La Vengeance Dans Le Cid

Introduction : Ce texte est extrait du Cid, tragi-comédie publiée par Corneille en 1637. Dans ce texte, Rodrigue exprime ses hésitations et son désespoir : son père Don Diègue vient de lui ordonner de venger dans un duel son honneur bafoué par Don Gomès le père de Chimène que Rodrigue devait épouser de façon imminente. La scène 6 de l’acte I comprend six stances ou strophes au terme desquelles Rodrigue donne la préférence à l’honneur c’est-à-dire à la vengeance. Tout en sachant bien qu’il sacrifie

naissance par son rang noble ou son ascendance divine. D'après Corneille, une des règles fondamentales de la tragédie est de «ne mettre en scène que des personnages relevant de quelque grand intérêt d'État». En effet, des héros tel que Rodrigue dans Le Cid provient d'une famille d'aristocrate de haut rang, il est également un des cavaliers du roi. De même nous retrouvons Phèdre, reine d'Athènes et femme de Thésée, ou encore les héros des tragédie grecques qui sont pour la plupart des descendants des dieux

avec des comédies ( L'illusion comique, Le Menteur ), il triomphe avec une tragi-comédie, Le Cid (1637). Il se tourne ensuite vers des tragédies politiques qui s'inspirent de l'histoire romaine ( Horace, Cinna, Polyeucte, 1642-45 ) et serviront de modèle au théâtre classique. Corneille montre des héros déchirés entre l'amour et l'honneur, la trahison et la loyauté, la tyrannie et la démocratie. • Le Cid Don Diègue et le comte de Gomès ont décidé d’unir leurs enfants Rodrigue et Chimène, qui

glorieux ancêtre, et affirme que sa conduite est dictée par la fidélité à cet exemple illustre : Document téléchargé depuis www.cairn.info - univ_larochelle - - 79.90.17.36 - 05/02/2012 14h05. © P.U.F. Cinna se situe ici dans une logique de la vengeance : le sang appelle le sang. Le personnage se range dans la typologie topique du « héros vengeur ». Même si l’on sait que le personnage obéit à un autre motif — plus profond — celui de mériter Émilie, il n’en reste pas moins que le rappel de cette

ce qui concerne la quête politique de don Carlos, ou l’assouvissement par Hernani de sa vengeance familiale. En outre, comme le signale notamment Florence Naugrette, ce sous-titre fait résolument signe vers l’univers de la comédie, en laissant envisager une intrigue vaguement scabreuse2. Au contraire, L’Honneur castillan renvoie à une valeur proprement tragique, et fait penser plus particulièrement au Cid de Corneille. L’étonnant n’est pas que Hugo ait voulu insister sur la dimension comique

conscient, souffre de la peur qu’il inspire. Condamné à la solitude, il se venge de son créateur et de la race humaine en général en tuant les proches de Frankenstein avant d’en finir avec ce dernier. La créature est d’abord patient puis agent (via la vengeance) ; Frankenstein est d’abord Agent puis patient (lorsqu’on tue les siens). Fou de douleur, il poursuit sa créature dans les régions désertiques de l’Arctique ( Agent) puis est tué par l’être qui lui doit la vie ( Patient). L’identité (nom, âge

Dissertation : I. Le personnage, confronté à une situation difficile, suscite des émotions. 1. La pitié Le personnage face à la mort : récit de Théramène pour la mort d'Hippolyte, mort de Ruy Blas sur scène... Le personnage face à un dilemme : Stances du Cid, déchirement de Créon entre Antigone et sa fonction de Roi... Le personnage face à une situation insupportable : jalousie de Phèdre 2. La crainte Le personnage soumis à un destin divin, implacable, omnipotent : Oedipe Le personnage soumis à un destin

Le « cid » doutait, voulait mourir, mais s’exprimait dans des strophes parfaitement structurées et symétriques. Ici, la confusion des vers est à l’image de ce que ressent R.B. L’esthétique a changé, nous sommes passés au drame romantique. Le valet est anobli, magnifié, plus digne que le noble seigneur.Ces quelques vers extraits de l’acte IV, laissent deviner l’issue de la délibération : R.B. n’aura pas d’autre choix que de tuer son tortionnaire. Mais tout est dit : ce n’est pas par vengeance personnelle

querelle fondatrice. La querelle du « Cid » de Corneille, 1637. C'est une tragi-comédie qui se finit bien. Résumé: Don Diègue et le comte de Gomès ont décidé d’unir leurs enfants Rodrigue et Chimène, qui s'aiment. Mais le comte, jaloux de se voir préférer le vieux don Diègue pour le poste de précepteur du prince, offense ce dernier en lui donnant un soufflet. Don Diègue, affaibli par l’âge et trop vieux pour se venger par lui même, remet sa vengeance entre les mains de son fils Rodrigue qui

scène les héros tragiques. Qui n’a pas pris plaisir à tenter de résoudre l’énigme avec Œdipe dans l’Œdipe Roi de Sophocle ? Mais ce que le spectateur recherche avant tout dans la tragédie c’est l’expression de la passion : que ce soit la soif de vengeance et de justice réclamée par Electre ou la déclamation de l’amour incestueux d’une mère pour son fils dans la Phèdre de Racine. Car ce qu’aime à voir le spectateur ce sont bien ces mythes de l’Antiquité et qu’il connaît depuis toujours comme celui