La Sanction De L Inexecution Du Contrat

 Vendredi 16 octobre 2015 Séance n°3 : Les avants contrats de vente  */ Vocabulaire : Refus de vente : Il y a une règle issu du droit de propriété contenu dans l’article 545 du code civil qui dispose que «  nul ne doit être contraint de céder sa propriété » mais pourtant cela est possible notamment dans le cadre de relation de commerce : il arrive qu’un commerçant

Sanctions communes à tous les contrats: -exécution par équivalent: -responsabilité contractuelle Obligation pour le débiteur de réparer le préjudice né de l'inexécution du contrat. Arts 1137 et 1146s, au début non une technique de responsabilité mais un moyen d'exécution par équivalent du contrat. I. Les conditions de la responsabilité contractuelle contrat + JSP 3 conditions: faute, préjudice, lien causalité A. La faute contractuelle Faute du débiteur: inexécution d'une obligation contractuelle

est rédigée (ex : SMIC) Règle supplétive : règle qu’il est possible d’aménager par un accord de volonté dans un contrat. Dès lors qu’il est question de protéger la partie faible dans un contrat de vente par exemple, la loi sera impérative. Par contre, dans le doit des affaires, les lois sont modifiables. On parle de dispositions supplétives. 2. Elle est susceptible de sanction Sanction pénale = droit pénale  punition Les peines peuvent être des amandes, de la prison,… Contraintes pénales  condamnation

cette démarche : Sélection des faits   : La société F. a conclu plusieurs contrats de licences, de maintenance et de formation avec la société O. Des difficultés d’exécution interviennent et la société F. arrête de payer ses redevances. La société O assigne en paiement la société F qui se retourne contre elle et agit en nullité et en résolution des contrats. Qualification des faits : Deux sociétés concluent divers contrats d’entreprise. L’une d’entre elles refuse de payer ses obligations en raison

obligationsL’obligation d’exécuterRappel cours  : FO : Contrat tiennent lieu et forme de loi. Qu’ensemble que les parties peuvent révoquer le C/modifier. Peuvent décider si rétroactive ou non. Pour les C à exécution successive, que pour l’avenir. Résolution = sanction de l’inexécution que consentement mutuel mais dérogations légales/conventionnelles : Légales CDI, l’une ou l’autre des parties peut y mettre fin à tout moment. Car pas de contrat perpétuel (principe) donc quand pas de date de prévu

Casus sur les mécanismes non judiciaires (pg 49) Cas 1 : (a) C’est un contrat de bail, Valérie est le preneur (locataire) et Pierre est le bailleur. C’est un contrat synallagmatique car chaque partie a des responsabilités : Valérie : payer le loyer et jouir du bien en bon père de famille Pierre : obligation de délivrance, d’entretien et de faire jouir paisiblement Lois horizontales : art 1101 et suivants du C. Civ. ; Lois verticales : art 1713 et suivants Obligations du preneur :

résolution du contrat pour inexécution L’article 1184 dispose que la condition résolutoire est toujours sous entendue dans les contrats synallagmatiques, pour le cas où l’une des parties ne satisferait point à son engagement. En effet, les contrats synallagmatiques disposent de sanctions spécifiques puisque chaque partie a la fonction de débiteur et de créancier. Il faut savoir que l’inexécution (ne pas exécuter les obligations du contrat) suppose une sanction dans n’importe quel contrat. Mais la

Partie 2 : les effets du contrat Le contrat produit des effets bien plus larges que ceux des rapports entre les parties car il donne naissance à une situation juridique dont les tiers devront subir les conséquences. Parfois ces conséquences peuvent leur être particulièrement néfastes. Par exemple, la donation par laquelle un débiteur transfère tout son patrimoine à ses enfants et qui le rend insolvable est néfaste pour ses créanciers qui ne pourront donc obtenir paiement de leurs créances

conduire à la conclusion forcée du contrat, selon la Cour de Cassation mais devait seulement se résoudre en dommages et intérêts. * Il existe un délai de maintien de l’offre à respecter * Si une révocation intervient avant l’expiration du délai expressément prévu ou, à défaut légalement ou raisonnablement prévu, l’auteur de l’offre qui la révoque commet une faute qui engage sa responsabilité, non pas contractuelle (1142), puisque à ce moment, aucun contrat n’a encore été signé, mais délictuelle

encore livré tous ses secrets. Dès 1804, le Code civil la consacre à l’article 1184. Rapidement, l’accord se fait pour considérer que la résolution judiciaire s’entend de la rupture du contrat qui est prononcée par le juge à raison d’une inexécution. Sous cet angle, la résolution se distingue de la nullité, qui sanctionne un engagement affecté d’un vice ab initio, tel un vice du consentement. Elle se distingue également de la caducité, en ce que cette dernière survient lorsqu’un élément nécessaire