La Science A T Elle Toujours Raison

scientifique s’apparente moins à une illumination qu’à la critique d’anciennes opinions ou de théories déjà vieillies. C’est en ce sens que le philosophe et épistémologue français Gaston Bachelard a pu écrire : « Il n’y a pas de vérités premières, il n’y a que des erreurs premières ». Ces erreurs premières, on le comprend, ce sont les préjugés et les prénotions que la connaissance doit mettre en jugement pour devenir objective. Faut-il en conclure que la vérité nous soit à jamais interdite, ou bien seulement

l'on a raison ? => Pourquoi cherche-t-on à avoir raison ? Q'estce que la raison ? Quels sont les moyens de prouver que l'on a raison ? La raison est la faculté de bien discerner le vrai du faux (bien du mal), on peut y associer le raisonnement qui est une opération de la pensée qui, partant d'une ou plusieurs prémisses, aboutit à établir la vérité, la fausseté ou la probabilité de leur conclusion. Chez Descartes avoir du bon sens est un synonyme de raison L'homme recherche toujours à avoir

dogme platonicien? Il faut poser une action réfléchie ; une action irréfléchie est donc en désaccord avec l’idée du bien. Par conséquent, le philosophe doit harmoniser actions et pensées, et par le fait même, gérer ses désirs et pulsions pour arriver à la sagesse, car en maîtrisant désirs et pulsions, on pose des actions réfléchies. De surcroît, le philosophe, maitrisant la sagesse, maîtrise les fonctions de la psyché : la fonction désirante, la fonction combative/active et la fonction intellectuelle

1. Dans ce texte, Bachelard énonce d'emblée la thèse qui est la sienne : « La science, dans son besoin d'achèvement comme dans son principe, s'oppose absolument à l'opinion. » En d'autres termes, la science s'oppose à l'opinion aussi bien dans ses buts que dans ses fondements : au regard de l'exigence scientifique alors, l'opinion a « en droit, toujours tort », si du moins il peut lui arriver d'être vraie dans les faits. Cependant, quand une opinion est vraie, ce n'est jamais que par hasard : en

l’optique du droit naturel, la vie sociale et l’Etat se déduisent de propriétés inhérentes à l’Homme en tant qu’être autonome, c’est-à-dire en tant qu’être sans attache sociale et politique. Comment se compose une société ? Y a-t-il un contrat social ? Comment les individus ensemble font société ? On se pose ces questions depuis 20 ans environ. Cette idée moderne, au cœur de la doctrine du droit naturel, s’oppose à l’idée que la société est première par rapport aux individus qui la composent. La société

vérité. On se rapproche donc toujours de la vérité en science, mais on ne l'atteint véritablement jamais, l'essence de la vérité scientifique semblant alors être d'être toujours changeante, parce qu'en progrès. Le dogmatisme est ainsi la démarche « anti-scientifique » par excellence. · Pourtant, et justement parce qu'elle ne doit pas, pour être scientifique, être dogmatique, la science ne peut pas s'opposer de droit à la religion et à ses croyances en ce sens que raison et foi composent deux ordres

lit-on Madame Bovary ou Da Vinci Code ? À quoi bon se passionner pour des histoires inventées de toutes pièces et pleurer sur le sort de personnages qui n’ont jamais existé ? Le divertissement n’est pas le seul apport de la littérature. Par le détour de la fiction, elle élargit notre expérience et nous offre un autre regard sur le monde et sur nous-mêmes. Le roman se porte bien. Il s’en vend chaque année en France six fois plus que d’ouvrages de sciences humaines (1), sans compter la florissante

PHILOSOPHIE A -T - ELLE ENCORE UNE PLACE DANS NOTRE MONDE ? Nous ne pouvons qu'être sensibles à la situation difficile de la philosophie dans notre culture. En effet, en perte de vitesse, elle perd d'autant plus confiance dans ses fins et dans ses moyens. Son identité est en voie de dissolution, voire dissoute. Elle vit un temps de mépris, en tout cas, un temps de repli face à l'émancipation des sciences. Ces dernières ont conquis en effet leur autonomie comme sciences exactes, sciences de la nature

L’histoire, possède deux définitions différentes qui se complètent sans s’exclure, c’est à la fois le récit des faits qui ont eu lieu dans le passé et l’action qui se déroule dans le présent. L’un n’existe pas sans l’autre, comme le dit Paul Ricœur « l’histoire que l’on raconte, l’histoire rétrospective ne se fait pas sans l’histoire qui s’est faite ». L’histoire, est le roman de l’ensemble des évènements qui ont touchés les hommes au fil du temps. Elle est caractérisée par des évènements dits historique

et finie (début et fin) Vision dramatique (seule stabilité = Dieu) ouverte à la possibilité de changement irréversible (des actions) providentialiste Siècle des Lumières: Conception du temps linéraire et laïque Vision infinie et continue du temps Nouveaux moteurs: progrès et raison Aujourd'hui: Conception du temps linéraire et laïque Mais: Fracture ! Hiroshima et Auschwitz Développements qui échappent à la Raison " 2. Emergence de la Critique Historique Antiquité: Souci du passé sans discours