéval couvre un ensemble large de temps et de lieux, sur plus de mille ans d'histoire de l'art en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Cela inclut de nombreux mouvements de l'art et périodes, art régional ou national, genres, renaissances, métiers d'artistes, et les artistes eux-mêmes. L'immense majorité de l'art qui nous est parvenu de cette période relève du domaine du religieux et renvoie à un cadre qui incorpore à la fois une pensée théologique ou cosmogonique et des fonctions

DYNAMISME ET INERTIES DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE : LA FRANCE A-T-ELLE CONNU UN « BEAU 16ème siècle » ? En guise d’introduction, étudions le tableau de Bruegel l’Ancien – la Chute d’Icare . On perçoit le souffle de la Renaissance avec cette ouverture au large correspondant à une ouverture au monde : les bateaux qui partent, cette guilde symbole de la modernité, l’agriculture. Il évoque les rêves de cette époque, les villes prenant leur essor, le développement agricole. C’est

des Beaux-Arts, l’Institut et le Salon l’ensemble étant dirigé par un petit groupe de notables qui contrôlent à la fois le style et la circulation des tableaux. L’enseignement aux Beaux Arts fonctionne encore selon le modèle antique hérité de la Renaissance. Ce système ne tolérant bien entendu aucune déviance : Odilon Redon peintre symboliste de la fin du XIX écrit sur ce système «  Je fus torturé par le professeur. Il cherchait visiblement à m’inculquer sa propre manière de voir et à faire un disciple

Michel comme sculpteur (XIV-XVème siècle). Du XVI au XVIIIe siècle De l’apprentissage à la maitrise L’atelier appelé bottega en italien est à la fois un lieu d’apprentissage et de travail. A l’époque moderne il demeure le centre de la formation des artistes. On commence l’apprentissage en général entre 12 et 15 ans même si beaucoup d’artistes de la Renaissance débutent vant 10 ans. Cette formation dure de 5 à 7 ans. Ce dernier est blanchi, logé et le maitre s’engage à lui apprendre le métier

Avant même de connaître les grands peintres italiens qu’il aimera tant lors de ses nombreux séjours en Italie, l’implication de l’écriture stendhalienne avec tout ce qui a trait au visuel et, de façon tout à fait particulière, à la peinture est profonde et sincère. L’œuvre de Stendhal ne serait pas concevable, ne serait pas la même, si l’on faisait abstraction de la peinture et de la présence insistante dans ses textes de « ses peintres italiens ». Du propos délibéré d’un ut pictura poesis

surtout dans la peinture. Fondamentalement, le Romantisme consiste à réfuter les principes et la discipline classiques en faveur d'un retour régénérateur à quelque chose de plus ancien comme de plus libre, de plus personnel comme de plus exotique. La renaissance classique du XVIIIe s., engendrée par la découverte d'Herculanum et de Pompéi, n'était pas étrangère à un sentiment nostalgique du passé qui trouva rapidement d'autres formes d'expression. À la fois en France et en Angleterre, on assista à un regain

profane en langue profane. La  vie artistique Les progrès intellectuels manifestés pendant ces 3 siècles, ont donné un éclat encore plus grand aux arts. Ceux-ci, d'abord l'architecture, bénéficièrent de conditions particulièrement favorables: - la renaissance des métiers ranima les ateliers artistiques; - le progrès des connaissances mathématiques servit les architectes; - le renouveau religieux. Ce qui provoqua un extraordinaire mouvement de constructions d'églises, de cathédrales et de monastères.

Une autre grande figure de la théorie picturale, Vasari, fait même de la capacité à donner l’impression de la réalité l’un des critères décisifs de l’évolution artistique à la Renaissance italienne[13]. Comme le relève E. Pommier, le progrès dans la maîtrise du réel constitue bien « un aspect essentiel de l’art du Quattrocento, dans son ascension vers la perfection »[14]. A première vue donc, et pour autant que l’on ne considère que le cadre du texte – ouverture et clôture –, l’Elégie semble

Première Renaissance 1. Les fondateurs Masaccio (1401-1428) - peinture Brunelleschi (1377-1446) - architecture Alberti (1404-1472) - architecture Donatello (1386-1466) - sculpture 1.1. Masaccio (1401-1428) Masaccio amène un nouveau répertoire de formes dans la peinture. C’est un fondateur dans la mesure où il témoigne d’une volonté d’assembler les références du monde formel gothique et de la modernité. Sainte Anne, la Vierge et l'Enfant, ca. 1424. Il s’agit probablement d’une collaboration