La Vengeance Dans Le Cid

pour moi ?  Ô cruel souvenir de ma gloire passée !  Oeuvre de tant de jours en un jour effacée !  Nouvelle dignité fatale à mon bonheur !  Précipice élevé d'où tombe mon honneur !  Faut-il de votre éclat voir triompher le comte,  Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ?  Comte, sois de mon prince à présent gouverneur ;  Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur ;  Et ton jaloux orgueil par cet affront insigne  Malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne.  Et toi, de mes exploits

Nous pouvons illustrer cette idée d’une délibération par le monologue en citant Rodrigue dans le Cid de Corneille, le héros analyse un état d’âme ou une situation complexe. Il oscille entre honneur et son amour, déchiré entre les deux, que faut-il faire ? Doit-il venger son père en se battant contre le père de Chimène et perdre l’amour de sa maîtresse ou perdre son honneur en renonçant à la vengeance. « j’attire ses mépris en ne me vengeant pas ». Chimène ne pourra plus l’aimer mais il conservera

Le Cid Don Diègue et le comte de Gomès acceptent l’union de leurs enfant Chimène et Rodrigue. Mais le comte regrette que le roi ait choisi Don Diègue au poste de gouverneur du prince de Castille. De là un duel entre Don Diègue et le comte de Gomès est lancé, le comte Gomès humilie celui-ci. Le père de Rodrigue trop vieux pour se battre supllis son fils de le venger. Rodrigue, son fils, est tiraillé entre son amour pour Chimène et la vengance de son père. Il finit par écouter la voix du sang, il

pouf » (l12) ; « se levant » (l.39) ou encore « s’asseyant » (l.7) nous renseignent sur le fait que le personnage est en continuel mouvement sur scène, traduisant ainsi son agitation. Dans la pièce du Cid de Corneille, le soufflet du conte qui humilie Don Diègue déclenche la logique tragique de la vengeance. Mieux qu’une parole, ce geste exprime la colère. Dans le registre du comique, Molière a très souvent recours au geste du soufflket pour exprimer l’exaspération des personnages. Ainsi, les gifles

intéressantes. En effet, les tirades et les monologues sont souvent des moments forts. Leur forme, leur contenu, leur interprétation les rendent souvent remarquables. Tirade du nez dans Cyrano de Bergerac, monologue d’Harpagon dans l’Avare, tirade du Cid, monologue de Hamlet comptent parmi les passages les plus connus de la littérature. Ce sont souvent des morceaux d’anthologie, leur écriture fait l’objet d’un soin littéraire particulier. En effet, l’auteur s’y livre fréquemment à des exercices

nom de” la vertue”. Il voulait se servir de sa plume “ trempee dans l’encre et l’amertume”. Il defenda la “Justice, Verite”, il lanca aussi les flèches du satirite: “ Mourir sans vider mon carquois!” ca resemble a echo du “Cid” de Pierre Corneille dans *Las Macedades* del Cid “ Mourir sans tirer ma raison!” On voit aussi “ barbouilleurs de lois” “ La France/Egorgee” ou l’ont vois un enjambement pathetique. Le poete ne voit pas un raison d’être que dans sa plume. Cette plume lui permet de combattre

pièce, il est intelligent et effectue de nombreuses fourberies. Il est souvent appelé par Octave et Léandre pour résoudre des problèmes. Il aime bien tromper Argante et Géronte. On découvre, au fil de la pièce, que Scapin est aussi un homme avide de vengeance. * Gorgibus, Les Précieuses ridicules - Gorgibus est le maître des lieux, père de Magdelon et oncle de Cathos. C’est un « bon bourgeois » selon le contexte de la pièce, autoritaire et homme de bon sens. Il mène sa maison avec simplicité et

Cette pièce se déroule sur une journée, qui représente le délais de Médée avant son exil. De plus, elle ne comporte qu’une seule intrigue, la vengeance que la jeune femme met en place contre son ex mari. La règle des trois unités fait de cette pièce une œuvre ancrée dans l’antiquité car le spectateur contemporain serait dans l’incapacité d‘effectuer une vengeance aussi cynique, de prévoir un plan aussi machiavélique en si peu de temps. Malgré le fait que certains sentiments sont intemporels, l’histoire

pour moi ?  Ô cruel souvenir de ma gloire passée !  Oeuvre de tant de jours en un jour effacée !  Nouvelle dignité fatale à mon bonheur !  Précipice élevé d'où tombe mon honneur !  Faut-il de votre éclat voir triompher le comte,  Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ?  Comte, sois de mon prince à présent gouverneur ;  Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur ;  Et ton jaloux orgueil par cet affront insigne  Malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne.  Et toi, de mes exploits

d’honneur. Avec le Cid Corneille prend conscience de son véritable génie au contact du drame espagnol. Cette tragi-comédie est en fait la première véritable tragédie classique, bien qu’avec son accent vibrant, spontané, ses audaces, elle ne soit pas parfaitement régulère: on peut dire que jamais le théâtre français n’a été jamais si près d’avoir son Shakespeare. Horace et Cinna sont deux tragédies rigoureusement conformes aux règles, moins tendres et plus austères que le Cid, mais parfaitement accomplies