La Révolution Keynésienne

Plan I- Introduction II- Section 1 : cadre conceptuel de la nouvelle école keynésienne 1- Principes fondamentales de la NEK 2- Les fondateurs : Les héritiers de Keynes III- Section 2 : fondements microéconomiques de la NEK 1- asymétrie de l’information a- Antisélection b- Aléa moral 2- Asymétrie de l’information et marché de travail a- Asymétrie de l’information et chômage involontaire b- La théorie des signaux 3- Asymétrie

Très tôt, l’économie politique a du faire face à un phénomène récurrent ; celui des crises économiques. Les crises économiques, ne sont pas nées avec la révolution industrielle et le capitalisme car depuis toujours, les sociétés ont connu, pour une raison ou pour une autre des périodes de recul de la production. Les crises économiques sont diverses et sont différentes selon les courants. Malthus et Simondi ont rejeté la loi de Say ou loi des débouchés au profit de la demande effective. Selon

élévation du niveau de vie et une amélioration du genre de vie, elle entraîne dans son sillage des externalités négatives qui jettent un doute sur la fiabilité de sa mesure. De la croissance au développement La période de croissance initiée par la Révolution Industrielle a été marquée de phases de prospérité et de crises. Les mutations économiques, sociales et culturelles ont pris la forme d'un développement qui a profondément transformé les conditions de vie, notamment en Occident. Aujourd'hui, le

CRISES ET CYCLES Constat : existence d'un trend de croissance depuis la révolution industrielle. Mais irrégularités plus ou moins marquées. Des phénomènes structurels irréversibles (ou difficilement réversibles) doivent être distingués des situations conjoncturelles Notion de crise Grec (krisis : décision, faculté de juger), résultat de la crise est un basculement : positif ou vers une tension encore plus forte. Dans les sociétés il y a un certains nombres de processus qui permettent de répondre

Cette notion explique le fonctionnement économique des 160 dernières années, de 1850 à nos jours. On distingue clairement deux phases : la première de 1850 à 1945, la seconde ce cette date à nos jours. Un peu avant 1850 avait lieu la première révolution industrielle au Royaume-Uni. Elle est basée sur le textile, le charbon – amenant à la métallurgie et la sidérurgie – et la machine à vapeur : elle favorise l’essor des industries traditionnelles, et touche le continent, notamment la France, vers

puissance surprenante de nouveaux pays comme le Brésil et la Corée du Sud au contraire de la France et du Royaume Uni qui ont une reprise moindre dû à leur structure ancienne. Effectivement, ces pays veulent relancer l’économie par la Demande (système keynésien, voir schéma ci-dessous) mais cela crée au final une politique inflationniste. Par conséquence cela augmente brutalement les déficits publics mais aussi affaiblit les monnaies. Hausse de la croissance et de l’emploi Hausse de la croissance et

Quelles solutions peut-on apporter afin de résorber la crise financière ? Dans quelle mesure peut-on les appliquer ? Nous verrons dans un premier temps les origines et le développement de cette crise financière, pour ensuite présenter le modèle Keynésien dans un second temps et enfin, les solutions envisagées dans le camp libéral. I. LA CRISE ECONOMIQUE DEPUIS 2007 Tout d’abord, une crise économique est une dégradation brutale de la situation économique. Elle se présente sous deux aspects :

paradoxes de l’histoire économique expose, avec l'appui de nombreux chiffres, les différents mythes et paradoxes qui ont cours dans l'histoire économique. Des mythes divulgués principalement par deux groupes diamétralement opposés : les libéraux et les keynésiens-marxistes. On peut citer quelques uns de ces mythes avancés par Bairoch : mythes concernant le monde développé - on se fait une idée fausse du krach de 1929. - l’âge d’or du libre échange en Europe ne dure pas aussi longtemps qu'on l’imagine

classiques, la monnaie n’est qu’un voile jeté sur les échanges. Elle est neutre. Son seul impact possible est l’inflation. Au contraire, pour les keynésiens, la monnaie est active, et l’on ne peut pas séparer sphère monétaire et sphère réelle. Ces deux conceptions ont des conséquences sur la politique monétaire, car celle-ci est justifiée pour les keynésiens tandis qu’elle ne peut que se limiter à lutter contre l’inflation pour les libéraux. I existe une autre conception, celle de Milton Friedman non

transactions (théorie quantitative de la monnaie, Ecole de Cambridge). L’une des composantes essentielles de la « révolution keynésienne » aura été de montrer que toute l’épargne n’est pas nécessairement placée sous une forme rémunérée et de faire émerger l’importance de la demande de monnaie. Les analyses postérieures qu’elle soit monétariste avec Milton Friedman ou keynésienne avec Tobin mettent l’accent sur l’intégration de la monnaie comme demande d’encaisse, au comportement de diversification