La Verité Desirable

réalité ?") est sujette à caution : outre qu'on peut toujours douter de l'idée même de réalité, voire de vérité (surtout économique...), on peut aussi penser que cette réalité n'existe pas a priori - c'est nous qui la faisons exister, par notre discours - et qu'en conséquence notre idéologie a une dimension éminemment "constructive".  La question est alors : telle ou telle idéologie est-elle désirable ? Telle idéologie nous présente-t-elle du monde (économique, politique ou autre) une vision qui serait

Aussi jeune et nouveau qu’il paraisse, aussi raisonné et marginal qu’il se revendique, l’envoyé de New York, Crane, au début du film n’est en rien différent du pater familias enperruqué qui commande les instances sociales. Tous pensent détenir la vérité – même si les avis divergent – : le coupable est le cavalier sans tête disent les uns, le coupable est un homme objecte l’autre. Et tous d’être dans l’erreur, puisque le véritable coupable est une femme. Ainsi, chacun d’eux mériterait de s’appeler

était maître de croire ce que l'on veut. Il est impossible d'empêcher la raison de s'exercer sur tous les objets de croyance ; et tous ces objets prêtant à la critique, c'est fatalement que la raison arrive à déclarer qu'ils ne constituent pas la vérité absolue. Il n'y a pas un seul anneau de cette chaîne qu'on ait été libre un instant de secouer ; le seul coupable en tout cela, c'est la nature humaine et sa légitime évolution. Or, le principe indubitable, c'est que la nature humaine est en tout

un rapport avec la vérité, ce que l’artiste a à nous apprendre sur le monde et sur nous-mêmes.   Art et réalité, art et illusion. Notre interrogation portera d’abord sur le rôle de l’artiste. Est-il un illusionniste qui nous éloigne du réel ou est-il au contraire un visionnaire qui nous rapproche du vrai ?   L’artiste est un faussaire, la thèse platonicienne (Manuel Hatier : texte 5) : Il y a chez Platon un divorce entre l'artiste et le philosophe, l'art et la vérité. L'artiste est celui

Pas le meilleur moyen de sortir de l’incertitude. (54) Les philosophes ne s’intéressent pas tant à la vérité qu’à se singulariser. Pour cela, ils sont prêts au mensonge, à tromper. Quitte à penser systématiquement le contraire, par principe. (54-55) Première conclusion : borner mes recherches à ce qui m’importe de savoir immédiatement et accepter d’ignorer le reste. (55) Première vérité : existence et présence de sens qui m’affectent. Premier doute : sentiment propre de mon existence ou conditionné

compréhension plus accentuée de la psyché humaine, au-delà des actions apparentes du conscient. Elle induit le fait que sous les actes répréhensibles, violents et égocentriques se cache une nature humaine qu'il faut questionner pour y faire accoucher la vérité de l'être, l'humain guéri de ses névroses qui le font agir involontairement, inconsciemment.     La Maïeutique   Il s'inspira du métier de sage femme que sa mère exerçait pour établir sa méthode thérapeutique. Il décida de faire accoucher les esprits

percevable que par la csc, grâce à une conversion, effort par l’esprit Idées monde intelligible = conçues comme réalités éternelles et immuablesPrincipe fondamental = le Bien = rend raison des vérités/ idées intelligibles + des réalités sensiblesPrincipe moral = contempler ce Bien pr vivre heureux intégrer vérités en y pensant (vertus = courage, tempérance, justice, sagesse)« Vivre c’est s’exercer à mourir » Détachement effort vivre par son âme Dc Socrate refuse imploration, apitoiement car jgt de justice

moyenne, alors qu'en vérité il est l'exemple même de la normale proportionnelle. C'est dire la confusion qui règne en ces matières! Il faut peut-être, une fois pour toutes, se poser la question: pourquoi s'embarrasser de ces concepts de normalité? Voilà le mot est lâché, cette interrogation qu'au fond je retenais depuis le début et que je faisais taire en spéculant, en rationalisant. Ce qui m'inquiète le plus, dans ce fatras conceptuel, c'est la référence implicite à une vérité. Et c'est sur ce

un sur des bases sûres, indiscutables ; d’un autre côté il est conscient que la destruction des repères conceptuels de son époque peut le faire basculer dans un abîme, de sorte que sa vie ne soit plus vivable, et cet état de choses n’est pas plus désirable à ses yeux que le premier. Il se contenterait d’être certain « qu’il n’y a rien au monde de certain », mais il n’est même pas sûr que cette certitude lui soit accessible. Alors pour calmer ses esprits il conçoit un plan, celui de l’abri temporaire

question du plaisir drastiquement, en termes de choix de vie. Il n’existe que deux grandes orientations possibles : le plaisir ou la sagesse, celle-ci vient faire obstacle à l’infini de celui-là. Si le plaisir est un bien (et parce que le plaisir est désirable, il est un bien), il entre en compétition avec la sagesse. Face à Philèbe, son principal interlocuteur, il va défendre la prééminence de la sagesse. En ayant la joie proclame Philèbe, j’aurai tout. Aïe, ce n’est pas tout à fait l’optique de Socrate/Platon