La Tyrannie Dans Cinna

l’assassiner. Puis on comprend suite à une entrevue entre Lucain et Sénèque que ce n’est pas lui qui est en cause mais un groupe d’aristocrates romains menés par Pison et par une esclave affranchie, Epicharis, qui veulent sauver la République de la tyrannie de Néron en assassinant ce dernier. Sénèque refuse quant à lui de se lier à ces intrigues politiques. Au début de l’acte II, on assiste dans la première scène à une réunion des conjurés dans les jardins de Néron : ils délibèrent sur le lieu qu’il

propositions des deux familles se renforcent : « il mêle », double raison d ‘ être un monstre. Au vers 38, elle parle de la deuxième lignée de Néron. « Toujours la tyrannie a d’ heureuses prémices : » Cette proposition a les allures d’ une maxime avec « toujours ». On a le présent de généralité. A partir de là, on va voir comment naît la tyrannie. Agrippine reprend les vers 29 et 30. Elle sait qu’ un début heureux ne promet pas une fin heureuse. Après la généralité, on donne un exemple. Elle parle de

propositions des deux familles se renforcent : « il mêle », double raison d ‘ être un monstre. Au vers 38, elle parle de la deuxième lignée de Néron. « Toujours la tyrannie a d’ heureuses prémices : » Cette proposition a les allures d’ une maxime avec « toujours ». On a le présent de généralité. A partir de là, on va voir comment naît la tyrannie. Agrippine reprend les vers 29 et 30. Elle sait qu’ un début heureux ne promet pas une fin heureuse. Après la généralité, on donne un exemple. Elle parle

but, elle feint de passer dans les appartements d'Octavie comme le rapporte Albine: " Elle a feint de passer chez la triste Octavie; " (Vers 1724), mais elle prend un autre chemin pour sortir du palais de Néron, et ainsi fuir son pouvoir et sa tyrannie. Junie part chez les Vestales, où le mariage est interdit, ainsi elle prive Néron de ses pouvoirs : " Des portes du palais elle s’est éperdue. " (Vers 1727). On peut noter dans ces lieux qu'il y en a que Barthes n'évoque pas, comme les appartements

qu’on pouvait être désespéré, mais j’ignorais ce que ce mot voulait dire», désespoir qui n’est pas «une maladie de l’âme [...] c’est le corps qui souffre» (I, 11). Puis, comme il décide de tirer la logique extrême de sa révolte en la transformant en tyrannie, de vivre sa liberté aux dépens de celle des autres, la pièce devient un drame sanguinaire où l’on trouve beaucoup d’épouvante froide sinon du Grand-Guignol. Il s’emploie à anéantir l'ordre de son empire, à tuer de la façon la plus arbitraire Untel

la lucidité, le suprême orgueil. Le trône est son maître. -parvenu au comble de sa force la volonté se chante. La vertu noble ne sait sa passer ni d’exaltation, ni de publicité, ni de partenaire. Emulation héroïque. Ex : duel qu’Auguste oppose à Cinna. -amour comme stimulant de la grandeur. Récompense directe de la force et de la vaillance. Mœurs de la chevalerie. Vassalité à l’égard de la femme. ‡conception qui fait de l’amour l’aliment du bien. CF romans de chevalerie et poésie courtoise. L’Astrée

resserrés dans des bornes trop étroites.5 26Isnard, dans la préface de la Filis de Scire, de Pichou, évoque la règle des vingt-quatre heures du point de vue des Irréguliers : C’est une tyrannie pour le poète qui ne peut éclore ses inventions ni ses pensées que dans la liberté de son esprit.6 27L’antithèse liberté/tyrannie organise la revendication irrégulière et moderniste, structure antithétique dont on retrouve le premier constituant dans la préface de Clitandre : Je me donne ici quelque sorte de

  Molière     Molière     Molière     Racine   Zola   Eugénie  Grandet   La  Rabouilleuse  ou  Un  ménage  de  garçon   Le  Mariage  de  Figaro   Le  Barbier  de  Séville   Don  Quichotte   Cinna  ou  la  clémence  d’Auguste   Jacques  le  Fataliste  et  son  maître   Un  cœur  simple  in  «  Trois  contes  »   Ruy  Blas   Le  Jeu  de  l'amour  et  du  hasard   Une  vie   Les  Fourberies

face à la littérature qui suivait des modèles hellénistiques. II] L'entrée en politique 1. L'affaire du flaminat Apparition sur la scène politique avec cette affaire. Les chefs du parti populaire étaient Marius (un imperator, consul) et Cinna (personnage très riche, 4 fois consul). Tous deux avaient vite distingué les talents de César. En 86 ou 87, ils voulurent faire de César un flamen dialis, un prêtre de Jupiter, le 1er en dignités des 15 flamines. Avantage : l'honneur, inconvénients

sont deux réalités hétérogènes : elles diffèrent d’ordre. Mais elles ont besoin l’une de l’autre : la justice seule n’a aucun moyen de se défendre, la force seule n’inspire pas le respect intérieur et se fait à un moment ou à un autre accuser de tyrannie. Il faut donc les joindre ; mais leur hétérogénéité les rend aussi immiscibles que l’huile et l’eau : il faut se résoudre à subordonner l’une à l’autre. Or la justice est une qualité spirituelle, très contestable, parce que chacun la voit devant