La Tradition Orale

rattache originellement à une tradition orale, transmise par des aèdes itinérants, griots, shamans, conteurs, bardes ou troubadours. Elle était certainement dite ou psalmodiée sur une musique monocorde, parfois chantée. D'abord retranscription de fragments récités, parfois à partir de sources différentes, elle devient par la suite un genre littéraire en soi, l’œuvre d’un seul auteur, qui continue cependant souvent à utiliser des procédés hérités de la tradition orale. On peut ainsi distinguer épopées

Comme le dis l’écrivain Espagnol Miguel de Unamo « La mémoire est à la base de la personnalité individuelle, comme la tradition est à la base de la personnalité collective. ». A travers cette citation l’auteur semble nous présenter la tradition comme une direction unificatrice de la société. La notion de tradition reste bien vaste ; elle peut être écrite orale, religieuse mais dans tous les cas elle nous renvoie d’abord à une idée de position et d’un mouvement dans le temps, la survie d’un fait appartenant

La rupture, ou sont évocations, se trouve plutôt dans les paroles des chants, Work Song, gospel, soul… qui soulignent la souffrance et matérialisent en tradition orale la mémoire d’une minorité opprimée. Continuité par les fondements de la musique, rupture ou début d’émancipation avec naissance d’une conscience par le vecteur de tradition orale. L’émergence de cette expression culturelle musicale qui trouva est expansion la plus florissante dans les années 20, cristallisa autour d’elle intérêt

lecture à l’imprimé, qu’il nous paraît difficile de les dissocier. Nous savons certes, assez abstraitement, que la culture philosophique a pu se passer de l’imprimé, se contenter pendant des siècles des manuscrits, et même d’une culture essentiellement orale. Mais, dans notre rejet de l’ordinateur, lorsque les affaires de la pensée deviennent sérieuses, ce ne sont pas les images de ces époques passées qui nous déterminent, mais bien l’habitude qui, comme toutes les habitudes, a pris la force d’une ferme

il serait né sur une île près de la Turquie actuelle. Il aurait été très probablement aède ou rhapsode, et aurait raconté des épopées accompagné de sa lyre. Les marques d’oralité omniprésentes dans ses récits attestent de la filiation avec la tradition orale. Il est ainsi considéré comme l’auteur des plus grandes épopées antiques grecques : L’Iliade et L’Odyssée. Aucun témoignage fiable ne vient confirmer ou compléter ces maigres éléments biographiques. Cette première « biographie » très lacunaire

des situations ou de l'intrigue. Le roman, très vite écrit en prose, dès la fin du XIIe siècle, se définit aussi par sa destination à la lecture individuelle, à la différence du conte ou de l'épopée qui relèvent à l'origine de la transmission orale. Le ressort fondamental du roman est alors la curiosité du lecteur pour les personnages et pour les péripéties, à quoi s'ajoutera plus tard l'intérêt pour un art d'écrire. Au fil des derniers siècles, le roman est devenu le genre littéraire dominant

étude scientifique, faute notamment de sources et de documents écrits. Si l’Iliade et l’Odyssée pouvaient être considérées à juste titre comme des sources essentielles de l’histoire de la Grèce ancienne, on déniait, en revanche, toute valeur à la tradition orale africaine, cette mémoire des peuples qui fournit la trame de tant d’événements qui ont marqué leur vie. On se limitait en écrivant l’histoire d’une grande partie de l’Afrique à des sources extérieures à l’Afrique, pour donner une vision non de

disciplinaire : didactique des mathématiques, de l'histoire, ... Les spécificités de l'oral Les spécificités de l'oral en classe de langue en classe de langue L'oral comme objet d'apprentissage et d'enseignement Production orale (monologue), interaction orale, compréhension orale Objet d'enseignement de la langue : didatique de l'oral “La classe est un lieu de communication vraie mais spécifique régie par un contrat didactique largement implicite qui débouche sur l'attribution de certains rôles

du luxe scientifique, ni du débat esthétique ou ethique, ni aussi d’un pur débat d’écoles car il s’agit en priorité moins de s’attarder à penser un futur, à (ré) inventer une modernité que de réactualiser des tranches du passé « refoulé ». Si la tradition onomastique maghrébine avait des stratégies dénominatives bien établies, comme toute autre société, qui lui permettait de s’identifier et de se projeter dans un univers symbolique et cognitif façonnée par la praxis historique, la pensée et l’administration

et une source d’élévation (évasion) et d’épanouissement. La boite à merveilles: l'acquisition de l’art de raconter Notre culture et notre imaginaire ne peuvent certainement échapper à l’influence d’une tradition orale onéreuse qui sert de voie pour véhiculer des traditions, des coutumes, des rites, des croyances. Originaire d’une famille modeste, le narrateur décrit en détail son milieu, dans les moments de joie (fêtes d’achoura…) et dans les instants de tristesse et de deuil (mort