La These Du Corps Machine Descartes

notre existence II –Panorama philosophique distillé dans les pensées a) PASCAL DESCARTES DIFFERENCE : Contrairement à Descartes qui sépara nettement la religion de la philosophie, et qui lit bien, Pascal subordonne la philosophie à la religion, ou plutôt à sa religion, au jansénisme : hors de là point de salut, ni de vérité inébranlable. Ce fut sa conviction, mais aussi son tourment. Tandis que Descartes, pour avoir distingué les vérités de la raison des dogmes de la foi, pour s’être enfermé

la volonté n'est-elle que le jouet de nos pulsions ? Exister ne serait-il pas au seul fait de la conscience. La vie implique d'abord la satisfaction des besoins qui font de l'homme un être vivant et un animal. Le désir témoigne de la présence du corps autant que du mouvement de la conscience. Ne peut-on pas définir l'homme par ses désirs avant de le définir par sa conscience et sa raison ? I. DESIR ET BESOIN le désir découle de la volonté -> JE veux, JE désire besoin = réalité présente ->

prend fin en étant satisfait ; tandis que le désir risque d’être relancé lorsqu’il prend fin en étant satisfait. Désirer se distingue aussi de « vouloir » : vouloir renvoie plutôt à une décision prise rationnellement, tandis que le désir renvoie au corps, aux affects, aux sentiments, aux passions, à la sexualité, sans autre justification que soi-même. • Quelles sont les limites entre la décision rationnelle et le désir ? N’y a-t-il pas du désir dans ce qui se représente à la conscience comme un

biologistes et certains psychologues étudient aussi les conduites morales. Ainsi Freud fait-il de la moralité individuelle une introjection des interdits sociaux et parentaux dans le psychisme humain (Malaise dans la civilisation). La thèse freudienne, similaire en cela à la thèse de Durkheim, est donc que la conscience morale des individus, c’est-à-dire cette autorité intérieure qui leur rappelle constamment leurs devoirs moraux, n’est pas l’effet d’un sentiment naturel ou divin, comme l’est la pitié chez

autre avec qui je vis").En effet, répondra-t-on qu'autrui, c'est un autre sujet, un autre moi, une autre conscience? Mais cette réponse suppose déjà toute une conception philosophique de l'homme, celle, en l'occurrence, que l'on trouve à partir de Descartes. Pour lui, nous sommes des sujets, des consciences, qui ne connaissons le monde qu'à partir de nous-mêmes, de notre point de vue "subjectif", et qui par suite se suffisent entièrement à eux-mêmes. Conséquence : autrui est, on le verra, un problème

problème de la définition du vivant : les enjeux moraux . . . . . . 2.1.1 Comment définir le vivant ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.1.2 Comprend-on le vivant en l’opposant à l’inerte ? . . . . . . . 2.1.3 Peut-on assimiler un organisme à une machine ? . . . . . . . 2.2 La connaissance du vivant : les enjeux épistémologiques . . . . . . . 2.2.1 Peut-on réduire le biologique au physico-chimique ? . . . . . 2.2.2 La biologie constitue-t-elle un modèle pour les sciences de l’esprit ? . . . . . .

l’expérience sensible car c’est d’elle dont découle toutes les autres. La question de savoir de quoi je fais l’expérience à travers mes sens n’est pas nouvelle : si leur fiabilité a souvent été remise en question à travers l’argument du rêve de Descartes dans les « Méditations Métaphysiques » ou par opposition à la vérité conceptuelle chez Hegel par exemple, il reste que l’expérience sensible reste notre premier contact avec le monde extérieur, et la première promesse que celui-ci existe bel et bien

connaissance sans connaissance de la connaissance », seules l’illusion et l’erreur sont perceptibles à première vue. Comme le disait Descartes : « L’erreur ne se connait pas telle ? », cela souligne l’importance d’enseigner aux étudiants ce qu’est le savoir afin qu’ils ne soient pas ralentis par « le parasite » qui n’est autre que l’illusion. Il cite également Kant pour illustrer sa thèse et mettre en exergue la difficulté d’admettre des idées nouvelles lorsque nous croyons en une autre réalité. On retrouve

limites A- La thèse du corps-machine La culture scientifique du 17° siècle souscrit à l’idée qu’il faut réduire les lois universelles de la nature à celle des mouvements matériels : C’est le mécanisme. POSITIF. Cela permet de mettre de la raison dans la nature. Cela reste une REDUCTION. Les scientifiques sont dans la comparaison avec une horloge et le monde, beaucoup de comparaison et de métaphore. Exemple : « Je ne reconnais aucune différences entre les machines que font les artisans

dans la création, et qu’ils se rapprochent ensuite des esprits purs, des intelligences angéliques. A cette échelle des êtres s’ajoute ensuite un autre thème très présent dans la pensée occidentale : le thème de l’homme microcosme qui résume en son corps tous les éléments de la Nature, du macrocosme, de sorte que le vivant qu’est l’homme n’apparaît pas comme un vivant parmi les autres, que l’on pourrait traiter indifféremment. Il se voit pourvu au contraire d’une valeur particulière dans l’ensemble