La Vengeance Est Elle Légitime

indemnités avait souvent évité la mise à mort du meurtrier, le droit de venger la victime entraine de véritables "guerres privées". En revanche les seigneurs et les villes vont instaurer un certains nombre de règles limitant ainsi le recoure a la vengeance privé. Les législateurs et les juges de cette époque croient que la peine de mort est le meilleur remède à la lutte contre les meurtres. Pour eux, il ne s'agit pas de corriger le coupable mais d'intimider le délinquant qui pourrait commettre un crime

golfe qu'entourent partout de hautes montagnes. Ce que j'avais surtout à poursuivre là-bas, c'étaient les affaires de vendetta. Il y en a de superbes, de dramatiques au possible, de féroces, d'héroïques. Nous retrouvons là les plus beaux sujets de vengeance qu'on puisse rêver, les haines séculaires, apaisées un moment, jamais éteintes, les ruses abominables, les assassinats devenant des massacres et presque des actions glorieuses. Depuis deux ans, je n'entendais parler que du prix du sang, que de ce

plainte. Il existe une autre caractéristique c’est le monopole de rendre la justice. Cette justice doit suffire à tous ceux qui vivent sur le territoire de l’état et il n’est pas permis de se faire justice soi-même. Il existe quelques cas qui sont : la légitime défense qui est très encadré dans la loi. L’arbitrage qui n’existe qu’en matière civil, en effet se sont des parties qui décident de porter leur différend devant un arbitre. L’arbitrage se fait sous le contrôle de l’état qui peut éventuellement intervenir

vite en bataille où chaque frère cognait sur le frère à sa portée. Ces ennemis évacuaient leur trop plein de rage.” Victimes de ce qu’ ressentent comme une injustice, ils se réfugient dans ils une furie purificatrice qui n’ en réalité qu’ désir de vengeance. ”Que est un nous promettent-ils?" demande Louisa, essayant de comprendre. “Beaucoup de tribunaux, beaucoup de bûchers. C’ un frénétique désir de pureté qui est les anime. Ils récusent le caractère utopique de leur projet et retournent tous les arguments

Sans ces institutions officielles, il n’y aurait plus qu’une justice immédiate, expéditive et sauvage, rendu arbitrairement par chaque individu. Dans une telle situation, on ne pourrait plus vraiment parler de justice mais de vengeance. Dans le système basé sur la vengeance règne la loi du Talion « œil pour œil, dent pour dent » On ne peut pas parler de justice, si le jugement d’un conflit n’est pas arbitrait et résolu par un tiers neutre et impartiale. Aucune justice véritable ne peut se baser

le seul moyen de leur contredire avec le respect qui leur est dû, c'est de se taire, quand leurs ordres ne sont pas si pressants qu'on ne puisse remettre à s'excuser de leur obéir lorsque le temps en sera venu, et conserver cependant une espérance légitime d'un empêchement qu'on ne peut encore déterminément prévoir. Il est vrai que, dans ce sujet, il faut se contenter de tirer Rodrigue de péril, sans le pousser jusqu'à son mariage avec Chimène. Il est historique et a plu en son temps ; mais bien sûrement

erreurs du passé devrait nous encourager à ne pas les reproduire dans le futur : « ceux qui n’ont pas la mémoire du passé sont condamnés à le revivre ». Le fait de nous identifier aux victimes des massacres passés, non pas pour en garder une envie de vengeance, mais pour en mesurer la souffrance et les blessures doit nous mener à nous révolter contre tout nouveau recours à de telles violences. Nous constatons malheureusement que ceci ne suffit pas : si nous prenons le cas de la France, les souffrances

I)On peut tout pardonner : cela découle de la nature et des fondements du pardon. Pardonner consiste à rompre l’engrenage souvent inéluctable des faits passionnels par lequel le mal subi suscite tout naturellement ressentiment, haine et désir de vengeance. Rien ne rend plus injuste et plus prompte à offenser que d’être victime soi-même d’une offense. Peu importe la qualification de cette dernière. Offenser, c’est toujours blesser un être, lui infliger une souffrance et prendre par là le risque de

par Euripide, et en latin par Sénèque ; et c’est sur leur exemple que je me suis autorisé à en mettre le lieu dans une place publique, quelque peu de vraisemblance qu’il y ait à y faire parler des rois, et à y voir Médée prendre les desseins de sa vengeance. Elle en fait confidence, chez Euripide, à tout le chœur, composé de Corinthiennes sujettes de Créon, et qui devaient être du moins au nombre de quinze, à qui elle dit hautement qu’elle fera périr leur roi, leur princesse et son mari, sans qu’aucune

prononcer par induction, présomption, analogie, et motifs d'intérêt général.   Cependant est tolérable une interprétation large du texte est possible dans l’intérêt de la personne poursuivie dans certaines exceptions tels qu’un cas d'irresponsabilité ( légitime défense) Interdiction des textes rétroactifs :   Le principe de la légalité pénale signifie que le texte de loi pénale ne peut avoir d'effet rétroactif. Lorsque le législateur crée une nouvelle infraction, l'infraction nouvellement créée n'est