La Vassalité L Hommage Et Serment De Fidélité

de leur bien et non du nôtre. Passez vous-mêmes les autres en revue, et dites si la Vérité, la Liberté, la Justice, etc., s'inquiètent de vous autrement que pour réclamer votre enthousiasme et vos services. Soyez des serviteurs zélés, rendez-leur hommage, c'est tout ce qu'elles demandent. Voyez ce Peuple que sauvent des patriotes dévoués; les patriotes tombent sur le champ de bataille ou crèvent de faim et de misère; qu'en dit le Peuple? Le Peuple? Fumé de leurs cadavres, il devient un « peuple florissant

accident quelque déshonneur et le surnom du Chevalier de la Charrette. Telles sont les grandes lignes du récit qu'a recueilli Chrétien et dont il a tiré une des œuvres capitales de la littérature du moyen âge, en transformant la relation de fidèle vassalité, qui unissait Lancelot à la femme de son suzerain, en un commerce amoureux. Les fameuses cours d'amour n'ont jamais existé que dans l'imagination de quelques modernes. Mais on parlait beaucoup d'amours à ces cours brillantes d'Henri Ier et d'Henri

alleux (alleutier). • la tenure noble ou fief Ce système de fief est très répandu dans toutes les sociétés antiques (Egypte, Mésopotamie, japon) et en Europe occidentale pendant la période médiévale. Le titulaire du pouvoir va s’attacher la fidélité d’une personne en lui concédant un bénéfice, en lui « faisant un cadeau ». Donc la personne, appelée vassal, qui reçoit ce fief sous la forme de terre est redevable vis-à-vis du seigneur et devra remplir un certain nombre de services. On voit apparaître

s'institutionnalise avec la fin du patrimonialisme. Forme de domination traditionnelle orientée par l'exercice d'un droit personnel, absolu. « La puissance est appropriée » (Charles Loyseau) Vassalité : Les rois s'entourent d'hommes de guerre dans une relation particulière : le contrat vassalique. D'un côté une promesse de fidélité (ne rien faire qui pourrait causer du dommage à son seigneur + services -« auxilium »- et conseils -« concilium ») et de l'autre une protection. Ce système se généralise quand en

bataille de Roncevaux. Encerclé par les maures, il tente de briser son épée, Durendal. Sur l’image, Roland est représenté deux fois : à droite, il tente d’appeler son oncle, à gauche, il s’efforce de briser Durendal sur une pierre. 3) Le récit rend hommage au courage de Roland, à sa droiture, ainsi qu’à sa piété (il refuse de laisser son épée aux mains des «  païens  »). Toutes ces valeurs sont celles de la chevalerie. Les chevaliers aimaient sans doute entendre ce récit chanté, parce qu’il exprime

féodo-vassaliques. Le terme « féodalité » recouvre un système de relations sociales et politiques. Un ensemble de structures et d’institutions, un schéma totalement nouveau d’organisation humaine établit à partir d’un territoire foncier, la seigneurie et de la vassalité (liens d’homme à homme) se met en place. Ces temps féodaux, encore appelés le Premier âge, peuvent se caractériser par la quête désespérée de l’unité au point que certains historiens ont parlé de « l’impossible unité ». À l’orée du Second Âge

comme on sait, ne sert que trop souvent à perdre l'innocent et à sauver le coupable [...]. Dans les causes criminelles indécises, on se purgeait par serment. Il fallait nonseulement que la partie accusée jurât, mais elle était obligée de produire un certain nombre de témoins qui juraient avec elle. Quand les deux parties opposaient serment à serment, on permettait quelquefois le combat, tantôt à fer émoulu, tantôt à outrance. Ces combats étaient appelés le jugement de Dieu; c'est aussi le nom qu'on

comme on sait, ne sert que trop souvent à perdre l'innocent et à sauver le coupable [...]. Dans les causes criminelles indécises, on se purgeait par serment. Il fallait nonseulement que la partie accusée jurât, mais elle était obligée de produire un certain nombre de témoins qui juraient avec elle. Quand les deux parties opposaient serment à serment, on permettait quelquefois le combat, tantôt à fer émoulu, tantôt à outrance. Ces combats étaient appelés le jugement de Dieu; c'est aussi le nom qu'on

on sait, ne sert que trop souvent à perdre l'innocent et à sauver le cou­pable [...]. Dans les causes criminelles indécises, on se purgeait par serment. Il fallait non-seulement que la partie accusée jurât, mais elle était obligée de produire un certain nombre de témoins qui juraient avec elle. Quand les deux parties opposaient serment à serment, on permettait quelquefois le combat, tantôt à fer émoulu, tantôt à outrance. Ces combats étaient appelés le jugement de Dieu; c'est aussi le nom

Charles Martel …/… 14 © Groupe Eyrolles Survol de la période En « France » Dynastie carolingienne 754 800 Sacre de Pépin le Bref Sacre de Charlemagne, empereur d’Occident. Refonte des règles bénédictines par saint Benoît d’Aniane Serments de Strasbourg Traité de Verdun. Partage en trois de l’empire de Charlemagne (Francia : part de Charles le Chauve) Invasions normandes Hérédité des charges publiques, première étape vers la féodalité Fondation de l’ordre de Cluny Sédentarisation des