La Tirade Des Reproches

la tragédie Le classicisme impose plusieurs contraintes au théâtre du 17ème siècle. Il faut minutieusement suivre les règles telles que celles du temps, du lieu et de l'action. Afin de suivre au mieux la réalité, l'utilisation de récits (par ex. tirades) est très intégrée pour raconter la mort d'un personnage, etc. C'est aussi un retour au modèle antique, celui d'Aristote et une importante légifération de la langue et la recherche de perfection et d'esthétique. On met en scène le monde et le pouvoir

moral, force transcendante, ombre de la mort. II- Place dans l'oeuvre de Molière 1. Créée le 15.02.1665 au théâtre du Palais Royal, exemplier 4. Très grand succès, Molière joue Sganarelle. Mais le parti Dévot( croyant) est contre la pièce et reproche que la morale soit dite par un valet. Peut de temps après la querelle de Tartuffe, considéré comme un faux dévot car motifs peu chrétiens. Pièce est censurée dès le lendemain, scène du mendiant supprimée. Rejouée 2 mois après puis ne sera plus jouée

bouteilles non pas à la mer mais bien dans la gueule oui je me donne des coups de bouteille tessons épars sur le parquet et mes joues ensanglantées enfin que ce soit ou non métaphore que le mot d'albâtre me figure ou non je prends ces coups ces reproches en plein visage et je m'accuse d'être velléitaire aussi bien sûr pour trop entreprendre je lance cent feux il est normal qu'un certain nombre des foyers meure et même ne démarre qu'à peine avant de s'achever dans un bruit de feuilles mouillées de

très fâcheuse » ligne 2 ; « violent chagrin » ligne5 ; des sentiments si opposés et si douloureux » lignes 7-8. Il y a une tirade du Prince, un exposé véhément virulent de réponses (péroraison rhétorique) passionnée et aux nombreux effets oratoires. Retour au récit, avec trois lignes (32-33-34) dans lesquelles on peut observer le silence de Mme de Clèves devant les reproches injustes de son mari. Enfin, on a du dialogue jusqu’à la fin. Mme de Clèves essaie de s’expliquer, mais ne sachant pas le motif

Acte ?, scène 1 Introduction Acte ?, scène 1, c'est donc le début de la pièce : scène d'introduction. Sganarelle, le valet de Dom Juan, discute avec Gusman, le valet d'Elvire, elle-même la femme de Dom Juan. Cette tirade est l'occasion pour Sganarelle de dresser son portrait de Dom Juan. On peut observer d'une part le portrait de Dom Juan par Sganarelle, et d'autre part, le portrait que Sganarelle se dresse inconsciemment dans la manière avec laquelle il parle de son maître. Partie I : Portrait

qui sont jetés par une tempête sur une île peuplée d'anciens esclaves. La scène 10 regroupe tous les personnages sauf Trivelin. Elle constitue le véritable dénouement de la pièce puisque chacun reprend son rôle initial. Dans quelles mesures la tirade de Cléanthis montre son refus de retour à la situation initiale ? Dans un premier temps, nous verrons un pardon à la manière d’Arlequin : vers un dénouement humain puis Cléanthis ou la violence d’une femme offensée : un pardon polémique et pathétique

Perdican qui a reçu une éducation humaniste parfaite et complète et récemment titulaire d’un doctorat, met en application son savoir et son intelligence dans ses tirades, puisque le jeune homme, très habile avec la parole, tient un discours des plus efficaces. Effectivement, il cherche à retenir l’attention de Camille comme en témoignent les apostrophes par lesquelles il l’interpelle avec les périphrases « pauvre

bouche impie » (incroyant, athée), +termes « bourreau », « insensé »= ressentiment de l’Abbé à son égard. -Phrases à la 2nde personne du singulier =violents reproches -Futur= accents accusatoire. -Oppositions lexicales « à tuer » et « lui parler » ou « l’absoudre » = dualité personnage de combattant convaincu et prêtre déchiré. -tirade = confession que l’Abbé se fait à lui-même «  tu seras toujours le même pêcheur » renvoi bien à ce sacrement où l’homme vient expier ses fautes et demander le

notamment ; « froideur »(l.4), « horrible disgrâce »(l.8), « bien malheureux »(l.11), « je voudrais être morte »(l.14), « crime »(l.20). Toutefois, une expression de la culpabilité apparaît dans les répliques de Rosalie : « Je m’accable sans cesse de reproches, je suis désolée »(l.13), « je ne m’estime plus »(l.14), « plaignez moi donc »(l.21), ainsi que le « je voudrais être morte »(l.14) déjà cité précédemment. Ensuite, Rosalie concède qu’en plus de ne plus aimer Clairville, elle aime une autre personne

voies d’accès sont empruntées par tous les personnages principaux, sauf par la prisonnière Rosine ; ils contribuent à unifier les deux aspects de ce décor double et à dynamiser l’espace. La pièce est bâtie sur un principe de composition qui fut reproché à l’auteur par les puristes nostalgiques des règles classiques, le principe de hasard. Sur ce principe, naturellement générateur de surprises et de péripéties, Beaumarchais construit une action rapide où les mouvements s’enchaînent avec vivacité