La Satire Sociale

personnages dans « l’Impromptu de Versailles » : « l’affaire de la comédie est de représenter tous les défauts des hommes, et principalement des hommes de notre siècle. » On peut se demander si effectivement toutes les pièces comiques sont des satires sociales ou si certaines n’appartiennent pas à cette catégorie et ont donc comme unique vocation celle de divertir et faire rire ? Au XVIIe siècle, Molière est le roi des comédies et cependant, il est profondément moraliste dans l'âme. Ainsi, il ne

1 LECTURE ANALYTIQUE n° : « La Cour du Lion », », Fables, VII, 7 LF s’est probablement inspiré d’une fable de Phèdre, Le Lion régnant. Problématique : quelle est la portée satirique de cette fable ? Comment LF fait-il « passer » cette satire ? I. Un récit vif et animé 1. Structure de la fable    Vers 1-13 : présentation de la cour 14-32 : intervention des animaux (ours, singe, renard) 33-36 : moralité explicite 2. Procédés d’animation a/ un rythme qui tient le lecteur en éveil  vers de différents

Charles Darwin. Ce théâtre est en accord avec ce société industrielle avec des différences sociales, c’est un mouvement « qui est proche du réel, de la réalité sociale de l’époque », « qui est à l’écoute de ce qui se passe ». C’est un mouvement qui va aussi véhiculer ces idées, qui croit au déterminisme social, il va lutter contre cela. À quelque sorte, les actions sociales sont déterminées par notre origine, social et génétique. (On ne peut rien faire contre cette partie de la nature). Le chef de file

La critique sociale et politique au XVII et XVIIIème siècle  Au XVIIème siècle : La satire : existe depuis l’Antiquité ( satura en latin signifie pot-pourri : ce nom évoque la grande liberté de forme, mode ton et de sujet de la satire ). Sa visée est de se moquer d’un individu, d’une institution ou tout simplement d’un défaut humain. Elle est très proche de la caricature et souvent empreinte d’un comique corrosif. Les grands auteurs du XVIIème s’inspirent des Grecs Esope et Aristophane, ainsi que

: Nicolas Boileau, Satires VI (1660), « Les embarras de Paris » (p.247). > Remarque sur le genre ? la forme ? (poème, alexandrins, rimes suivies) > Je lis le poème. > Qu'est-ce qu'une satire ? (rappel) De quoi se moque-t-il ici ? > Eléments pour l'introduction du commentaire de ce texte : XVIIe : démographie de Paris explose, multiplicat° des transports. Nicolas Boileau, poète classique du XVIIe s. (voir p. 575) Poème satirique = texte qui dénonce un travers social en s'en moquant. Objet

petits Force de Figaro : son caractère (son humour) => il ne pleure jamais sur lui. III- La satire de la société : 1- Diatribes a) La satire sociale La critique de l'injustice sociale => elle repose sur un seul critère : le hasard de la naissance (les nobles et les roturiers). Le mérite personnel n'est pas pris en compte => Figaro veut la reconnaissance de son travail. b) La satire politique Figaro vise le pouvoir royal ; il faut rendre public le langage (dénoncer, juger).

décalage dans l’harmonie générale. III/ Effets de mise en distance, de décalage qui créent l’ironie 1. La Satire de cette société * Les raisonnements sont en apparence logiques mais en fait absurdes tonalité ironique * décalage entre ce qui est dit et ce que cela signifie. * Il y a une satire sociale avec l’exigence des quartiers de noblesse qui cachent des préjugés sociaux. ( 71 quartiers au lieu de 72) raideur méprisante des aristos de l’ancien régime. 2. Un philosophe et

termes apparentés qui désignent différentes nuances entre les variétés du genre utopique ou qui sont parfois utilisés comme de simples synonymes. On parle ainsi d’utopie et d’anti-utopie ou contre-utopie, d’eutopie et de dystopie, de cacotopie, de satire utopique et d’utopie satirique, d’utopie inversée, de pseudo-utopie et de semi-utopie, d’utopie négative et d’utopie « deutopianisée », etc.1 Dans ce travail je me propose de reprendre tous ces termes et de les réorganiser dans une taxinomie ou une

française de Obaldia Extrait de Innocentines écrit en 1969 Lorsque les valeurs sociales, culturelles et artistiques fondées sur l’autorité sont remise en question. Obaldia met en scène de façon parodique la caricature d’une prof de français menant une explication de texte sur ce qu’il estime être « le plus beau vers de la langue française » Comment l’auteur à travers cette parodie, livre une satire fantaisiste, non seulement sur la façon dont est enseigné la littérature mais aussi sur

comment La Bruyère utilise-t-il l’art du portrait pour faire œuvre de moraliste ? C’est ce que nous verrons à travers l’aspect satirique du récit et l’art du portrait maîtrisé par l’auteur. Tout d’abord, nous pouvons dire que ce récit relève de la satire par le portrait d’un glouton. Gnathon, signifiant en grec « mâchoire », ne semble vivre que pour manger. En effet le texte évoque le champ lexical de la nourriture par les mots « plat » (l.3), « mets » (l.5), « ragout » (l.9) ou encore par la répétition