La Tyrannie Dans Cinna

Philippe ses projets. 4 a) Si l’intrigue principale est construite autour du projet de Lorenzo  d’assassiner le duc, deux autres intrigues viennent se mêler à cette trame. Philippe Strozzi, chef du parti républicain, veut libérer Florence de la tyrannie et restaurer le pouvoir des grandes familles florentines. Il a derrière lui d’autres aristocrates prêts à prendre les armes. Il est aussi secondé par ses fils, en particulier Pierre qui le trouve trop timoré et voudrait agir plus vite. Enfin la

et d’un rang très considérable dans une grande misère». Un personnage « ni tout à fait coupable ni tout à fait innocent » Racine met en scène un « monstre », comme Néron, mais il ne le montre que «naissant I ". Avant de verser dans la tyrannie, Néron a été un bon empereur. C'est le passage de la bonté à la cruauté que le dramaturge analyse. Le cas le plus typique reste Phèdre. Est-elle incestueuse en aimant son beau-fils Hippolyte? Objectivement, elle ne l'est pas puisque chacun

‘’Polyeucte’’ ; - la scène où le tyran amène la princesse à dire qui elle aime, qui se trouvait déjà, sous une forme moins cruelle et moins pathétique, dans ‘’Attila’’. - le pardon final du père à son fils au lieu de se venger se trouvait déjà dans ‘’Cinna’’. Il se révéla même un véritable plagiaire (mais le plagiat n'était alors pas condamné comme de nos jours), car, tandis que, dès 1640, dans ‘’Horace’’, Camille lançait cette imprécation : «Rome, l'unique objet de mon ressentiment !» (IV, 5, vers

I. ELEMENTS BIOGRAPHIQUES ET HISTORIQUES 1. Chronologie de la vie de Jean Racine1 1639 Baptême de Jean Racine (fils de Jean Racine, greffier du Grenier à sel et procureur, et de Jeanne Sconin) le 22 décembre à la Ferté-Milon. 1640 Cinna de Corneille. 1641 Mort de la mère de Racine, le 28 janvier. 1642 Mort de Richelieu2. 1643 Mort du père de Racine, le 6 février. Racine est alors recueilli par sa grand-mère Marie Desmoulins, dont la fille Agnès (née en 1626) devait devenir

qui son père – le vieil Horace – et l’empereur Tulle vont finalement approuver les vertus liées au courage. Cinna : Ecrite en 1642. Cinna s’interroge doublement sur le pouvoir à travers les tourments d’un empereur, Auguste, qui affronte successivement un conflit intérieur et un conflit extérieur : il se demande s’il doit abandonner le trône, puis le conserve ; puis il découvre que son ami Cinna mène une conspiration contre lui dans le but de l’assassiner. Il pardonne. Magnanimité désintéressée ou calculée 

d’induction rétrospective, en nous aidant des données historiques fournies par la continuité du conservatisme romain. Ce que nous voyons toutefois assez clairement, c’est qu’elle s’est transformée au cours de son existence, qu’elle a tendu à devenir une tyrannie, autrement dit qu’elle a fait effort pour se mettre au-dessus de la coutume, au-dessus du mos majorum, et que par là elle est entrée en conflit avec le Sénat, devenu son antagoniste naturel. Il se peut que des circonstances accidentelles aient

[Les] guerres des ennemis [sont] nécessaires. En matière d'état, celui-là est maître de la [p. 603] République, qui est maître de la force. [Les] guerres des ennemis [sont] nécessaires pour entretenir les états populaires. Pourquoi le changement de tyrannie en état populaire est le plus fréquent. Les changements d'états populaires en seigneuries sont moins violents. De peu de chose viennent les grands changements. Il est dangereux en toute République de bannir un grand seigneur Chapitre II.

et en dresse le plan, et seulement collaborateur – donc inexistant, véritable "nègre" littéraire – celui qui l’écrit ou la versifie. L’appropriation d’une pièce par le comédien et/ou le directeur de théâtre qui la crée était alors la règle. La tyrannie conjuguée du Pouvoir, de l’Eglise et de la Sorbonne avait rendu obligatoire la pratique du prête-nom. Les deux tiers des pièces nouvelles et la quasitotalité des comédies furent présentés de manière anonyme ou sous le nom d’un comédien-poète, autrement

contemporaines entretiennent avec le modèle premier, celui d’Athènes et combien ce modèle politique est fragile. La typologie des régimes politiques, démocratie, aristocratie, ploutocratie, oligarchie, démagogie, tyrannie viennent du monde grec. La fameuse division tripartite, monarchie/tyrannie, aristocratie/oligarchie ; démocratie/démagogie vient de Pindare. On la retrouve chez Hérodote avec son Débat des constitutions, et elle fonde toutes les divisions ultérieures des typologies politiques de Platon

y’a des principes strictes : * la collégialité. Toutes les magistratures sont collégiales. Elle permet de faire face à l'ensemble des taches du aux conquêtes romaine. Elle évite de mettre tout le pouvoir au main d'un seul, on lutte contre la tyrannie. * l’annualité. Tout les magistrats sont élu pour un an à l'exception des dictateurs, seulement pour 6 mois et les censeurs on 18 mois. Il existe pour les censeurs et préteur la possibilité d’obtenir du sénat un prolongement de leurs pouvoirs