La Tragedie Selon Aristote

catholiques rigoureux. La comédie vaut par la satire morale, la tragédie par la « catharsis », c’est-à-dire la « purgation des passions ». Les deux grands genres classiques sont l’épopée (« poème héroïque ») et la tragédie. L’épopée (Jean Chapelain, la Pucelle, 1656) ne donne pas de chefs-d’œuvre. En revanche, une dramaturgie classique, codifiant la tragédie et la grande comédie, s’élabore à partir de la réflexion sur la tragédie : notamment la Lettre sur la règle des vingt-quatre heures (1630)

fondamentales de l’invention (la maîtrise de la topique), de la disposition (l’art du plan qui gouverne l’architecture de l’ensemble) et de l’élocution (la science des figures) : Cicéron, Quantilien (mise en ordre efficace et performance de la parole) ; Aristote ( La Poétique, offrant une théorie de l’imitation –mimesis-, une conception organique du poème achevé –qui doit être un tout, avoir début, milieu, fin) ; Horace(finalité de l’art : mêler le plaisant à l’utile). Par le relais des commentateurs italiens

exigence de justice. Celle-ci est liée d’emblée à l’injustice au sens d’un mal, d’un tort commis qui exige réparation. La justice a en ce sens un rôle cathartique ; elle doit rétablir l’ordre troublé, perturbé, transgressé. On peut ici penser à la tragédie grecque dans laquelle un tel « retour à l’ordre » naturel s’exerce au détriment des individus (Œdipe par exemple) impuissants à comprendre leur sort et entraîné par lui. Cette première forme de justice est donc étrangère à la compassion. Elle indique

diverses autres oeuvres considérées comme des classiques. Cette vision élististe - que je trouve assez limitée - de la littérature exclut une grande partie de la production littéraire, notamment certains genres et beaucoup d'oeuvres contemporaines. Selon moi, il faudrait donc élargir cette notion de littérature et ce pour diverses raisons, que je développerai ci-dessous. Tout d'abord, je citerai le Petit Larousse (1991), qui définit la littérature comme suit : "Ensemble des oeuvres écrites ou orales

Que sais-je ? n°227 La littérature Grecque d’Homère à Aristote T.Perso : Origines de la lit. Occidentale : Illiade et Odyssée ( exploits de la guerre de Troie : 1200 avant JC). Aucune connaissance de l’auteur : c’est la question homérique du XVIII Après une longue période de transmission orale, fixation du texte à Athènes au 6ème avant JC. Dans les textes homériques : coexistence de formes appartenant à des époques différentes mais surtout à des dialectes différents ; la langue homérique

Cendrars dans Emmène-moi au bout du monde ? Qu’en est-il des rapports entre théâtre et réalité ? Dès les débuts du théâtre, Aristote définit cet art dans La Poétique par le terme de « mimêsis », à savoir la fabrication d’un objet fictif autonome qui se doit de ressembler à son modèle réel. Pour que la magie du théâtre opère, pour créer l’illusion théâtrale, il est essentiel pour Aristote que le spectateur puisse s’identifier aux personnages et avoir l’impression qu’un monde cohérent, distinct du sien mais

un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.La règle des trois unités[modifier] En un jour : l'unité de temps[modifier] L’action ne doit pas dépasser une « révolution de soleil » d'après Aristote et de 12 à 30 heures selon les théoriciens. L'idéal du théâtre classique veut que le temps de l'action corresponde au temps de la représentation. C'est Racine qui s'en est le plus approché, dans Athalie, et Eugène Ionesco dans La Cantatrice chauve même si elle

essaye de lui faire ressentir de la culpabilité, ce dernier ne disant toujours pas un mot et restant impassible, dans les vers 20 à 31, Hermione s’emporte et le menace de se venger. Dans quelles mesures Racine, à l’aide des caractéristiques de la tragédie, nous amène-t-il à une réflexion sur l’ambivalence des sentiments qu’éprouve Hermione ? Dans un premier temps nous verrons qu’Hermione est une femme aux sentiments ambivalents puis dans un second temps qu’elle évolue dans une pièce au caractère

danses rapides en l'honneur de Dionysos. Ces chants célébraient les aventures, tristes ou gaies, du dieu ; les membres du choeur (les choreutes), à la tête desquels était un coryphée, habillés en satyres, prenaient part à sa joie et sa douleur. La tragédie comporta un choeur de douze, puis de quinze choreutes ; la comédie en comportait vingt-quatre. Au choeur on ajouta un acteur, puis un deuxième, enfin un troisième (protagoniste - deutéragoniste - tritagoniste). Au fil du temps et de l'évolution du

 Cinna, CORNEILLE « Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, Je veux l'être » OI Objectif : Étude d'une tragédie classique Objectifs particuliers : * Caractériser le héros tragique : homme ou femme face au dilemme * Proposer un nouveau modèle de souveraineté, la clémence d'Auguste * Revenir sur les principes de la tragédie classique * Étudier le monologue intérieur comme discours délibératif Lectures analytiques CORNEILLE, Cinna