La Vanité Dans Les Liaisons Dangereuses

Bellay était exalté de voir «les sept coteaux romains, sept miracles du monde». Le spectacle des ruines glorieuses entraînait l’admiration pour la grandeur passée de Rome et la «déploration» de sa déchéance actuelle, image du travail du temps et de la vanité des oeuvres humaines. Alternant les décasyllabes et les alexandrins, ces sonnets au ton grave devenaient pour l’auteur un monument plus durable que la Rome antique. Le recueil contenait aussi les quinze sonnets du ”Songe ou Vision sur le même sujet”

vagues et trop dénués de vérité, pour avoir fait impression. Aussi n'avaient-ils point pris naissance dans la société. Ils étaient l'ouvrage de ces hommes qui, n'étant pas admis dans le monde, l'observent du dehors, avec une curiosité gauche et une vanité blessée, et cherchent à trouver ou à causer du scandale, dans une sphère au-dessus d'eux. Ce scandale est si vite oublié que j'ai peut-être tort d'en parler ici. Mais j'en ai ressenti une pénible surprise, qui m'a laissé le besoin de répéter

devenu un mythe littéraire : il incarne l'éternel séducteur. Comparez Dom Juan à : - à Casanova, l'aventurier et écrivain italien du dix-huitième siècle, pour son comportement de séducteur et son aisance à manier l'épée. - à Valmont des Liaisons dangereuses, le séducteur du roman épistolaire de Choderlos de Laclos - voire à Bel-Ami de Maupassant, pour ses conquêtes insatiables de femmes L'argument qui tue : « Dom Juan est un impie qui défi Dieu » La pièce de Molière est à l'origine d'un énorme

vitalité du conquérant " je désire vivement ", " je dévore les obstacles " Marquise va prendre ton sérieux pour le sauver (raisonner) du péril : portrait terrible de la pauvre Présidente, ton de la satire, décrit une prude et cherche à toucher sa vanité et son amour-propre (mise à faire peur et donc objet de risée, Valmont ne pourra en retirer nulle gloire publique, son seul rival est un mari) De plus une dévote [ aucun sens de la volupté, sera dominée par la peur (obsédée par Dieu/Diable), vieille

méticuleusement observée, avant de pouvoir accréditer ou discréditer le propos de Breton. Nous nous attacherons ensuite à comprendre la logique de ce dernier, et les éléments qui le poussent à traiter la description comme un nihilisme littéraire à la vanité patente. Enfin, il s’agira d’observer que « le néant » que Breton n’hésite pas à évoquer permet de dépasser cette opposition de point de vue. Ce néant pourrait en effet définir l’origine d’un nouveau roman, d’une nouvelle sorte de description. Bien

lumières.» ,1772 15 – Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, extrait de la lettre LXXXI : « Alors je commençai à déployer [...] la chevelure sous le ciseau. », 1782 16 – Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, Acte V, scène 3 : « Ô femme ! [...] les petits écrits. »,1784 Œuvres intégrales : Marivaux, L’Ile des esclaves Diderot, Supplément au voyage de Bougainville Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, Lectures personnelles (à compléter éventuellement)

au voyage de Bougainville | |Le théâtre : texte et représentation | |Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, | | |14 – Diderot, Supplément au voyage de Bougainville, II, « Les adieux |

6 arguments alignés pour se justifier. l.35 à 45 : série de sanctions et d’interdictions supplémentaires qui en découlent. Fin : lieu et date de la déclaration, se présente comme un acte officiel. L’ARGUMENTATION Thèse : lecture est dangereuse et il faut l’interdire. Au bout du texte : démonstration du contraire Argument 1 : communication = diffusion de l’ignorance = sauvegarde de l’Etat But : ne pas créer de philosophes. Etat en danger quand les gens commencent à penser.

sur divers sujets sans ordres ni laisons et le corps de leur discours a encore un plus grand mélange…l’auteur y entremêle des pensées rares et hardies qui sont toutes de lui, lesquelles ne tendent qu’à faire connaître à l’homme sa faiblesse et sa vanité, et à le porter à la recherche de la vertu et de la félicité par des voies légitimes ». En quoi ce jugement de Charles Saurel vous paraît il pertinent au vue de votre lecture du Livre I de Michel de Montaigne ? Les Essais sont l’œuvre majeure de

 Laclos : Les Liaisons Dangereuses Première Lettre Cécile Volanges à Sophie Carnay, aux Ursulines de. . . . . Tu vois, ma bonne amie, que je te tiens parole, & que les bonnets & les pompons ne prennent pas tout mon temps ; il m’en restera toujours pour toi. J’ai pourtant vu plus de parures dans cette seule journée que dans les quatre ans que nous avons passés ensemble, & je crois que la superbe Tanville[1] aura plus de chagrin à ma première visite, où je compte bien la demander, qu’elle n’a