La Satire Face Au Travers Humain

religieuses et remettant parfois même en cause les bases de la société. Les signes avant-coureurs se font jour à la fin du XVIIe siècle avec Bayle, Vauban, Fénelon. Mais le mouvement débute surtout avec Montesquieu, qui publie en 1721 ses Lettres persanes, satire des moeurs et des institutions, avant de faire paraître en 1748 son oeuvre fondamentale, l'Esprit des lois. Dans cette tentative d'explication des institutions, Montesquieu distingue trois formes de régime : despotique, monarchique, républicain, et

coexister et profondément marquer son histoire, son écriture et sa réception ; d’un côté, le « romanesque » de la tendance idéaliste, de l’autre, la tendance réaliste, plus ambitieuse et qui représente la société vraie, ses imperfections sociales et humaines. Ainsi, le roman élabore une réflexion sur le monde dont le lecteur va se faire une idée la plupart du temps par le biais des personnages. Dans Le rapport de Brodeck écrit par Philippe Claudel en 2007, Bordeck, par ses façons d’analyser le monde

encore sont ceux qui ont mis leur talent littéraire au service de la défense d’une cause. Pour certains d’entre eux, toute littérature doit même témoigner d’un engagement dans le réel. Cette exigence reflète les pouvoirs que l’on prête à l’écriture. A travers elle, une pensée informe, une idée abstraite, peut se construire ou prendre corps. On peut alors se demander de quel moyen dispose les écrivains pour dénoncer ceux qui les scandalisent. Nous mettrons d’abord en évidence la puissance évocatrice de

puisque son sens de la mesure lui fera connaître et accepter les faiblesses humaines. A ce titre, l'idéal de l'honnête homme n'est pas vraiment séparable des codes héroïques à l'œuvre dans la tragédie. Jean de La Bruyère (1645-1696) Les Caractères (1688) Nous proposons ci-dessous quelques fragments des portraits qui émaillent les Caractères. Cette typologie, par laquelle La Bruyère entend stigmatiser des travers inconciliables avec l'honnêteté, nous servira à proposer des travaux d'analyse

situations originales et exprimer, dans des répliques éblouissantes, la diversité des sentiments humains. De même, on lit avec plaisir et émotion les échanges de Ruy Blas et de Dona Sol dans la pièce de Victor Hugo ou la longue «tirade du nez » de Cyrano dans la pièce d'Edmond Rostand. Et, au-delà de la versification, on savoure à la lecture la subtilité des textes de Marivaux, l'ironie et la satire de Beaumarchais ou les débats désespérés des personnages de Giraudoux pour empêcher la guerre de Troie

nom à l’œuvre, fait face à un maître diabolique, Don Salluste prêt à tout pour se venger de la reine. Celui-ci se sert de son domestique pour tenter d’y parvenir. L’extrait de la première scène de l’acte IV que nous avons ici, est un monologue caractéristique : on y voit un jeune homme tourmenté, piégé, désabusé, incarnation même du héros romantique. Comment V. H. parvient-il à le mettre en valeur ? Nous verrons d’abord le portrait de Don Salluste qui se dessine à travers les mots de Ruy Blas

aime : Célimène pour lui déclarer son amour. Dans la précédente scène Alceste est saisit dans une conversation avec son seul et unique meilleur ami : Philinte. Lors de ce débat, Alceste confit à Philinte qu’il est quelqu’un qui n’aime pas la nature humaine mais Philinte lui fait alors remarqué qu’être amoureux ne correspond pas à ses valeurs et à celui qu’il prétend être. Dans la scène deux, on assiste à l’arriver du fâcheux importun Oronte. Celui-ci et Alceste se rendent l’un l’autre chez Célimène

Contexte et présentation du texteLa Fontaine est l’un des auteurs français les plus renommés grâce aux fables qu’il a écrites au XVIIème siècle. En tant que moraliste, il fait la satire de la Cour mais analyse aussi d’une façon générale, universelle et atemporelle, le comportement des hommes, leurs qualités et surtout leurs travers. La fable que nous allons étudier, « Les Obsèques de la lionne », est tirée du second recueil des

rencontre Gustave Flaubert. Celui-ci, à l'occasion de réunions dominicales, l'introduit auprès d'Alphonse Daudet et Ivan Tourgueniev. Toute sa vie, Zola gardera la nostalgie de ce « petit groupe » dans lequel de « trois à six, on entreprenait un galop à travers tous les sujets, où la littérature revenait chaque fois, le livre ou la pièce du moment, les questions générales, les théories les plus risquées.». Zola se rapproche aussi de jeunes écrivains comme Guy de Maupassant, Paul Alexis, Joris-Karl Huysmans

développe le but de la caricature: mobiliser et faire réagir. A travers l'humour, faire comprendre au public le plus large possible que des événements considèrés comme banaux ne le sont pas. La caricature doit, selon l'auteur, reveiller les consciences. La vision habituelle de l'homme fait de celui ci une personne crédule et aveuglée par le caractère coutumiers des événements. Cette idée se complète par celle de la frustration de l'être humain face à la caricature que détaille C.Roy dans le chapitre «Esprit